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Manuel de référence MySQL 5.0


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2. Installer MySQL

Ce chapitre décrit comment obtenir et installer MySQL.

  1. Déterminez si votre plate-forme est supportée. Notez que tous les systèmes ne supportent pas MySQL de la même façon. MySQL est plus robuste et efficace que sur d'autres. Voyez Section 2.1.1, « Systèmes d'exploitation supportés par MySQL »2.1.1. Systèmes d'exploitation supportés par MySQL pour plus de détails.

  2. Choisissez une distribution à installer. Plusieurs versions de MySQL sont disponibles, dans plusieurs formats. Vous pouvez choisir une version préparée avec des exécutables précompilés, ou bien une version source. En cas de doute, utilisez la version binaire. Nous fournissons aussi un accès public à notre serveur de développement pour tester le nouveau code. Pour déterminer quelle version et quel type utiliser, voyez Section 2.1.2, « Choisir votre version de MySQL »2.1.2. Choisir votre version de MySQL.

  3. Téléchargez la distribution que vous souhaitez. Pour une liste de sites sur lesquels vous pouvez télécharger MySQL, voyez Section 2.1.3, « Comment obtenir MySQL ? »2.1.3. Comment obtenir MySQL ?. Vous pouvez vérifier l'intégrité de votre téléchargement en utilisant les instructions de Section 2.1.4, « Vérifier l'intégrité des paquets avec MD5 ou GnuPG »2.1.4. Vérifier l'intégrité des paquets avec MD5 ou GnuPG.

  4. Installez la distribution. Pour les distributions binaires, voyez Section 2.3, « Installer MySQL sur d'autres systèmes type Linux »2.3. Installer MySQL sur d'autres systèmes type Linux. Pour les distributions source, utilisez Section 2.4, « Installation de MySQL avec une distribution source »2.4. Installation de MySQL avec une distribution source. Chaque jeu d'instructions inclut une section spécifique aux plates-formes.

    Note : si vous envisagez de changer la version d'une installation existante de MySQL vers une nouvelle version, plutôt que d'installer MySQL pour la première fois, voyez la section Section 2.6, « Changer de version de MySQL »2.6. Changer de version de MySQL pour des informations sur les mises à jour, et sur les problèmes que vous pourriez rencontrer.

    Si vous rencontrez les problèmes d'installation, voyez la section Section 2.8, « Notes spécifiques aux systèmes d'exploitation »2.8. Notes spécifiques aux systèmes d'exploitation pour des informations sur les solutions aux problèmes spécifiques des plates-formes.

  5. Pour la procédure postinstallation, voyez Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation. Ces procédures s'appliquent aussi bien à la distribution binaire que la distribution source. Cette section décrit aussi comment sécuriser les comptes initiaux MySQL, qui n'ont pas de mot de passe jusqu'à ce que vous leur en assignez un.

  6. Si vous voulez exécuter des scripts de tests MySQL, le support Perl de MySQL doit être disponible. Voir Section 2.9, « Commentaires sur l'installation de Perl »2.9. Commentaires sur l'installation de Perl.

2-1. Notes générales à propos de l'installation

Avant d'installer MySQL, vous devez :

  1. Déterminer si MySQL fonctionne ou pas sur votre plate-forme ;

  2. Choisir une distribution ;

  3. Télécharger la distribution et vérifier son intégrité.

Cette section contient les informations nécessaires pour réaliser ces étapes. Après cela, vous pouvez utiliser les autres instructions des autres chapitres, pour installer la distribution.

2-1-1. Systèmes d'exploitation supportés par MySQL

Nous utilisons GNU Autoconf, alors il est possible de porter MySQL sur tous les systèmes modernes qui utilisent les threads Posix et un compilateur C++. Pour compiler uniquement le client, un compilateur C++ est simplement nécessaire. Nous utilisons et développons le logiciel nous-mêmes, en commençant par Sun Solaris (versions 2.5 - 2.7) et SuSE Linux version 7.x.

Notez que pour de nombreux systèmes d'exploitation, le support natif des threads ne fonctionne qu'avec les dernières versions. MySQL a été compilé avec succès sur les combinaisons système d'exploitation/paquet de threads suivants :

Notez que toutes les plates-formes ne sont pas équipées de la même façon pour faire fonctionner MySQL. Les capacités d'une plate-forme pour supporter de fortes charges avec MySQL sont déterminées par ceci :

  • stabilité générale de la bibliothèque de threads. Une plate-forme qui a une excellente réputation en général, mais une bibliothèque de threads instable, dont le code est utilisé par MySQL, même si le reste est parfait, fera de MySQL une application instable ;

  • la capacité du noyau et/ou de la bibliothèque de threads de profiter des capacités multiprocesseurs, symétrique ou pas. En d'autres termes, lorsqu'un processus crée un thread, il doit être possible pour ce thread de s'exécuter sur différents processeurs ;

  • la capacité du noyau et/ou de la bibliothèque de threads de faire fonctionner de nombreux threads qui posent et lèvent des verrous mutex en peu de temps, fréquemment, sans changement de contexte excessif. En d'autres termes, si l'implémentation de pthread_mutex_lock() est trop soucieuse du temps CPU, cela va ralentir sérieusement MySQL. Si ce problème n'est pas réglé, ajouter des processeurs supplémentaires va finalement ralentir MySQL ;

  • performance et stabilité générale du système de fichiers ;

  • la capacité du système d'exploitation de gérer de grands fichiers, et de le faire efficacement, si vos tables sont grandes ;

  • notre niveau d'expertise avec la plate-forme, chez MySQL AB. Si vous connaissons bien une plate-forme, vous pourront introduire des optimisations et des corrections spécifiques à la plate-forme, et activé lors de la compilation. Nous pouvons aussi fournir des conseils judicieux pour configurer votre système optimalement pour MySQL ;

  • le temps de tests que vous avez consacré à des configurations similaires, en interne ;

  • le nombre d'utilisateurs de MySQL qui font fonctionner MySQL avec succès sur cette plate-forme, avec des configurations similaires. Si ce nombre est grand, les chances de rencontrer un problème spécifique sont faibles.

En se basant sur les critères précédents, les meilleures plates-formes pour MySQL sont x86 avec SuSE Linux 7.1, noyau 2.4, et ReiserFS (ou toute autre distribution Linux similaire) et SPARC avec Solaris 2.7 ou 2.8. FreeBSD vient en troisième, mais nous espérons bien le voir rejoindre le groupe de tête, une fois que la bibliothèque de threads sera améliorée. Nous espérons aussi être bientôt capables d'ajouter les autres plates-formes sur lesquelles MySQL compile, et fonctionne correctement, mais pas toujours le bon niveau de stabilité et de performance. Cela réclame des efforts de notre part, en coopération avec les développeurs de ces plates-formes. Si vous êtes intéressé par l'amélioration de ces composants, et que vous êtes en position pour influencer le développement, demandez des instructions détaillées à MySQL en envoyant un email aux listes internes. Voir Section 1.4.1.1, « Les listes de diffusion de MySQL »1.4.1.1. Les listes de diffusion de MySQL.

Notez bien que la comparaison précédente ne signifie pas qu'un système d'exploitation est meilleur que l'autre, en général. Nous avons classé les systèmes en fonction de leur capacité à faire fonctionner un système MySQL, et nous nous limitons à cette comparaison. Avec cela en tête, le résultat de cette comparaison serait différent si nous y ajoutions d'autres problèmes. Et dans certains cas, la seule raison qui fait qu'un OS est meilleur que l'autre est parce que nous y avons consacré plus de temps, pour optimiser et tester. Nous nous bornons à exprimer notre point de vue pour vous aider à décider quelle plate-forme choisir pour votre serveur MySQL.

2-1-2. Choisir votre version de MySQL

Lorsque vous vous préparez à installer MySQL, vous devez décider quelle version utiliser. Le développement de MySQL procède par série de versions, et vous pouvez prendre celle qui vous convient le mieux. Après avoir décidé de la version à installer, vous pouvez choisir le format de distribution : elles sont compilées ou au format source.

2-1-2-1. Quelle version de MySQL utiliser ?

La première décision à prendre est de savoir si vous voulez utiliser la dernière version de développement ou la dernière version stable :

  • MySQL 5.0 est la nouvelle version de développement, et les nouvelles fonctionnalités sont activement développées. Jusque récemment, elle n'était disponible qu'en avant-première, sous BitKeeper. Une version alpha a été publiée depuis, pour permettre la diffusion large de la version, à des fins de tests ;

  • MySQL 4.1 est la version de développement, qui propose de nouvelles fonctionnalités majeures. Elle est toujours en version alpha. Les sources et le binaire sont disponibles pour tests et développement ;

  • MySQL 4.0 est la version stable courante, pour la production. Les nouvelles versions publiées sont des corrections de bogues. Aucune nouvelle fonctionnalité ne sera ajoutée, pour ne pas diminuer la stabilité du code ;

  • MySQL 3.23 est l'ancienne version de production. Cette série est retirée, et les nouvelles versions ne feront que corriger les bogues critiques.

Nous ne croyons pas au gel complet d'une version, et cela nous laisse de la place pour les corrections de bogues et les fonctionnalités qui « doivent être faites. » « Un peu gelé » signifie que nous pourrions ajouter de petites touches, qui « n'affecteront pas ce qui fonctionne déjà, presque sûrement. » Naturellement, les corrections de bogues des séries précédentes se propagent aux nouvelles versions.

En règle générale, si vous utilisez MySQL pour la première fois ou si vous essayez de le porter vers un système pour lequel il n'existe pas de distribution binaire, nous vous recommandons d'utiliser la dernière version stable (actuellement la version 4.0). Notez que toutes les versions de MySQL sont passées aux bancs de tests MySQL avant chaque sortie (même les versions de développement).

D'autre part, si vous utilisez un vieux système et que vous voulez procéder à une mise à jour, sans pour autant risquer de mettre à jour sans raison, vous devriez mettre à jour vers la dernière version de la même branche que celle que vous êtes en train d'utiliser (dans le cas où un numéro de version supérieur existe). Nous avons essayé de résoudre uniquement les bogues fatals et de produire des correctifs petits et sûrs pour cette version.

Si vous voulez utiliser de nouvelles versions qui ne sont pas présentes dans la version de production, vous pouvez utiliser la version de développement. Notez que les versions de développement ne sont pas aussi stables que les versions de production.

Si vous voulez utiliser les toutes dernières sources, qui contiennent tous les patches courants, et les corrections de bogues, vous pouvez utiliser notre entrepôt BitKeeper. Il n'y a pas de « versions » en tant que telles, mais des paquets, sur lesquels le code futur est basé.

La politique de nommage de MySQL utilise des numéros de version qui consiste en trois nombres suivis d'un suffixe. Par exemple, une version nommée mysql-3.21.17-beta doit être interprétée de la façon suivante :

  • le premier nombre (3) décrit le format de fichier. Toutes les versions 3 ont le même format de fichier ;

  • le second nombre (21) correspond au niveau de version. Normalement, il y a le choix entre deux d'entre eux. L'un correspond à la version/branche stable (actuellement 23) et l'autre se réfère à la branche de développement (actuellement 4.0). Normalement, les deux versions sont stables, mais la version de développement peut comporter des lacunes, manquer de documentation sur des nouvelles fonctionnalités, ou peut ne pas compiler sur certains systèmes ;

  • le troisième nombre (17) est le numéro de version au sein du niveau de version. Celui-ci est incrémenté à chaque nouvelle publication. En temps normal, vous souhaiterez utiliser la dernière version du niveau de version que vous avez choisi.

Pour chaque modification mineure, le dernier nombre de la version est incrémenté. Lorsque les nouvelles fonctionnalités sont majeures, ou que des incompatibilités mineures apparaissent avec les anciennes versions, le deuxième chiffre est incrémenté. Lorsque le format de fichier change, le premier chiffre est incrémenté.

Les noms de versions incluent aussi un suffixe qui indique le niveau de stabilité de la version. Une série progresse avec différents suffixes, qui indiquent sa stabilité. Les suffixes possibles sont :

  • alpha indique que la publication contient de grandes portions de nouveau code qui n'a pas été testé à 100 %. Les bogues connus (d'ordinaire, il n'y en a aucun) doivent être documentés dans la section nouveautés. Voir Annexe C, Historique des changements MySQLAnnexe C. Historique des changements MySQL. Il existe aussi de nouvelles commandes et extensions dans la plupart des versions alpha. Du développement actif qui inclut des changements majeurs dans le code peut concerner les versions alpha, mais tout sera testé avant de faire une publication. Il ne devrait pas y avoir de bogues connus dans les publications de MySQL ;

  • beta signifie que tout le nouveau code a été testé. Aucune fonctionnalité majeure qui pourrait causer corruption du code n'est ajoutée. Il ne doit pas y avoir un seul bogue connu. Une version alpha passe en beta quand il n'y a pas eu de bogue fatal rapporté depuis au moins un mois et que nous ne prévoyons pas de nouvelle fonctionnalité qui pourrait corrompre d'anciennes commandes ;

  • gamma est une version bêta qui existe depuis un certain temps et qui semble fonctionner correctement. Seulement des changements mineurs sont effectués. C'est ce que de nombreuses autres compagnies appellent une publication ;

  • S'il n'y a pas de suffixe, cela signifie que la version fonctionne depuis un certain temps sur différents sites avec aucun rapport de bogue autre que des bogues spécifiques à une plate-forme. Seules des corrections critiques sont appliquées à la publication. C'est ce que l'on appelle une version stable.

MySQL utilise un schéma de nommage qui est légèrement différent des autres produits. En général, il est plutôt sûr d'utiliser une des versions qui est disponible depuis quelques semaines, sans avoir été remplacée par une nouvelle version de la même série.

Toutes les versions de MySQL passent par nos tests et bancs d'essai standard pour nous assurer qu'elles peuvent être utilisées sans danger. Les séries de tests s'améliorent en permanence, car les tests standard sont étendus dans le temps pour traquer tous les bogues précédemment trouvés.

Notez bien que toutes les versions de MySQL ont été testées au moins avec :

Un autre test provient du fait que nous avons la version la plus récente de MySQL dans notre propre environnement de production interne, sur au moins une machine. Nous avons plus de 100 Go de données à manipuler.

2-1-2-2. Choisir le format de distribution

Après avoir choisi votre version de MySQL, il faut décider si vous voulez utiliser les versions binaires ou source. Dans la plupart des cas, vous choisirez une version binaire, si elle existe pour votre plate-forme. Les distributions binaires sont disponibles en format natif pour de nombreuses plates-formes, comme les paquets RPM de Linux ou les paquets DMG pour Mac OS X. Les distributions sont aussi disponibles sous forme d'archives Zip ou tar compressées.

Les raisons de choisir une distribution binaire sont :

  • les distributions binaires sont généralement plus faciles à installer que les distributions source ;

  • pour satisfaire différents niveaux de besoin, nous fournissons deux versions binaires : une version compilée avec des moteurs de stockage non transactionnels (petits et rapides), et une version compilée avec les extensions les plus importantes, comme les transactions. Les deux versions sont compilées à partir des mêmes sources. Tous les clients natifs MySQL peuvent se connecter aux serveurs MySQL, quelle que soit leur version.

    La distribution MySQL maximale est suffixée avec -max et est configurée avec les mêmes options que mysqld-max. Voir Section 5.1.2, « mysqld-max, la version étendue du serveur mysqld »5.1.2. mysqld-max, la version étendue du serveur mysqld.

    Si vous voulez installer le RPM MySQL-Max, vous devez commencer par installer le RPM MySQL-server.

Dans certaines circonstances, il est préférable d'installer MySQL à partir de la distribution source :

  • vous voulez installer MySQL dans un dossier spécial. Les distributions standard sont « prêtes à exécuter » depuis n'importe quel dossier, mais vous voudrez peut-être avoir plus de libertés pour dispatcher les composants de MySQL,

  • vous voulez configurer mysqld avec certaines extensions qui ne font pas partie des distributions binaires. Voici les extensions les plus courantes, que vous souhaiterez utiliser :

    • --with-innodb (par défaut pour MySQL 4.0 et plus récents),

    • --with-berkeley-db (disponible pour quelques plates-formes),

    • --with-raid,

    • --with-libwrap,

    • --with-named-z-libs (disponible pour certains binaires),

    • --with-debug[=full] ;

  • vous devez configurer mysqld sans certaines fonctionnalités qui font partie de la configuration standard. Par exemple, les distributions sont normalement compilées avec le support de tous les jeux de caractères. Si vous voulez rendre le serveur MySQL plus compact, vous pouvez recompiler MySQL avec uniquement les jeux de caractères dont vous avez besoin ;

  • si vous avez un compilateur spécial, comme pgcc, ou que vous voulez utiliser des options particulières de votre compilateur pour optimiser MySQL pour votre architecture. Les distributions binaires sont compilées avec les options qui doivent fonctionner sur une large gamme de processeurs ;

  • vous voulez utiliser les toutes dernières versions de MySQL, issues du serveur BitKeeper, pour avoir accès à toutes les corrections de bogues archivées. Par exemple, si vous avez découvert un bogue, le correctif sera archivé dans le serveur de sources, et vous pourrez y accéder là. Le correctif n'apparaîtra pas avant la prochaine publication de MySQL ;

  • vous voulez lire et modifier le code C et C++ de MySQL. Pour cela, obtenez une distribution source, car le code source est toujours le code ultime ;

  • les distributions sources contiennent plus de tests et d'exemples que les distributions binaires.

2-1-2-3. Quand et comment sont publiées les nouvelles versions de MySQL

MySQL évolue rapidement ici, à MySQL AB, et nous voulons le partager avec les autres utilisateurs de MySQL. Nous essayons de faire une nouvelle version à chaque fois que nous avons implanté des fonctionnalités qui seront utiles à d'autres.

Nous essayons aussi d'aider les utilisateurs dont les requêtes sont faciles à programmer. Nous prenons en considération tout ce que nos clients nous demandent, et nous accordons une attention particulière à nos clients qui ont pris une licence e-mail étendue.

Personne n'est obligé de télécharger une nouvelle version. La section News vous indiquera si la nouvelle version contient une fonctionnalité que vous attendez. Voir Annexe C, Historique des changements MySQLAnnexe C. Historique des changements MySQL.

Nous utilisons la politique suivante, lors de la mise à jour de MySQL :

  • pour chaque modification mineure, le dernier numéro de la chaîne de version est incrémenté. Lorsqu'il y a des nouvelles fonctionnalités importantes ou des incompatibilités mineures avec la version précédente, nous incrémentons le chiffre du milieu. Lorsque le format de fichier change, le premier numéro est incrémenté ;

  • des versions tables et testées sont publiées une à deux fois dans l'année, mais si de petits bogues apparaissent, une version qui ne va corriger que ces bogues sera publiée ;

  • des versions fonctionnelles avec des corrections de bogues pour les vieilles versions sont publiées toutes les une à huit semaines ;

  • les distributions binaires de certaines plates-formes seront compilées par nos soins pour les versions majeures. D'autres personnes font des versions binaires pour d'autres systèmes, mais probablement moins fréquemment ;

  • nous rendons généralement publics les correctifs, une fois que nous avons découvert de petits bogues. Ils sont postés sur le serveur de versions BitKeeper et seront ajoutés à la prochaine version ;

  • s'il y a un bogue fatal dans une version, nous publierons une nouvelle version aussitôt que possible. Nous apprécions que les autres éditeurs fassent la même chose.

2-1-2-4. Politique de publication : aucun bogue connu dans les versions

Nous mettons beaucoup d'efforts et de temps à la publication de version sans bogue. À notre connaissance, nous n'avons jamais publié une version de MySQL qui contienne un bogue fatal connu et reproductible.

Un bogue fatal est un problème qui fait planter MySQL en utilisation normale, fournit des réponses erronées à des requêtes classiques, ou a des problèmes de sécurité.

Nous documentons tous les problèmes ouverts, bogues et tout ce qui dépend des choix de conception. Voir Section 1.5.7, « Erreurs connues, et limitations de MySQL »1.5.7. Erreurs connues, et limitations de MySQL.

Nous avons pour but de corriger tout ce qui peut être corrigé, sans risquer la stabilité des versions de MySQL. Dans certains cas, cela signifie que nous pouvons corriger une erreur dans la version de développement, mais pas dans la version stable. Naturellement, nous documentons ces problèmes, pour que les utilisateurs soient avertis.

Voici une description de notre processus de publication :

  • nous surveillons les bogues sur les listes de support utilisateur, les listes externes et la base de données de bogues sur le site http://bugs.mysql.com/ ;

  • tous les bogues rapportés pour les versions en production entrent dans la base de données des bogues ;

  • lorsque nous corrigeons un bogue, nous essayons de réaliser un cas de test, que nous incluons dans notre système de tests, pour nous assurer que le bogue ne reviendra jamais (environ 90 % des bogues ont des cas de tests) ;

  • nous créons aussi des cas de test pour toutes les nouvelles fonctionnalités que nous voulons ajouter à MySQL ;

  • avant de commencer à compiler une nouvelle version de MySQL, nous nous assurons que tous les bogues reproductibles pour les versions anciennes (3.23.x, 4.0.x, etc.) sont corrigés. Si le bogue ne peut être corrigé (pour des raisons de choix de conception), nous le documentons dans le manuel. Voir Section 1.5.7, « Erreurs connues, et limitations de MySQL »1.5.7. Erreurs connues, et limitations de MySQL ;

  • nous compilons MySQL sur toutes les plates-formes pour lesquelles nous distribuons des paquets binaires (plus de 15 plates-formes à ce jour), et nous exécutons notre suite de tests et notre suite de performance sur chacune d'entre elles ;

  • nous ne publions pas un paquet binaire sur une plate-forme pour laquelle la suite de test ou de performance échoue. Si c'est une erreur générale, nous la corrigeons, et nous recommençons les tests sur toutes les plates-formes, à partir de zéro ;

  • si nous recevons, durant le temps de compilation et de tests qui peut prendre deux à trois jours, un rapport de bogues concernant un bogue fatal (par exemple, un bogue qui crée un coredump), nous le corrigeons, et nous recommençons le processus de tests ;

  • après avoir publié les paquets binaires sur http://www.mysql.com/, nous envoyons une annonce par email aux listes de diffusion. Voir Section 1.4.1.1, « Les listes de diffusion de MySQL »1.4.1.1. Les listes de diffusion de MySQL. Le message d'annonce contient une liste de tous les changements de la version, et de tous les bogues connus. La section des problèmes connus, 'known problems', dans les notes de publications n'a été utilisée que dans quelques versions ;

  • pour donner rapidement accès aux dernières fonctionnalités de MySQL, nous réalisons une publication de MySQL toutes les quatre à cinq semaines. http://downloads.mysql.com/snapshots.php ;

  • si, après une publication, nous recevons des rapports de bogues qui prouvent qu'il y a, malgré tout, un bogue critique dans une version spécifique à une plate-forme, nous le corrigeons rapidement, et nous annonçons une version 'a' pour la plate-forme. Grâce à notre large communauté d'utilisateurs, les problèmes sont trouvés rapidement ;

  • nos résultats de bonne publication sont excellents. Dans les dernières 150 versions, nous avons dû reprendre la compilation moins de 10 fois (dans trois des cas, le bogue était dû à glibc sur l'une de nos machines de tests, qu'il a été difficile de trouver.

2-1-2-5. Binaires compilés par MySQL AB

MySQL AB, propose un jeu de distributions binaires de MySQL qui sont compilées sur nos machines, ou les machines auxquelles nos clients nous ont gracieusement donné accès.

En plus des versions binaires adaptées à chaque plate-forme, (Voir Section 2.2, « Installation standard rapide de MySQL »2.2. Installation standard rapide de MySQL.), nous proposons aussi des distributions binaires au format .tar.gz.

Pour les distributions Windows, voyez Section 2.2.1, « Installer MySQL sous Windows »2.2.1. Installer MySQL sous Windows.

Ces distributions sont générées avec le script Build-tools/Do-compile qui compile le code source, et crée l'archive tar.gz en utilisant le script scripts/make_binary_distribution.

Ces archives sont configurées et compilées avec les options suivantes. Cette information peut aussi être obtenue en lisant les variables COMP_ENV_INFO et CONFIGURE_LINE dans le script bin/mysqlbug, disponible dans toutes les distributions binaires tar.

Les programmes suivants ont été compilés par les équipes de MySQL AB :

  • Linux 2.4.xx x86 avec gcc 2.95.3 :

    CFLAGS="-O2 -mcpu=pentiumpro" CXX=gcc CXXFLAGS="-O2 -mcpu=pentiumpro -felide-constructors" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --enable-assembler --disable-shared --with-client-ldflags=-all-static --with-mysqld-ldflags=-all-static ;

  • Linux 2.4.xx Intel Itanium 2 avec ecc (Intel C++ Itanium Compiler 7.0) :

    CC=ecc CFLAGS="-O2 -tpp2 -ip -nolib_inline" CXX=ecc CXXFLAGS="-O2 -tpp2 -ip -nolib_inline" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile ;

  • Linux 2.4.xx Intel Itanium avec ecc (Intel C++ Itanium Compiler 7.0) :

    CC=ecc CFLAGS=-tpp1 CXX=ecc CXXFLAGS=-tpp1 ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile ;

  • Linux 2.4.xx alpha avec ccc (Compaq C V6.2-505 / Compaq C++ V6.3-006) :

    CC=ccc CFLAGS="-fast -arch generic" CXX=cxx CXXFLAGS="-fast -arch generic -noexceptions -nortti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-mysqld-ldflags=-non_shared --with-client-ldflags=-non_shared --disable-shared ;

  • Linux 2.x.xx ppc avec gcc 2.95.4 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared --with-embedded-server --with-innodb ;

  • Linux 2.4.xx s390 avec gcc 2.95.3 :

    CFLAGS="-O2" CXX=gcc CXXFLAGS="-O2 -felide-constructors" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared --with-client-ldflags=-all-static --with-mysqld-ldflags=-all-static ;

  • Linux 2.4.xx x86_64 (AMD64) avec gcc 3.2.1 :

    CXX=gcc ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared ;

  • Sun Solaris 8 x86 avec gcc 3.2.3 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared --with-innodb ;

  • Sun Solaris 8 SPARC avec gcc 3.2 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --enable-assembler --with-named-z-libs=no --with-named-curses-libs=-lcurses --disable-shared ;

  • Sun Solaris 8 SPARC 64-bit avec gcc 3.2 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -m64 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -m64 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --enable-assembler --with-named-z-libs=no --with-named-curses-libs=-lcurses --disable-shared ;

  • Sun Solaris 9 SPARC avec gcc 2.95.3 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --enable-assembler --with-named-curses-libs=-lcurses --disable-shared ;

  • Sun Solaris 9 SPARC avec cc-5.0 (Sun Forte 5.0) :

    CC=cc-5.0 CXX=CC ASFLAGS="-xarch=v9" CFLAGS="-Xa -xstrconst -mt -D_FORTEC_ -xarch=v9" CXXFLAGS="-noex -mt -D_FORTEC_ -xarch=v9" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --enable-assembler --with-named-z-libs=no --enable-thread-safe-client --disable-shared ;

  • IBM AIX 4.3.2 ppc avec gcc 3.2.3 :

    CFLAGS="-O2 -mcpu=powerpc -Wa,-many " CXX=gcc CXXFLAGS="-O2 -mcpu=powerpc -Wa,-many -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-named-z-libs=no --disable-shared ;

  • IBM AIX 4.3.3 ppc avec xlC_r (IBM Visual Age C/C++ 6.0) :

    CC=xlc_r CFLAGS="-ma -O2 -qstrict -qoptimize=2 -qmaxmem=8192" CXX=xlC_r CXXFLAGS ="-ma -O2 -qstrict -qoptimize=2 -qmaxmem=8192" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-named-z-libs=no --disable-shared --with-innodb ;

  • IBM AIX 5.1.0 ppc avec gcc 3.3 :

    CFLAGS="-O2 -mcpu=powerpc -Wa,-many" CXX=gcc CXXFLAGS="-O2 -mcpu=powerpc -Wa,-many -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --with-server-suffix="-pro" --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-named-z-libs=no --disable-shared ;

  • IBM AIX 5.2.0 ppc avec xlC_r (IBM Visual Age C/C++ 6.0) :

    CC=xlc_r CFLAGS="-ma -O2 -qstrict -qoptimize=2 -qmaxmem=8192" CXX=xlC_r CXXFLAGS="-ma -O2 -qstrict -qoptimize=2 -qmaxmem=8192" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-named-z-libs=no --disable-shared --with-embedded-server --with-innodb ;

  • HP-UX 10.20 pa-risc1.1 avec gcc 3.1 :

    CFLAGS="-DHPUX -I/opt/dce/include -O3 -fPIC" CXX=gcc CXXFLAGS="-DHPUX -I/opt/dce /include -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti -O3 -fPIC" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-pthread --with-named-thread-libs=-ldce --with-lib-ccflags=-fPIC --disable-shared ;

  • HP-UX 11.00 pa-risc avec aCC (HP ANSI C++ B3910B A.03.50) :

    CC=cc CXX=aCC CFLAGS=+DAportable CXXFLAGS=+DAportable ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared --with-embedded-server --with-innodb ;

  • HP-UX 11.11 pa-risc2.0 64bit avec aCC (HP ANSI C++ B3910B A.03.33) :

    CC=cc CXX=aCC CFLAGS=+DD64 CXXFLAGS=+DD64 ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared ;

  • HP-UX 11.11 pa-risc2.0 32bit avec aCC (HP ANSI C++ B3910B A.03.33) :

    CC=cc CXX=aCC CFLAGS="+DAportable" CXXFLAGS="+DAportable" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared --with-innodb ;

  • HP-UX 11.22 ia64 64bit avec aCC (HP aC++/ANSI C B3910B A.05.50) :

    CC=cc CXX=aCC CFLAGS="+DD64 +DSitanium2" CXXFLAGS="+DD64 +DSitanium2" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared --with-embedded-server --with-innodb ;

  • Apple Mac OS X 10.2 powerpc avec gcc 3.1 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared ;

  • FreeBSD 4.7 i386 avec gcc 2.95.4 :

    CFLAGS=-DHAVE_BROKEN_REALPATH ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --enable-assembler --with-named-z-libs=not-used --disable-shared ;

  • FreeBSD 4.7 i386 avec LinuxThreads et gcc 2.95.4 :

    CFLAGS="-DHAVE_BROKEN_REALPATH -D__USE_UNIX98 -D_REENTRANT -D_THREAD_SAFE -I/usr/local/include/pthread/linuxthreads" CXXFLAGS="-DHAVE_BROKEN_REALPATH -D__USE_UNIX98 -D_REENTRANT -D_THREAD_SAFE -I/usr/local/include/pthread/linuxthreads" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --enable-assembler --with-named-thread-libs="-DHAVE_GLIBC2_STYLE_GETHOSTBYNAME_R -D_THREAD_SAFE -I /usr/local/include/pthread/linuxthreads -L/usr/local/lib -llthread -llgcc_r" --disable-shared --with-embedded-server --with-innodb ;

  • QNX Neutrino 6.2.1 i386 avec gcc 2.95.3qnx-nto 20010315 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared.

Les paquets binaires suivants sont compilés sur des systèmes que des tiers prêtent gracieusement à MySQL AB. Notez que ces paquets sont fournis gracieusement. Comme MySQL AB n'a pas le contrôle complet sur ces systèmes, nous ne pouvons proposer qu'un support limité :

  • SCO Unix 3.2v5.0.6 i386 avec gcc 2.95.3 :

    CFLAGS="-O3 -mpentium" LDFLAGS=-static CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -mpentium -felide-constructors" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-named-z-libs=no --enable-thread-safe-client --disable-shared ;

  • SCO OpenUnix 8.0.0 i386 avec CC 3.2 :

    CC=cc CFLAGS="-O" CXX=CC ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-named-z-libs=no --enable-thread-safe-client --disable-shared ;

  • Compaq Tru64 OSF/1 V5.1 732 alpha avec cc/cxx (Compaq C V6.3-029i / DIGITAL C++ V6.1-027) :

    CC="cc -pthread" CFLAGS="-O4 -ansi_alias -ansi_args -fast -inline speed -speculate all" CXX="cxx -pthread" CXXFLAGS="-O4 -ansi_alias -fast -inline speed -speculate all -noexceptions -nortti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --with-prefix=/usr/local/mysql --with-named-thread-libs="-lpthread -lmach -lexc -lc" --disable-shared --with-mysqld-ldflags=-all-static ;

  • SGI Irix 6.5 IP32 avec gcc 3.0.1 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared ;

  • FreeBSD/sparc64 5.0 avec gcc 3.2.1 :

    CFLAGS=-DHAVE_BROKEN_REALPATH ./configure --prefix=/usr/local/mysql --localstatedir=/usr/local/mysql/data --libexecdir=/usr/local/mysql/bin --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --disable-shared --with-innodb.

Les options suivantes de compilations ont été utilisées pour les paquets binaires de MySQL, qui étaient fournis auparavant. Ces paquets ne sont plus mis à jour, mais les options de compilation sont conservées ici pour mémoire.

  • Linux 2.2.xx SPARC avec egcs 1.1.2 :

    CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client --enable-local-infile --enable-assembler --disable-shared ;

  • Linux 2.2.x avec x686 avec gcc 2.95.2 :

    CFLAGS="-O3 -mpentiumpro" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -mpentiumpro -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --enable-assembler --with-mysqld-ldflags=-all-static --disable-shared --with-extra-charsets=complex ;

  • SunOS 4.1.4 2 sun4c avec gcc 2.7.2.1 :

    CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -felide-constructors" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --disable-shared --with-extra-charsets=complex --enable-assembler ;

  • SunOS 5.5.1 (et plus récents) sun4u avec egcs 1.0.3a or 2.90.27 or gcc 2.95.2 et plus récents :

    CC=gcc CFLAGS="-O3" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-low-memory --with-extra-charsets=complex --enable-assembler ;

  • SunOS 5.6 i86pc avec gcc 2.8.1 :

    CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-low-memory --with-extra-charsets=complex ;

  • BSDI BSD/OS 3.1 i386 avec gcc 2.7.2.1 :

    CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS=-O ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex ;

  • BSDI BSD/OS 2.1 i386 avec gcc 2.7.2 :

    CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex ;

  • AIX 2 4 avec gcc 2.7.2.2 :

    CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-extra-charsets=complex.

Si vous avez des options plus optimales pour l'une des configurations précédemment listées, vous pouvez toujours nous en faire part sur la liste de distribution des développeurs. Voir Section 1.4.1.1, « Les listes de diffusion de MySQL »1.4.1.1. Les listes de diffusion de MySQL.

Les distributions RPM antérieures à la version 3.22 de MySQL sont fournies par nos utilisateurs. À partir de la version 3.22, les RPM sont générés par nous chez MySQL AB.

Si vous voulez compiler une version de débogage de MySQL, vous devez ajouter --with-debug ou --with-debug=full aux lignes de configuration précédentes et effacer les options -fomit-frame-pointer.

2-1-3. Comment obtenir MySQL ?

Visitez le site de MySQL (http://www.mysql.com/) pour des informations à propos de la version courante et les instructions de téléchargement.

Notre miroir principal est situé sur http://mirrors.sunsite.dk/mysql/.

Pour une liste complète et à jour des miroirs web/téléchargement de MySQL, voyez http://www.mysql.com/downloads/mirrors.html. Vous trouverez là des informations à propos des futurs miroirs et de quoi nous informer de la non-validité de l'un d'entre eux.

2-1-4. Vérifier l'intégrité des paquets avec MD5 ou GnuPG

Une fois que vous avez téléchargé le paquet MySQL qui vous convient, et avant de l'installer, vous devriez vous assurer qu'il est intact, et n'a pas été altéré.

MySQL AB propose deux moyens de vérifier l'intégrité :

  • signatures MD5 ;

  • signatures chiffrées avec GnuPG, GNU Privacy Guard ;

  • pour les paquets RPM, le mécanisme de vérification d'intégrité intégré.

Les sections suivantes décrivent comment utiliser ces méthodes.

Dans le cas où vous vous apercevez que la somme de contrôle MD5 checksum ou la signature GPG ne correspond pas, essayez de télécharger à nouveau le même paquet, éventuellement depuis un autre miroir. Si vous échouez plusieurs fois à vérifier l'intégrité du paquet, faites-nous part de votre problème, en incluant le nom complet du paquet désiré, et les sites de téléchargement que vous avez utilisés. Envoyez-nous un courriel à l'adresse <> ou <>.

2-1-4-1. Vérifier la signature MD5

Une fois que vous avez téléchargé le paquet, vous devez vérifier si la somme de contrôle MD5 correspond à celle qui est disponible sur le site de MySQL. Chaque paquet a une somme de contrôle individuelle, que vous pouvez obtenir avec la commande suivante :

 
Sélectionnez
shell> md5sum <paquet>

Exemple :

 
Sélectionnez
shell> md5sum mysql-standard-4.0.17-pc-linux-i686.tar.gz
60f5fe969d61c8f82e4f7f62657e1f06
                mysql-standard-4.0.17-pc-linux-i686.tar.gz

Ainsi, vous devez vérifier si la somme de contrôle résultante correspond à celle qui est imprimée sur la page de téléchargement, en dessous du paquet téléchargé.

Notez que tous les systèmes d'exploitation ne supportent pas la commande md5sum : sur certains, elle s'appelle simplement md5, sur d'autres, elle n'est pas du tout disponible. Sur Linux, elle a fait partie des utilitaires texte GNU (GNU Text Utilities), qui sont disponibles pour toute une gamme de plates-formes. Vous pouvez télécharger le code source sur le site http://www.gnu.org/software/textutils/. Si vous avez installé OpenSSL, vous pouvez utiliser la commande openssl md5 <paquet> à la place. Une implémentation DOS/Windows de la commande md5 est disponible sur le site http://www.fourmilab.ch/md5/.

2-1-4-2. Vérification de la signature avec GnuPG

Une méthode plus sûre pour vérifier l'intégrité d'un paquet est d'utiliser la signature GnuPG. C'est une méthode plus sûre que le MD5, mais elle requiert un peu plus de travail.

Depuis MySQL 4.0.10 (février 2003), MySQL AB utilise GNU Privacy Guard (GnuPG), une alternative Open Source du très connu Pretty Good Privacy (PGP) par Phil Zimmermann. Voir http://www.gnupg.org/. La plupart des distributions Linux disposent d'une version de GnuPG installée par défaut. Pour plus de détails sur OpenPGP, voir http://www.openpgp.org/.

Pour vérifier la signature d'un paquet spécifique, vous devez obtenir en premier lieu une copie de la clé publique GPG. Vous pouvez soit la copier/coller directement depuis ce manuel, ou la demander sur le serveur http://www.keyserver.net/.

 
Sélectionnez
Key ID:
pub  1024D/5072E1F5 2003-02-03
     MySQL Package signing key (www.mysql.com) <build@mysql.com>
Fingerprint: A4A9 4068 76FC BD3C 4567  70C8 8C71 8D3B 5072 E1F5

Public Key (ASCII-armored):

-----BEGIN PGP PUBLIC KEY BLOCK-----
Version: GnuPG v1.0.6 (GNU/Linux)
Comment: For info see http://www.gnupg.org

mQGiBD4+owwRBAC14GIfUfCyEDSIePvEW3SAFUdJBtoQHH/nJKZyQT7h9bPlUWC3
RODjQReyCITRrdwyrKUGku2FmeVGwn2u2WmDMNABLnpprWPkBdCk96+OmSLN9brZ
fw2vOUgCmYv2hW0hyDHuvYlQA/BThQoADgj8AW6/0Lo7V1W9/8VuHP0gQwCgvzV3
BqOxRznNCRCRxAuAuVztHRcEAJooQK1+iSiunZMYD1WufeXfshc57S/+yeJkegNW
hxwR9pRWVArNYJdDRT+rf2RUe3vpquKNQU/hnEIUHJRQqYHo8gTxvxXNQc7fJYLV
K2HtkrPbP72vwsEKMYhhr0eKCbtLGfls9krjJ6sBgACyP/Vb7hiPwxh6rDZ7ITnE
kYpXBACmWpP8NJTkamEnPCia2ZoOHODANwpUkP43I7jsDmgtobZX9qnrAXw+uNDI
QJEXM6FSbi0LLtZciNlYsafwAPEOMDKpMqAK6IyisNtPvaLd8lH0bPAnWqcyefep
rv0sxxqUEMcM3o7wwgfN83POkDasDbs3pjwPhxvhz6//62zQJ7Q7TXlTUUwgUGFj
a2FnZSBzaWduaW5nIGtleSAod3d3Lm15c3FsLmNvbSkgPGJ1aWxkQG15c3FsLmNv
bT6IXQQTEQIAHQUCPj6jDAUJCWYBgAULBwoDBAMVAwIDFgIBAheAAAoJEIxxjTtQ
cuH1cY4AnilUwTXn8MatQOiG0a/bPxrvK/gCAJ4oinSNZRYTnblChwFaazt7PF3q
zIhMBBMRAgAMBQI+PqPRBYMJZgC7AAoJEElQ4SqycpHyJOEAn1mxHijft00bKXvu
cSo/pECUmppiAJ41M9MRVj5VcdH/KN/KjRtW6tHFPYhMBBMRAgAMBQI+QoIDBYMJ
YiKJAAoJELb1zU3GuiQ/lpEAoIhpp6BozKI8p6eaabzF5MlJH58pAKCu/ROofK8J
Eg2aLos+5zEYrB/LsrkCDQQ+PqMdEAgA7+GJfxbMdY4wslPnjH9rF4N2qfWsEN/l
xaZoJYc3a6M02WCnHl6ahT2/tBK2w1QI4YFteR47gCvtgb6O1JHffOo2HfLmRDRi
Rjd1DTCHqeyX7CHhcghj/dNRlW2Z0l5QFEcmV9U0Vhp3aFfWC4Ujfs3LU+hkAWzE
7zaD5cH9J7yv/6xuZVw411x0h4UqsTcWMu0iM1BzELqX1DY7LwoPEb/O9Rkbf4fm
Le11EzIaCa4PqARXQZc4dhSinMt6K3X4BrRsKTfozBu74F47D8Ilbf5vSYHbuE5p
/1oIDznkg/p8kW+3FxuWrycciqFTcNz215yyX39LXFnlLzKUb/F5GwADBQf+Lwqq
a8CGrRfsOAJxim63CHfty5mUc5rUSnTslGYEIOCR1BeQauyPZbPDsDD9MZ1ZaSaf
anFvwFG6Llx9xkU7tzq+vKLoWkm4u5xf3vn55VjnSd1aQ9eQnUcXiL4cnBGoTbOW
I39EcyzgslzBdC++MPjcQTcA7p6JUVsP6oAB3FQWg54tuUo0Ec8bsM8b3Ev42Lmu
QT5NdKHGwHsXTPtl0klk4bQk4OajHsiy1BMahpT27jWjJlMiJc+IWJ0mghkKHt92
6s/ymfdf5HkdQ1cyvsz5tryVI3Fx78XeSYfQvuuwqp2H139pXGEkg0n6KdUOetdZ
Whe70YGNPw1yjWJT1IhMBBgRAgAMBQI+PqMdBQkJZgGAAAoJEIxxjTtQcuH17p4A
n3r1QpVC9yhnW2cSAjq+kr72GX0eAJ4295kl6NxYEuFApmr1+0uUq/SlsQ==
=YJkx
-----END PGP PUBLIC KEY BLOCK-----

Vous pouvez importer cette clé dans votre trousseau de clés publiques GPG avec la commande gpg --import. Par exemple, si vous avez sauvé la clé dans un fichier appelé mysql_pubkey.asc, la commande d'importation est :

 
Sélectionnez
shell> gpg --import mysql_pubkey.asc

Voyez la documentation GPG pour plus de détails sur comment travailler avec les clés publiques.

Une fois que vous avez téléchargé et importé la clé publique, vous pouvez télécharger le paquet MySQL et la signature qui lui est associée, sur la même page. Le fichier de signature a pour extension .asc. Par exemple :

Fichier de distribution Linux mysql-standard-4.0.17-pc-linux-i686.tar.gz
Fichier de signature mysql-standard-4.0.17-pc-linux-i686.tar.gz.asc

Assurez-vous que les deux fichiers sont stockés dans le même dossier, puis exécutez la commande suivante pour vérifier la signature du fichier :

 
Sélectionnez
shell> gpg --verify <package>.asc

Exemple :

 
Sélectionnez
shell> gpg --verify mysql-standard-4.0.17-pc-linux-i686.tar.gz.asc
gpg: Warning: using insecure memory!
gpg: Signature made Mon 03 Feb 2003 08:50:39 PM MET
using DSA key ID 5072E1F5
gpg: Good signature from
     "MySQL Package signing key (www.mysql.com) <build@mysql.com>"

La mention « Good signature » (bonne signature) indique que le paquet est correct.

2-1-4-3. Contrôle d'intégrité avec RPM

Pour les paquets RPM, il n'y a pas de signature séparée : les paquets RPM disposent d'une signature GPG intégrée, et d'une somme de contrôle MD5. Vous pouvez les vérifier avec la commande suivante :

 
Sélectionnez
shell> rpm --checksig package_name.rpm

Exemple :

 
Sélectionnez
shell> rpm --checksig MySQL-server-4.0.10-0.i386.rpm
MySQL-server-4.0.10-0.i386.rpm: md5 gpg OK

Note : si vous utilisez RPM 4.1 et qu'il se plaint que (GPG) NOT OK (MISSING KEYS: GPG#5072e1f5) (même si vous l'avez importé dans votre trousseau de clés), vous devez alors importer la clé dans votre trousseau RPM d'abord. RPM 4.1 n'utilise pas votre trousseau de clés GPG (ni GPG lui-même), car il entretient son propre trousseau de clés (car c'est une application de niveau système, et que le trousseau de clé est spécifique à chaque utilisateur). Pour importer la clé publique mysql_pubkey.asc MySQL dans votre trousseau de clés RPM, utilisez la commande suivante :

 
Sélectionnez
shell> rpm --import mysql_pubkey.asc

2-1-5. Dispositions d'installation

Cette section décrit les répertoires par défaut créés en installant les distributions binaires et les distributions de sources.

Sous Windows, le dossier d'installation par défaut est C:\mysql, qui a la structure suivante :

Dossier Contenu du dossier
bin Clients et serveur mysqld
data Fichiers de log et bases de données
Docs Documentation
examples Programmes d'exemple et scripts
include Fichiers d'inclusion (entêtes)
lib Bibliothèques
scripts Utilitaires
share Fichiers de messages d'erreur

Les installations créées sur les distributions Linux RPM placent les fichiers dans les sous-dossiers suivants :

Dossier Contenu du dossier
/usr/bin Programmes clients
/usr/sbin serveur mysqld
/var/lib/mysql Fichiers de log et bases de données
/usr/share/doc/packages Documentation
include Fichiers d'inclusion (entêtes)
lib Bibliothèques
/usr/share/mysql Fichiers de messages d'erreur et jeux de caractères
sql-bench Suites de tests

Sous Unix, une archive tar avec la distribution binaire s'installe en la désarchivant dans le dossier d'installation que vous voulez (typiquement le dossier /usr/local/mysql) et crée les dossiers suivants au même endroit :

Dossier Contenu du dossier
bin Clients et serveur mysqld
data Fichiers de log et bases de données
docs Documentation, historique
include Fichiers d'inclusion (entêtes)
lib Bibliothèques
scripts mysql_install_db
share/mysql Fichiers de messages d'erreur
sql-bench Suites de tests

Une distribution source est installée après compilation. Par défaut, les étapes d'installation installent les fichiers dans /usr/local, dans les sous-dossiers suivants :

Dossier Contenu du dossier
bin Programmes clients et scripts
include/mysql Fichiers d'inclusion (entêtes)
info Documentation
lib/mysql Bibliothèques
libexec The serveur mysqld
share/mysql Fichiers de messages d'erreur
sql-bench Suites de tests
var Fichiers de log et bases de données

Dans le répertoire d'installation, les dispositions d'une installation des sources diffèrent d'une installation binaire des façons suivantes :

  • le serveur mysqld est installé dans le répertoire libexec plutôt que dans le répertoire bin ;

  • le répertoire des données est var plutôt que data ;

  • mysql_install_db est installé dans le répertoire /usr/local/bin plutôt que dans /usr/local/mysql/scripts ;

  • le répertoire des fichier d'entête et les répertoires des bibliothèques sont include/mysql et lib/mysql au lieu de include et lib.

Vous pouvez créer votre propre installation binaire à partir d'une distribution de sources compilées en exécutant le script scripts/make_binary_distribution.

2-2. Installation standard rapide de MySQL

Cette section couvre l'installation de MySQL sur les plates-formes pour lesquelles nous offrons un système d'installation spécifique. Cela s'appelle aussi une installation binaire. Toutefois, des installations binaires sont disponibles pour de nombreuses autres plates-formes. Voyez Section 2.3, « Installer MySQL sur d'autres systèmes type Linux »2.3. Installer MySQL sur d'autres systèmes type Linux pour des instructions génériques, qui s'appliqueront aussi à ces plates-formes.

Voyez Section 2.1, « Notes générales à propos de l'installation »2.1. Notes générales à propos de l'installation pour plus d'informations sur les autres distributions binaires qui sont disponibles, et comment les obtenir.

2-2-1. Installer MySQL sous Windows

Le processus d'installation de MySQL sous Windows est le suivant :

  1. Installez la distribution ;

  2. Configurez un fichier d'options si nécessaire ;

  3. Sélectionnez un serveur à utiliser ;

  4. Lancez le serveur ;

  5. Assignez des mots de passe aux comptes MySQL initiaux.

MySQL pour Windows est disponible en deux formats :

  • la distribution binaire, qui contient un programme d'installation, qui se charge de placer tout ce qui est nécessaire ;

  • la distribution source, qui contient tout le code et les fichiers de support pour compiler les exécutables avec VC++ 6.0.

En général, vous devriez utiliser la distribution binaire. Elle est plus facile à installer, et vous n'avez besoin d'aucun autre outil pour faire fonctionner MySQL.

Cette section décrit comment installer MySQL sur Windows en utilisant la distribution binaire. Pour installer une distribution source, voyez Section 2.4.6, « La distribution source Windows »2.4.6. La distribution source Windows.

2-2-1-1. Prérequis système sur Windows

Pour utiliser MySQL sur Windows, vous avez besoin de :

2-2-2. Choisir un paquet d'installation

Depuis MySQL 4.1.5, il y a trois paquets d'installation à choisir avant d'installer MySQL sur Windows. Les paquets sont les suivants :

  • The Essentials Package : ce paquet porte un nom du type mysql-essential-4.1.9-win32.msi et contient le minimum de fichiers nécessaires pour installer MySQL sur Windows, y compris l'assistant de configuration. Ce paquet n'inclut pas de composants optionnels tels que le serveur embarqué ou la suite de performance ;

  • The Complete Package : ce paquet porte un nom du type mysql-4.1.9-win32.zip et contient tous les fichiers nécessaires pour créer une installation Windows complète, y compris l'assistant de configuration. Ce paquet inclut les composants optionnels tels que le serveur embarqué et la suite de performances ;

  • The Noinstall Archive : ce paquet porte un nom du type mysql-noinstall-4.1.9-win32.zip et contient tous les fichiers du paquet Complete Package, à l'exception de l'assistant de configuration. Ce paquet n'inclut pas l'installeur automatique, et doit être manuellement installé et configuré.

Le paquet Essentials Package est recommandé pour la plupart des utilisateurs.

Votre choix de paquet d'installation affecte le processus d'installation. Si vous choisissez les paquets Essentials Package ou Complete Packages, voyez Section 2.2.3, « Installer MySQL avec l'assistant automatique »2.2.3. Installer MySQL avec l'assistant automatique. Si vous choisissez l'installation de MySQL avec le paquet Noinstall Archive, voyez Section 2.2.6, « Installer MySQL à partir d'une archive ZIP sans assistant »2.2.6. Installer MySQL à partir d'une archive ZIP sans assistant.

2-2-3. Installer MySQL avec l'assistant automatique

Depuis MySQL 4.1.5, les utilisateurs peuvent utiliser les nouveaux assistants MySQL Installation Wizard et MySQL Configuration Wizard pour installer MySQL sur Windows. MySQL Installation Wizard et MySQL Configuration Wizard sont conçus pour installer et configurer MySQL pour qu'un nouvel utilisateur puisse immédiatement commencer à utiliser MySQL.

MySQL Installation Wizard et MySQL Configuration Wizard sont disponibles parmi les paquets d'installation essentiels et complets : ils sont recommandés pour la plupart des installations standard de MySQL. Les exceptions sont les utilisateurs qui ont besoin de plusieurs instances de serveurs MySQL sur un serveur, et des utilisateurs experts qui veulent avoir le contrôle de leur configuration.

Si vous installez une version de MySQL antérieure à la version 4.1.5, suivez les instructions d'installation de MySQL à partir des paquets Noinstall. Voir Section 2.2.6, « Installer MySQL à partir d'une archive ZIP sans assistant »2.2.6. Installer MySQL à partir d'une archive ZIP sans assistant.

2-2-4. Installation de MySQL avec l'assistant

2-2-4-1. Introduction

L'assistant d'installation MySQL est un nouvel installeur pour le serveur MySQL, qui utilise les dernières technologies de Microsoft Windows. L'assistant d'installation de MySQL, combiné à l'assistant de configuration MySQL, permet à l'utilisateur d'installer et de configurer un serveur MySQL prêt à l'emploi dès son installation.

L'assistant d'installation MySQL est l'installeur standard de toutes les distributions MySQL à partir de la version 4.1.5. Les utilisateurs des anciennes versions doivent faire l'installation manuellement, en éteignant le serveur, supprimant leur installation existante avant d'installer la nouvelle version. Voyez la section Section 2.2.4.7, « Mise à jour de MySQL »2.2.4.7. Mise à jour de MySQL pour plus d'informations sur la mise à jour depuis les anciennes versions.

Microsoft a inclus une version améliorée de leur Microsoft Windows Installer (MSI) dans les versions récentes de Windows. L'utilisation de MSI est devenue le standard de fait pour les applications sur Windows 2000, Windows XP et Windows Server 2003. L'assistant d'installation MySQL utilise cette technologie pour améliorer et simplifier le processus d'installation.

Le Microsoft Windows Installer Engine a été mis à jour avec la version Windows XP; ceux qui utilisent une version antérieure de Windows peuvent se reporter à cet article de la Microsoft Knowledge Base pour plus d'informations sur la mise à jour de Windows Installer Engine.

De plus, Microsoft a introduit le WiX (Windows Installer XML) récemment. C'est le premier projet open source de Microsoft qui soit recommandé. Nous sommes passés à WiX, car c'est un projet open source, et qu'il nous permet de gérer entièrement le processus d'installation sur Windows de manière souple, via des scripts.

L'amélioration de l'assistant d'installation de MySQL dépend du support et des rapports que les utilisateurs comme vous font. Si vous trouvez que l'assistant d'installation MySQL manque de certaines fonctionnalités vitales, ou si vous rencontrez un bogue, utilisez notre système de rapport de bogues pour demander une nouvelle fonctionnalité ou une correction de problème.

2-2-4-2. Télécharger et lancer l'assistant d'installation MySQL

Les paquets d'installation du serveur MySQL sont disponibles au téléchargement sur le site http://dev.mysql.com/downloads/. Si le paquet que vous téléchargez est une archive Zip, il faudra commencer par décompresser cette archive.

Le processus de lancement de l'assistant dépend du contenu du paquet d'installation que vous téléchargez. S'il existe un fichier setup.exe, faites un double-clic dessus pour le lancer. S'il y a un fichier .msi, faites un double-clic dessus pour lancer l'installation.

2-2-4-3. Choisir le type d'installation

Il y a trois types d'installations disponibles : le standard Typical, le complet Complete et le personnalisé Custom.

L'installation Typical installe le serveur MySQL, le client en ligne de commande mysql et les utilitaires de ligne de commande. Les utilitaires en ligne de commande incluent mysqldump, myisamchk et plusieurs autres outils pour vous aider à gérer le serveur MySQL.

L'installation Complete installe tous les composants du paquet d'installation. L'installation complète inclut des composants tels que les bibliothèques embarquées, les tests de performance, les scripts de support et la documentation.

L'installation personnalisée Custom vous donne le contrôle sur les composants que vous voulez installer, et le chemin de l'installation. Voyez Section 2.2.4.4, « Le dialogue d'installation personnalisée »2.2.4.4. Le dialogue d'installation personnalisée pour plus de détails sur ce type d'installation.

Si vous choisissez les installations Typical ou Complete et que vous cliquez sur le bouton Next, vous irez directement à l'écran de confirmation, et vous commencerez l'installation. Si vous choisissez l'installation Custom, le dialogue d'installation personnalisée s'affichera, tel que présenté dans Section 2.2.4.4, « Le dialogue d'installation personnalisée »2.2.4.4. Le dialogue d'installation personnalisée

2-2-4-4. Le dialogue d'installation personnalisée

Si vous voulez changer le nom du dossier d'installation ou installer un composant spécifique, il faut utiliser l'installation personnalisée Custom.

Tous les composants disponibles sont listés dans un arbre hiérarchisé à gauche du dialogue d'installation. Les composants qui ne seront pas installés auront une icône rouge X, et les composants qui sont déjà installés ont une icône grisée. Pour installer un nouveau composant, il faut cliquer sur l'icône du composant, et choisir une nouvelle option dans la liste déroulante qui apparaît.

Vous pouvez changer le chemin d'installation par défaut en cliquant sur le bouton Change... à droite du chemin d'installation affiché.

Après avoir fait le choix des composants à installer et du dossier d'installation, cliquez sur le bouton Next pour passer au dialogue de confirmation.

2-2-4-5. Le dialogue de confirmation

Une fois que vous avez choisi un type d'installation et que vous avez choisi tous vos composants à installer, vous passez au dialogue de confirmation. Le type d'installation et les options sont présentés pour que vous puissiez les vérifier.

Pour installer MySQL dès que vous êtes satisfait de vos choix, cliquez sur le bouton 'install'. Pour modifier vos options, cliquez sur le bouton 'Back'. Pour quitter l'assistant d'installation MySQL, cliquez sur le bouton 'Cancel'.

Une fois l'installation terminée, vous pouvez vous enregistrer sur le site Web de MySQL. L'enregistrement vous donne accès aux forums à l'URL forums.mysql.com, ainsi qu'aux rapports de bogues à l'URL bugs.mysql.com et à l'inscription des lettres d'informations. Le dernier écran de l'installeur fournit un résumé de l'opération, et vous donne l'occasion de lancer l'assistant de configuration de MySQL, qui vous servira à créer un fichier de configuration, à installer un service MySQL et à mettre en place les sécurités.

2-2-4-6. Modifications apportées par l'assistant d'installation MySQL

Une fois que vous avez cliqué sur le bouton d'installation, l'assistant d'installation MySQL commence le processus d'installation et s'assure que les modifications apportées à votre système sont celles que vous avez demandées.

Modifications du registre

L'assistant d'installation MySQL crée une clé dans le registre de Windows : HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\MySQL AB.

L'assistant d'installation MySQL crée une clé à partir du numéro de version majeur du serveur en cours d'installation, tel que MySQL Server 4.1. Elle contient deux valeurs, les chaînes Location et Version. La chaîne Location contient le chemin jusqu'au dossier d'installation. Dans une installation par défaut, elle contient C:\Program Files\MySQL\MySQL Server 4.1\. La chaîne Version contient le numéro de version. Par exemple, pour une installation de MySQL Server 4.1.5, la clé contient la valeur 4.1.5.

Les clés du registre servent aux outils externes pour identifier le dossier d'installation, évitant ainsi une recherche dans l'ensemble du disque dur pour déterminer le bon dossier. Les clés de registre ne sont pas obligatoires pour faire fonctionner le serveur, et lorsque vous faites une installation noinstall, ces clés ne sont pas créées.

Modification dans le menu de démarrage

L'assistant d'installation MySQL crée une nouvelle entrée dans le menu de démarrage de Windows, sous le nom commun de MySQL que vous avez installé. Par exemple, si vous installez MySQL 4.1, l'assistant d'installation MySQL crée une section MySQL Server 4.1.

Les éléments suivants sont créés dans ce menu :

  • MySQL Command Line Client : c'est un raccourci vers le client de ligne de commande mysql et il est configuré pour se connecter en tant que root. Le raccourci demande le mot de passe de root ;

  • MySQL Server Instance Config Wizard : ceci est un raccourci vers l'assistant de configuration MySQL. Utilisez ce raccourci pour configurer un nouveau serveur ou reconfigurer un serveur en fonctionnement ;

  • Documentation MySQL : ceci est un lien vers la documentation du serveur MySQL qui est stockée localement dans le dossier d'installation. Cette option n'est pas disponible lorsque le serveur est installé avec le paquet essential.

Modifications dans le système de fichiers

L'assistant d'installation MySQL installe le serveur MySQL dans le dossier C:\Program Files\MySQL\MySQL Server 4.1, où Program Files est le dossier par défaut pour les applications sur votre système et 4.1 est la version majeure du serveur. C'est l'emplacement recommandé pour le serveur MySQL, qui remplace le dossier précédent de c:\mysql.

Par défaut, toutes les applications MySQL sont stockées dans le dossier C:\Program Files\MySQL, où Program Files est le dossier pour les applications sur votre système Windows. Une installation typique de MySQL sur une machine ressemble à ceci :

 
Sélectionnez
C:\Program Files\MySQL\MySQL Server 4.1
C:\Program Files\MySQL\MySQL Server 5.0
C:\Program Files\MySQL\MySQL Administrator 1.0
C:\Program Files\MySQL\MySQL Query Browser 1.0

Cette approche rend plus simples la gestion et l'entretien des applications MySQL sur un système Windows.

2-2-4-7. Mise à jour de MySQL

Depuis MySQL 4.1.5, le nouvel assistant d'installation MySQL peut réaliser automatiquement des installations en exploitant des capacités de MSI. Cela signifie que vous n'avez pas à modifier l'ancienne installation manuellement, avant de faire une nouvelle installation. L'installeur se charge d'éteindre automatiquement le serveur et de le supprimer avant d'installer la nouvelle version.

Les mises à jour automatiques sont uniquement disponibles lors de la mise à jour entre deux installations qui ont le même numéro de version majeure et mineure. Par exemple, vous pouvez mettre à jour automatiquement le serveur depuis MySQL 4.1.5 vers MySQL 4.1.6, mais pas de MySQL 4.1 vers MySQL 5.0.

Si vous passez de version MySQL 4.1.4 ou plus ancienne à la version 4.1.5 ou plus récente, vous devez commencer par manuellement éteindre le serveur et supprimer l'ancienne installation avant de faire la mise à jour. Assurez-vous de sauver les bases de données avant de faire une telle mise à jour, pour que vous puissiez restaurer les données après la migration. Il est toujours recommandé de faire une sauvegarde des données avant de faire une mise à jour.

Voir Section 2.2.11, « Mettre à jour MySQL sous Windows »2.2.11. Mettre à jour MySQL sous Windows.

2-2-5. Utiliser l'assistant de configuration

2-2-5-1. Introduction

L'assistant de configuration MySQL vous aide dans le processus de configuration de votre serveur MySQL sous Windows. L'assistant de configuration MySQL crée un fichier my.ini personnalisé en vous posant différentes questions, et en enregistrant vos réponses dans un fichier my.ini modèle.

L'assistant de configuration MySQL est inclus avec le serveur MySQL depuis MySQL version 4.1.5, mais il est conçu pour fonctionner avec les versions 4.1 ou plus récentes. L'assistant de configuration MySQL est actuellement disponible uniquement pour Windows.

L'assistant de configuration MySQL est, pour l'essentiel, le résultat des retours que MySQL AB a reçu de nombreux utilisateurs depuis quelques années. Cependant, si vous pensez que ce logiciel manque de fonctionnalités importantes pour vous, ou si vous rencontrez un bogue, utilisez notre système MySQL Bug System pour demander une nouvelle fonctionnalité ou rapporter un problème.

2-2-5-2. Lancement de l'assistant de configuration MySQL

L'assistant de configuration MySQL est simplement lancé lorsque l'assistant d'installation MySQL se termine. Vous pouvez aussi lancer le l'assistant de configuration MySQL en cliquant sur l'élément du programme dans le menu démarrer.

De plus, vous pouvez vous rendre dans le dossier bin du dossier d'installation de MySQL pour lancer manuellement le programme MySQLInstanceConfig.exe.

2-2-5-3. Choisir une option d'entretien

Si l'assistant de configuration MySQL détecte un fichier my.ini, vous aurez l'option de reconfigurer votre serveur ou de supprimer cette instance du fichier my.ini, stopper et supprimer le serveur MySQL.

Pour reconfigurer un serveur existant, choisissez l'option Re-configure Instance et cliquez sur le bouton de suite. Votre fichier my.ini actuel sera renommé en mytimestamp.ini.bak, où timestamp est la date et l'heure où le fichier my.ini a été créé. Pour supprimer l'instance actuelle du serveur, choisissez l'option Remove Instance et cliquez sur le bouton Next.

Si vous choisissez l'option Remove Instance, vous passez à une fenêtre de confirmation. Cliquez sur le bouton d'exécution, et l'assistant de configuration MySQL va arrêter et supprimer le serveur MySQL, puis effacer le fichier my.ini. L'installation du serveur et le dossier de données data ne sont pas touchés.

Si vous choisissez l'option Re-configure Instance, vous passez au dialogue de Configuration du type où vous pouvez choisir le type d'installation à configurer.

2-2-5-4. Choisir un type de configuration

Lorsque vous lancez l'assistant de configuration MySQL pour une nouvelle installation ou que vous choisissez l'option Re-configure Instance pour une installation existante, vous passez au dialogue Configuration Type.

Il y a deux types de configuration disponibles : Detailed Configuration et Standard Configuration. L'option Standard Configuration sert aux nouveaux utilisateurs qui veulent lancer rapidement MySQL sans avoir à prendre beaucoup de décisions concernant la configuration du serveur. L'option Detailed Configuration sert pour les utilisateurs avancés qui veulent avoir le contrôle complet de leur configuration.

Si vous êtes nouveau avec MySQL et que vous voulez avoir un serveur configuré en mode utilisateur seul, la Standard Configuration devrait vous convenir. Choisir l'option Standard Configuration fait que l'assistant de configuration MySQL va effectuer toutes les configurations sauf Service Options et Security Options.

La Standard Configuration choisit des options qui peuvent être incompatibles avec les systèmes qui supportent déjà d'autres installations MySQL. Si vous avez une installation MySQL sur votre système en plus de celle que vous voulez configurer, il faut utiliser l'option Detailed Configuration.

Pour terminer la Standard Configuration, voyez les sections concernant les options de service et les options de sécurité, accessibles à Section 2.2.5.11, « Le dialogue d'options de service  »2.2.5.11. Le dialogue d'options de service et Section 2.2.5.12, « Le dialogue d'options de sécurité »2.2.5.12. Le dialogue d'options de sécurité.

2-2-5-5. Le dialogue de type de serveur

Il y a différents types de serveurs disponibles et ce type affecte les décisions prises par l'assistant de configuration MySQL en ce qui concerne la mémoire, le disque et l'utilisation du processeur.

  • Developer Machine : choisissez cette option pour installer MySQL pour une utilisation personnelle. L'assistant suppose qu'il y aura de nombreuses autres applications qui fonctionneront simultanément. Le serveur est configuré pour utiliser un minimum de ressources.

  • Server Machine : choisissez cette option pour un serveur, où MySQL fonctionne avec d'autres applications serveur, telles qu'un serveur FTP, email et web. Le serveur est configuré pour utiliser une portion raisonnable des ressources.

  • Dedicated MySQL Server Machine : choisissez ce type pour une machine qui est dédiée à MySQL. L'assistant suppose alors qu'aucune autre application ne fonctionne, et que le serveur peut occuper toutes les ressources disponibles.

2-2-5-6. Le dialogue d'utilisation des bases de données

Le dialogue Database Usage vous permet d'indiquer les moteurs de tables que vous voulez utiliser lorsque vous créez les tables MySQL. Les options que vous choisissez alors déterminent si le moteur InnoDB est disponible, et quel pourcentage des ressources du serveur sont disponibles pour ce moteur.

  • Multifunctional Database : cette option active simultanément InnoDB et MyISAM et divise les ressources équitablement entre les deux. Cette option est recommandée pour les utilisateurs qui utilisent les deux types de tables régulièrement.

  • Transactional Database Only : cette option active les deux moteurs InnoDB et MyISAM, mais consacre plus de ressources InnoDB. Cette option est recommandée pour les utilisateurs qui emploient exclusivement InnoDB, et très rarement MyISAM.

  • Non-Transactional Database Only : cette option désactive complètement InnoDB et consacre toutes les ressources du serveur à MyISAM. Cette option est recommandée pour les utilisateurs qui n'emploient pas InnoDB.

2-2-5-7. Le dialogue d'installation des espaces de tables InnoDB

Certains utilisateurs souhaitent ranger leurs espaces de tables InnoDB hors du dossier de données de MySQL. En plaçant ces fichiers comme cela, vous pouvez gagner en performances ou en capacité en choisissant le bon système de stockage, comme un système RAID, par exemple.

Pour changer le dossier par défaut des espaces de tables InnoDB, vous devez choisir un autre volume dans la liste disponible. Pour créer un chemin particulier, il suffit de cliquer... sur le bouton.

Si vous modifiez la configuration d'un serveur existant, vous devez cliquer sur le bouton de modification Modify avant de changer le chemin. Dans la situation où vous changez manuellement les fichiers d'espace de table, il faut déplacer les fichiers dans leur nouveau dossier avant de relancer le serveur.

2-2-5-8. Le dialogue de connexions simultanées

Il est important de mettre une limite au nombre de connexions simultanées qu'un serveur MySQL va accepter pour éviter que le serveur ne consomme tous les processus existants. Le dialogue Concurrent Connections vous permet de choisir le nombre maximum d'utilisateurs sur le serveur, et configure la limite de connexions simultanées. Il est aussi possible de modifier manuellement cette limite.

  • Decision Support (DSS)/OLAP : choisissez cette option si votre serveur ne requiert par beaucoup de connexions simultanées. Le nombre maximal de connexions est de 100, avec une moyenne de 20 connexions simultanées.

  • Online Transaction Processing (OLTP) : choisissez cette option si votre serveur requiert de nombreuses connexions simultanées. Le nombre maximal de connexions est de 500.

  • Manual Setting : choisissez cette option pour spécifier manuellement le nombre maximal de connexions concurrentes au serveur. Choisissez un nombre de connexions dans la liste fournie, ou bien tapez directement le nombre choisi dans cette liste.

2-2-5-9. Le dialogue d'options de réseau

Utilisez le dialogue Networking Options pour activer ou désactiver la pile TCP/IP et pour confirmer le numéro de port à utiliser pour se connecter à MySQL.

La pile TCP/IP est activée par défaut. Pour désactiver le réseau TCP/IP, décochez la boîte Enable TCP/IP Networking.

Le port 3306 est utilisé par défaut. Pour changer le port utilisé pour se connecter à MySQL, choisissez un port dans la liste fournie, ou tapez un nouveau numéro de port directement dans cette zone. Si le numéro de port que vous choisissez est déjà utilisé, vous devrez confirmer votre choix.

2-2-5-10. Le dialogue de jeux de caractères

Le serveur MySQL supporte plusieurs jeux de caractères, et il est possible de configurer un jeu de caractères qui sera utilisé par défaut à toutes les tables, colonnes et bases de données, à moins qu'il ne soit spécifié autrement. Utilisez le dialogue Character Set pour changer le jeu de caractères par défaut du serveur MySQL.

  • Standard Character Set : choisissez cette option si vous voulez utiliser Latin1 comme jeu de caractères par défaut. Latin1 sert pour l'anglais et la plupart des langues occidentales.

  • Best Support For Multilingualism : choisissez cette option si vous voulez utiliser UTF8 comme jeu de caractères par défaut. UTF8 peut stocker les caractères de très nombreuses langues dans un même jeu.

  • Manual Selected Default Character Set / Collation : choisissez cette option si vous voulez choisir le jeu de caractères par défaut manuellement. Choisissez le jeu de caractères souhaité dans la liste fournie.

2-2-5-11. Le dialogue d'options de service

Sur les plates-formes Windows NT, le serveur MySQL peut être installé comme un service. Lorsque c'est le cas, le serveur MySQL peut être démarré automatiquement lors du lancement du serveur, et même, redémarré automatiquement par Windows dans le cas d'une panne de service.

L'assistant de configuration MySQL installe le serveur MySQL comme service par défaut, en utilisant le service appelé MySQL. Si vous ne voulez pas installer le service, décochez la boîte à côté de l'option Install As Windows Service. Vous pouvez changer le nom du service en en donnant un nouveau dans le champ fourni ou dans le menu déroulant proposé.

Pour installer le serveur MySQL comme un service, mais sans le démarrage automatique au démarrage, décochez la boîte à côté de l'option Launch the MySQL Server automatically.

2-2-5-12. Le dialogue d'options de sécurité

Il est recommandé de donner un mot de passe à l'utilisateur root pour votre serveur, et l'assistant de configuration MySQL vous impose de configurer un mot de passe root par défaut. Si vous ne voulez pas spécifier le mot de passe root, il faut décocher l'option Modify Security Settings.

Pour choisir un mot de passe root, tapez le mot que vous voulez dans les deux champs New root password et Confirm. Si vous reconfigurez un serveur existant, il faut aussi indiquer le mot de passe courant du root dans le champ Current root password.

Pour éviter les connexions root via le réseau, cochez l'option Root may only connect from localhost. Cela améliore la sécurité de votre compte root.

Pour créer un compte anonyme, cochez l'option Create An Anonymous Account. La création d'un compte anonyme peut réduire la sécurité de votre serveur et n'est pas recommandée.

2-2-5-13. Le dialogue de confirmation

Le dialogue final de l'assistant de configuration MySQL est le Confirmation Dialog. Pour lancer le processus de configuration, cliquez sur le bouton Execute. Pour retourner à un dialogue précédent, cliquez sur le bouton Back. Pour quitter l'assistant de configuration MySQL, cliquez sur le bouton Cancel.

Une fois que vous avez cliqué sur le bouton Execute, l'assistant de configuration MySQL effectue différentes tâches et affiche sa progression à l'écran.

L'assistant de configuration MySQL détermine différentes options de configuration en fonction de vos choix, en utilisant un gabarit préparé par MySQL AB. Ce gabarit est appelé my-template.ini et est situé dans le dossier d'installation.

L'assistant de configuration MySQL écrit alors ces options dans le fichier my.ini. L'emplacement final du fichier my.ini est affiché à côté de la tâche Write configuration file.

Si vous choisissez de créer un service pour le serveur MySQL, l'assistant de configuration MySQL va créer le service et le démarrer. Si vous reconfigurez un service existant, l'assistant de configuration MySQL va redémarrer le service pour qu'il prenne en compte vos modifications.

Si vous choisissez de configurer un mot de passe root, l'assistant de configuration MySQL va se connecter au serveur, configurer votre mot de passe, et appliquer les options de sécurité que vous lui avez spécifiées.

Une fois que l'assistant de configuration MySQL a terminé, un résumé est affiché. Cliquez sur le bouton Finish pour terminer avec l'assistant de configuration MySQL.

2-2-5-14. L'emplacement du fichier my.ini

Dans les installations MySQL antérieures à la version 4.1.5, il était de coutume de donner le nom de my.cnf au fichier de configuration du serveur, ou bien de le baptiser my.ini et de placer ce fichier dans c:\my.cnf ou c:\Windows\my.ini.

Le nouvel assistant de configuration MySQL place le fichier my.ini dans le dossier d'installation du serveur MySQL. Cela permet d'associer le fichier de configuration avec la bonne instance du serveur.

Pour s'assurer que le serveur MySQL sait où trouver le fichier my.ini, un argument similaire à celui-ci qui est passé durant l'installation du service : --defaults-file="C:\Program Files\MySQL\MySQL Server 4.1\my.ini", où C:\Program Files\MySQL\MySQL Server 4.1 est remplacé par le chemin de l'installation du serveur MySQL.

L'option --defaults-file indique au serveur MySQL qu'il doit lire le fichier spécifié pour trouver les options de configuration.

2-2-5-15. Éditer le fichier my.ini

To modify the my.ini file, open it with a text editor and make any necessary changes. You can also modify the server configuration with the MySQL Administrator utility.

MySQL clients and utilities such as the mysql command-line client and mysqldump are not able to locate the my.ini file located in the server installation directory. To configure the client and utility applications, create a new my.ini file in the c:\Windows directory.

2-2-6. Installer MySQL à partir d'une archive ZIP sans assistant

Les utilisateurs qui réalisent leur installation à partir d'une archive sans assistant (paquet Noinstall), ou qui installent une version antérieure à la version 4.1.5, peuvent utiliser les instructions de cette section pour réaliser leur installation manuelle de MySQL. Si vous utilisez une version antérieure à la version 4.1.5 avec une distribution qui dispose d'un assistant, remplacez l'exécution du programme Setup par l'extraction de l'archive.

Les instructions d'installation de MySQL à partir de l'archive ZIP sont les suivantes :

  1. Décompressez l'archive dans le dossier d'installation souhaité ;

  2. Créez un fichier d'options ;

  3. Choisissez un type de serveur MySQL ;

  4. Démarrez le serveur MySQL ;

  5. Sécurisez les mots de passe des utilisateurs créés par défaut.

Ce processus est décrit dans les sections suivantes.

2-2-7. Extraction de l'archive d'installation

Pour installer MySQL manuellement, suivez ces instructions :

  1. Si vous mettez à jour votre installation depuis une installation ancienne, voyez la section Section 2.2.11, « Mettre à jour MySQL sous Windows »2.2.11. Mettre à jour MySQL sous Windows avant de commencer le processus de mise à jour ;

  2. Si vous utilisez un serveur basé sur Windows NT, comme Windows NT, Windows 2000, Windows XP ou Windows Server 2003, assurez-vous que vous êtes connecté avec un utilisateur qui a les droits d'administration ;

  3. Choisissez un dossier d'installation. Traditionnellement, le serveur MySQL est installé dans le dossier C:\mysql, et le nouvel assistant d'installation MySQL installe MySQL dans C:\Program Files\MySQL. Si vous n'installez pas MySQL dans C:\mysql, vous devez spécifier le chemin jusqu'au dossier d'installation durant le démarrage, ou bien dans un fichier d'options. Voir Section 2.2.8, « Créer un fichier d'options »2.2.8. Créer un fichier d'options ;

  4. Extrayez l'archive d'installation dans le dossier d'installation, en utilisant votre outil de Zip préféré. Certains outils vont extraire l'archive dans un dossier du dossier que vous aurez désigné. Si cela arrive, il faudra déplacer le contenu de ce sous-dossier dans le dossier que vous souhaitez.

2-2-8. Créer un fichier d'options

Si vous avez besoin de spécifier des options lorsque vous exécutez le serveur, vous pouvez les indiquer à la ligne de commande ou les placer dans un fichier d'options. Pour les options qui sont utilisées à chaque démarrage du serveur, il est plus pratique de les ranger dans un fichier d'options. C'est particulièrement vrai dans les situations suivantes :

  • le dossier d'installation et le dossier de données sont à des emplacements différents de leur valeur par défaut (C:\mysql et C:\mysql\data) ;

  • vous devez adapter le paramétrage du serveur. Par exemple, vous utilisez les tables transactionnelles InnoDB de MySQL 3.23, et vous devez manuellement ajouter des lignes d'options telles que décrites dans Section 15.4, « Configuration InnoDB »15.4. Configuration InnoDB. (Depuis MySQL 4.0, InnoDB crée le fichier de données et de log dans le dossier de données, par défaut.) Avoir un fichier d'options signifie que vous n'avez plus à configurer InnoDB explicitement. Vous pouvez toujours le faire si vous le voulez, mais le fichier d'options est très pratique dans ce cas.

Lorsque le serveur MySQL démarre sur Windows, il recherche les options dans deux fichiers : le fichier my.ini dans le dossier Windows, et le fichier C:\my.cnf. Le dossier Windows est typiquement C:\WINDOWS ou C:\WinNT. Vous pouvez déterminer son chemin exact en affichant la valeur de la variable d'environnement WINDIR avec la commande suivante :

 
Sélectionnez
C:\> echo %WINDIR%

MySQL recherche les options en premier dans le fichier my.ini, puis dans le fichier my.cnf. Cependant, pour éviter les confusions, il est mieux de n'utiliser qu'un seul fichier. Si votre PC utilise un boot loader où le volume C: n'est pas le disque de démarrage, votre seule issue est d'utiliser le fichier my.ini. Quelle que soit l'option que vous utilisiez, le fichier d'options est un simple fichier texte.

Vous pouvez aussi utiliser les fichiers d'options d'exemple inclus dans votre distribution MySQL. Regardez dans le dossier d'installation et recherchez des fichiers tels que my-small.cnf, my-medium.cnf, my-large.cnf, etc., que vous pouvez copier ou renommer, et placer dans le chemin approprié pour avoir un fichier de configuration de base.

Un fichier d'options peut être créé et modifié par n'importe quel éditeur de texte, tel que Notepad. Par exemple, si MySQL est installé dans le dossier E:\mysql et que le dossier de données est situé dans E:\mydata\data, vous pouvez créer un fichier d'options et configurer la section [mysqld] pour spécifier les valeurs de basedir et datadir :

 
Sélectionnez
[mysqld]
# set basedir to your installation path
basedir=E:/mysql
# set datadir to the location of your data directory
datadir=E:/mydata/data

Notez que les noms de chemin Windows sont spécifiés dans les options avec des slashs, et non pas des antislashs. Si vous utilisez des antislashs, il faut les doubler :

 
Sélectionnez
[mysqld]
# set basedir to your installation path
basedir=E:\\mysql
# set datadir to the location of your data directory
datadir=E:\\mydata\\data

Sur Windows, l'installeur MySQL place les données directement dans le dossier où vous installez MySQL. Si vous voulez utiliser un dossier de données différent, il faut copier l'intégralité du dossier data dans le nouveau chemin. Par défaut, l'installeur place MySQL dans C:\mysql et le dossier de données dans C:\mysql\data. Si vous voulez utiliser le dossier E:\mydata, vous devez faire ceci :

  • déplacer le dossier de données depuis C:\mysql\data vers E:\mydata ;

  • utiliser l'option --datadir pour spécifier le nouveau dossier de données, à chaque fois que vous lancez le serveur.

2-2-8-1. Choisir un serveur MySQL sur Windows

Depuis MySQL 3.23.38, la distribution Windows inclut le serveur MySQL classique et le serveur MySQL-Max. Voici la description de toutes les versions livrées :

Programme Description
mysqld Compilé avec les informations de débogage, la vérification d'allocation de mémoire, le support des liens symboliques et les tables InnoDB et BDB tables.
mysqld-opt Optimisé. Depuis la version 4.0, InnoDB est activé. Avant la version 4.0, ce serveur n'incluait aucune table transactionnelle.
mysqld-nt Optimisé pour Windows NT/2000/XP avec support pour les pipes nommés.
mysqld-max Optimisé, avec le support des liens symboliques et des tables InnoDB et BDB.
mysqld-max-nt Comme mysqld-max, mais compilé avec le support des pipes nommés.

Tous les serveurs précédents sont optimisés pour les processeurs Intel modernes, mais ils fonctionneront sur toutes les architectures Intel de classe i386 et plus récentes.

MySQL supporte TCP/IP sur toutes les plates-formes Windows. Les serveurs mysqld-nt et mysql-max-nt supportent les pipes nommés sur NT, 2000 et XP. Cependant, par défaut, MySQL utilise TCP/IP quelle que soit la plate-forme. Les pipes nommés sont plus lents que TCP/IP.

Les pipes nommés sont sujets aux limitations suivantes :

  • depuis MySQL 3.23.50, les pipes nommés sont activés uniquement si vous lancez le serveur avec l'option --enable-named-pipe. Il est nécessaire d'utiliser explicitement cette option, car des utilisateurs ont rencontré des problèmes lors de l'extinction du serveur MySQL, avec les pipes nommés ;

  • les connexions par pipes nommés ne sont permises qu'avec mysqld-nt et mysqld-max-nt, et uniquement si le serveur fonctionne sur une version de Windows qui supporte les pipes nommés (NT, 2000, XP) ;

  • ces serveurs peuvent fonctionner avec Windows 98 et Me, mais ils requièrent la pile TCP/IP; les pipes nommés seront ignorés ;

  • sur Windows 95, ces serveurs ne peuvent être utilisés.

Note : la plupart des exemples dans les prochaines sections, utilisent mysqld comme nom de serveur. Si vous choisissez un autre nom de serveur, comme mysqld-opt, assurez-vous de bien faire les bons remplacements dans les commandes des exemples. Une bonne raison de choisir un nom de serveur différent est que mysqld contient le support complet du débogage, il utilise plus de mémoire et fonctionne plus lentement que les autres serveurs Windows.

2-2-8-2. Démarrer le serveur pour la première fois

Sur Windows 95, 98 et Me, les clients MySQL utilisent toujours TCP/IP pour se connecter au serveur. Cela permet à toute machine du réseau de se connecter à votre serveur MySQL. À cause de cela, assurez-vous que le support TCP/IP est installé avant de lancer MYSQL. Vous pouvez trouver TCP/IP dans votre CD d'installation Windows.

Notez que si vous utilisez une vieille version Windows 95 (par exemple, OSR2), il est probable que vous ayez un vieux paquet Winsock; MySQL requiert Winsock 2 ! Vous pouvez télécharger un nouveau paquet Winsock sur http://www.microsoft.com/. Windows 98 dispose de la bibliothèque Winsock 2, et il est donc inutile de la mettre à jour.

Sur les systèmes NT, comme Windows NT, 2000 ou XP, les clients ont deux options. Soit utiliser TCP/IP, soit les pipes nommés, si le serveur les supporte.

Pour des informations sur quel serveur choisir, voyez Section 2.2.8.1, « Choisir un serveur MySQL sur Windows »2.2.8.1. Choisir un serveur MySQL sur Windows.

Cette section donne un aperçu général du lancement du serveur MySQL. La section suivante fournit des informations spécifiques pour une version particulière de Windows.

Les exemples de ces sections supposent que MySQL est installé dans son dossier par défaut : C:\mysql. Adaptez les noms de chemin si vous avez installé MySQL ailleurs.

Tester à partir d'une console DOS est la meilleure chose à faire, car le serveur affiche des messages qui y apparaissent. Si quelque chose n'est pas bon dans votre configuration, ces messages vous aideront à identifier et corriger le problème.

Assurez-vous d'être dans le répertoire où se situe le serveur, puis entrez cette commande :

 
Sélectionnez
C:\mysql\bin> mysqld --console

Vous devriez voir ce qui suit pendant le démarrage du serveur :

 
Sélectionnez
InnoDB: The first specified datafile c:\ibdata\ibdata1 did not exist:
InnoDB: a new database to be created!
InnoDB: Setting file c:\ibdata\ibdata1 size to 209715200
InnoDB: Database physically writes the file full: wait...
InnoDB: Log file c:\iblogs\ib_logfile0 did not exist: new to be created
InnoDB: Setting log file c:\iblogs\ib_logfile0 size to 31457280
InnoDB: Log file c:\iblogs\ib_logfile1 did not exist: new to be created
InnoDB: Setting log file c:\iblogs\ib_logfile1 size to 31457280
InnoDB: Log file c:\iblogs\ib_logfile2 did not exist: new to be created
InnoDB: Setting log file c:\iblogs\ib_logfile2 size to 31457280
InnoDB: Doublewrite buffer not found: creating new
InnoDB: Doublewrite buffer created
InnoDB: creating foreign key constraint system tables
InnoDB: foreign key constraint system tables created
011024 10:58:25  InnoDB: Started

Lorsque le serveur finit sa séquence de démarrage, vous devriez voir une ligne comme celle-ci, qui indique que le serveur est fonctionnel, et attend les connexions :

 
Sélectionnez
mysqld: ready for connections
Version: '4.0.14-log'  socket: ''  port: 3306

Le serveur va continuer à écrire dans la console les logs. Vous pouvez ouvrir une autre console pour utiliser un client.

Si vous omettez l'option --console, le serveur va écrire les logs dans un fichier du dossier de données (C:\mysql\data par défaut). Le fichier d'erreurs est celui dont l'extension est .err.

Les comptes initiaux, qui sont dans les tables de droits de MySQL n'ont pas de mot de passe. Après le démarrage du serveur, vous devriez modifier leur mot de passe avec les instructions de Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation.

Note : les comptes sont listés dans les tables de droits MySQL qui n'ont pas de mot de passe initialement. Après avoir démarré le serveur, il est recommandé de les modifier, comme indiqué dans la documentation Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation.

2-2-9. Démarrer MySQL depuis la ligne de commande Windows

Le serveur MySQL peut être lancé manuellement depuis la ligne de commande. Ceci est valable pour toutes les versions de Windows.

Pour lancer le serveur mysqld depuis la ligne de commande, vous devez ouvrir une fenêtre de console (une « fenêtre DOS ») et entrer ces lignes :

 
Sélectionnez
C:\> C:\Program Files\MySQL\MySQL Server 4.1\bin\mysqld

Le chemin utilisé dans l'exemple précédent dépend de votre installation de MySQL.

Sur les versions non NT de Windows, cette commande lance mysqld en tâche de fond. C'est-à-dire qu'après le démarrage du serveur, vous devriez retrouver votre invite de commande. Si vous lancez le serveur de cette manière sur Windows NT, 2000, XP ou 2003, le serveur va fonctionner en tâche principale jusqu'à ce que le serveur se termine. À cause de cela, il faudra ouvrir une autre console pour exécuter le client.

Vous pouvez arrêter le serveur MySQL en exécutant cette commande :

 
Sélectionnez
C:\> C:\Program Files\MySQL\MySQL Server 4.1\bin\mysqladmin -u root shutdown

Cela appelle l'utilitaire MySQL mysqladmin qui se connecte au serveur et lui indique de s'arrêter. L'utilitaire se connecte en tant que root MySQL, qui est le compte d'administration par défaut dans le système de droits MySQL. Notez que les utilisateurs MySQL sont totalement indépendants des utilisateurs Windows.

Si mysqld ne se lance pas, vérifiez le log d'erreurs pour voir si le serveur y a inscrit un message pour indiquer la nature du problème. Le fichier d'erreurs est rangé dans le dossier C:\mysql\data. C'est le fichier qui porte le suffixe .err. Vous pouvez aussi essayer de lancer le serveur avec la commande mysqld --console; dans ce cas, vous pourrez lire la totalité des informations d'erreurs directement à l'écran.

La dernière option est de lancer mysqld avec l'option --standalone --debug. Dans ce cas, mysqld écrit un fichier de log dans le fichier C:\mysqld.trace qui contiendra la raison qui fait que mysqld ne se lance pas. Voir Section D.1.2, « Créer un fichier de traçage »D.1.2. Créer un fichier de traçage.

Utilisez mysqld --verbose --help pour afficher toutes les options que mysqld comprend. (Avant MySQL 4.1, omettez l'option --verbose.)

2-2-9-1. Lancer MySQL comme un service Windows

Dans la famille NT (Windows NT, 2000 ou XP), la méthode recommandée pour faire fonctionner MySQL est de l'installer comme service Windows. Windows lance et arrête le serveur MySQL lorsque le système d'exploitation se lance ou s'arrête. Un serveur installé comme un service peut aussi être contrôlé en ligne de commande, avec la commande NET, ou avec l'utilitaire graphique Services.

L'utilitaire Services (le gestionnaire Windows Service Control Manager) est disponible dans le panneau d'administration Windows (sous la section Utilitaires d'administration sous Windows 2000). Il est conseillé de fermer l'utilitaire Services lorsque vous faites une installation ou une suppression à partir de la ligne de commande : cela évite certaines erreurs étranges.

Pour faire fonctionner MySQL avec TCP/IP sous Windows NT 4, vous devez installer le service pack 3 ou plus récent.

Avant d'installer MySQL comme service Windows, vous devez commencer par arrêter le serveur en marche, avec cette commande :

 
Sélectionnez
C:\> C:\mysql\bin\mysqladmin -u root shutdown

Elle appelle l'utilitaire MySQL mysqladmin, qui se connecte au serveur et l'arrête. La commande se connecte en tant que root, qui est le compte d'administration par défaut. Notez que les utilisateurs du système de droits MySQL sont totalement indépendants de ceux de Windows.

Ensuite, installez le serveur comme un service :

 
Sélectionnez
C:\> mysqld --install

Si vous avez des problèmes d'installation de mysqld en tant que service en utilisant simplement le nom du serveur, essayez d'utiliser le chemin complet :

 
Sélectionnez
C:\> C:\mysql\bin\mysqld --install

Depuis MySQL 4.0.2, vous pouvez spécifier un nom de service personnalisé avec l'option --install. Depuis MySQL 4.0.3, vous pouvez spécifier en plus l'option --defaults-file après le nom du service, pour indiquer où le serveur doit lire les options au démarrage. Les règles qui déterminent le nom du service et le fichier d'options à utiliser sont les suivantes :

  • si vous ne spécifiez pas de nom de service, le serveur utilise le nom de service par défaut de MySQL et le serveur lit les options du groupe [mysqld] dans le fichier d'options standard ;

  • si vous spécifiez un nom de service après l'option --install, le serveur va ignorer le groupe d'options [mysqld] et lire les options dans le groupe du même nom que le nom du service. Le serveur lit ces options dans le fichier d'options standard ;

  • si vous spécifiez une option --defaults-file après le nom du service, le serveur va ignorer les fichiers d'options standard et ne lire les options que dans le groupe [mysqld].

Note : avant MySQL 4.0.17, un serveur installé comme service Windows avait des problèmes à se lancer si le chemin ou le nom du service contenait des espaces. Pour cette raison, évitez d'installer MySQL dans un dossier tel que C:\Program Files ou avec un nom qui contient des espaces.

Dans le cas général où vous installez le serveur avec l'option --install, mais sans nom de service, le serveur est installé sous le nom de MySQL.

Un exemple plus complexe : voyez la commande suivante, qui peut être saisie sur une seule ligne :

 
Sélectionnez
C:\> C:\mysql\bin\mysqld --install mysql
           --defaults-file=C:\my-opts.cnf

Ici, le nom du service est donné après l'option --install. Si aucune option --defaults-file n'est donnée, cette commande aurait pour effet de faire lire au serveur le groupe [mysql] dans les fichiers d'options standard. Cela est une mauvaise idée, car ce groupe d'options est aussi celui du client mysql. Cependant, comme l'option --defaults-file est présente, le serveur lit les options uniquement dans le fichier indiqué, et uniquement dans le groupe d'options [mysqld].

Vous pouvez aussi spécifier les options comme « Start parameters » dans l'utilitaire Windows Services avant de lancer le service.

Une fois que le serveur MySQL est installé, Windows va lancer automatiquement le service lorsque Windows se lance. Le service peut aussi être lancé immédiatement depuis l'utilitaire Services, ou avec la commande en ligne NET START MySQL. La commande NET n'est pas sensible à la casse.

Lorsqu'il fonctionne comme un service, mysqld n'a pas accès à la console Windows, et aucun message n'apparaîtra là. Si mysqld ne démarre pas, vérifiez dans le fichier d'erreurs si le serveur a inscrit des messages qui indiquent la cause du problème. Le fichier d'erreurs est situé dans le dossier C:\mysql\data. Il porte le suffixe .err.

Lorsque mysqld fonctionne comme un service, il peut être stoppé par l'utilitaire Services, la commande NET STOP MySQL, ou la commande mysqladmin shutdown. Si le service fonctionne lors de l'extinction de Windows, ce dernier va stopper automatiquement le serveur.

Depuis MySQL 3.23.44, vous avez le choix d'installer le serveur comme un service Manuel, si vous ne voulez pas que le serveur soit lancé automatiquement au lancement du serveur Windows. Pour cela, utilisez l'option --install-manual plutôt que --install :

 
Sélectionnez
C:\> C:\mysql\bin\mysqld --install-manual

Pour supprimer un serveur qui a été installé comme service, commencez par l'arrêter s'il fonctionnait. Puis, utilisez l'option --remove pour le supprimer :

 
Sélectionnez
C:\> C:\mysql\bin\mysqld --remove

Pour les versions MySQL antérieures à la 3.23.49, un problème avec l'arrêt automatique réside dans le fait que Windows n'attend que quelques secondes avant l'extinction complète, et tue les processus si cette limite est dépassée. C'est la cause de problèmes potentiels (par exemple, le moteur InnoDB devra faire une restauration de base au prochain redémarrage). Depuis MySQL 3.23.49, Windows attend suffisamment longtemps pour que le serveur s'arrête. Si vous remarquez que ce n'est pas suffisant pour votre installation, il est plus prudent de ne pas faire tourner MySQL comme un service. Au lieu de cela, lancez-le en ligne de commande, et stoppez-le avec mysqladmin shutdown.

L'augmentation du délai d'attente de Windows fonctionne avec Windows 2000 et XP. Elle ne fonctionne pas pour Windows NT, où Windows attend 20 s l'extinction d'un service. Vous pouvez augmenter cette valeur par défaut en ouvrant la base de registres : \winnt\system32\regedt32.exe, et en éditant la valeur de WaitToKillServiceTimeout à HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control. Spécifiez une nouvelle valeur plus grande, exprimée en millisecondes. Par exemple, la valeur de 120000 indique à Windows NT d'attendre 2 minutes (120 secondes).

Si vous ne voulez pas lancer mysqld comme un service, vous pouvez le lancer en ligne de commande, comme vous le faites sur les versions qui ne sont pas Windows NT. Pour des instructions, voyez Section 2.2.9, « Démarrer MySQL depuis la ligne de commande Windows »2.2.9. Démarrer MySQL depuis la ligne de commande Windows.

Voyez Section 2.2.10.1, « Résolution de problèmes d'installation de MySQL sous Windows »2.2.10.1. Résolution de problèmes d'installation de MySQL sous Windows si vous rencontrez des difficultés durant l'installation.

2-2-10. Tester son installation MySQL

Vous pouvez tester le bon fonctionnement du serveur MySQL en exécutant une des commandes suivantes :

 
Sélectionnez
C:\> C:\mysql\bin\mysqlshow
C:\> C:\mysql\bin\mysqlshow -u root mysql
C:\> C:\mysql\bin\mysqladmin version status proc
C:\> C:\mysql\bin\mysql test

Si mysqld est lent à répondre sur les connexions TCP/IP depuis les clients sur Windows 9x/Me, c'est qu'il y a vraisemblablement un problème sur vos DNS. Dans ce cas, lancez mysqld avec l'option --skip-name-resolve et utilisez uniquement le serveur localhost et les IP au format numérique dans la colonne Host des tables de droits de MySQL.

Vous pouvez forcer un client MySQL à utiliser les connexions de pipes nommés à la place de TCP/IP en spécifiant l'option --pipe ou en spécifiant un point . comme nom d'hôte. Utilisez l'option --socket pour spécifier le nom du pipe. Depuis MySQL 4.1, vous pouvez utiliser l'option --protocol=PIPE.

Il y a deux versions des utilitaires de ligne de commande MySQL sous Windows :

Binary Description
mysql Compilé nativement sur Windows, avec des capacités limitées d'édition de texte.
mysqlc Compilé avec le compilateur Cygnus GNU et les bibliothèques associées, qui offrent les fonctionnalités d'édition de readline. mysqlc a été originellement prévu pour être le principal outil avec Windows 9x/Me. Il ne supporte pas le nouveau protocole d'identification de MySQL 4.1, et il n'est pas supporté à partir de MySQL 4.1. Depuis MySQL 4.1.8, il n'est plus inclus dans les distributions Windows de MySQL.

Pour utiliser mysqlc, vous devez avoir une copie de la bibliothèque cygwinb19.dll installée là où mysqlc peut la trouver. Si votre distribution ne dispose pas de cygwinb19.dll dans le dossier bin sous le dossier racine de MySQL, recherchez-le dans le dossier lib et copiez-le dans le dossier système de Windows (\Windows\system ou équivalent).

2-2-10-1. Résolution de problèmes d'installation de MySQL sous Windows

Lorsque vous installez et lancez MySQL pour la première fois, vous pouvez rencontrer des erreurs qui empêchent MySQL de démarrer. Le but de cette section est de vous aider à comprendre et corriger ces erreurs.

Votre première ressource lorsque vous rencontrez un problème est le log d'erreurs. Le serveur MySQL utilise un log d'erreurs pour enregistrer les informations pertinentes relevant d'une erreur. Le log d'erreurs est situé dans le dossier de données, spécifié dans votre fichier de configuration my.ini. Le dossier de données par défaut est C:\mysql\data. Voir Section 5.9.1, « Le log d'erreurs »5.9.1. Le log d'erreurs.

L'autre source d'information sur les erreurs possibles est la console, qui affiche les messages que MySQL envoie. Utilisez la commande NET START mysql depuis la ligne de commande après avoir installé mysqld comme service, pour voir apparaître les messages d'erreur du lancement de MySQL comme service. Voir Section 2.2.9.1, « Lancer MySQL comme un service Windows »2.2.9.1. Lancer MySQL comme un service Windows.

Ci-dessous, vous trouverez les exemples des messages d'erreur les plus courants lors du premier lancement du serveur MySQL :

 
Sélectionnez
System error 1067 has occurred.
Fatal error: Can't open privilege tables: Table 'mysql.host' doesn't exist

Ce message survient lorsque le serveur ne peut pas trouver la table de droits mysql ou d'autres fichiers critiques. Cette erreur survient lorsque la base de mysql ou le dossier de données est installé dans un autre dossier que le dossier par défaut : C:\mysql et C:\mysql\data, respectivement.

Si vous avez installé MySQL dans un autre dossier que C:\mysql, vous devez vous assurer que le serveur MySQL le sait grâce à son fichier de configuration, my.ini. Le fichier my.ini a besoin d'être situé dans le dossier Windows, typiquement C:\WinNT ou C:\WINDOWS. Vous pouvez déterminer sa localisation exacte à partir de la valeur de la variable d'environnement WINDIR, grâce à la commande suivante :

 
Sélectionnez
C:\> echo %WINDIR%

Un fichier d'options peut être créé et modifié avec n'importe quel éditeur de texte, tel que Notepad. Par exemple, si MySQL est installé dans le dossier E:\mysql et que les données sont situées dans D:\MySQLdata, vous pouvez créer un fichier d'options avec une section [mysqld] pour spécifier la valeur du dossier de données et ses paramètres :

 
Sélectionnez
[mysqld]
# set basedir to your installation path
basedir=E:/mysql
# set datadir to the location of your data directory
datadir=D:/MySQLdata

Notez que les noms de chemins Windows sont spécifiés en utilisant des slashs, plutôt que des antislashs. Si vous utilisez des antislashs, vous devez les doubler :

 
Sélectionnez
[mysqld]
# set basedir to your installation path
basedir=C:\\Program Files\\mysql
# set datadir to the location of your data directory
datadir=D:\\MySQLdata

Voir Section 2.2.8, « Créer un fichier d'options »2.2.8. Créer un fichier d'options.

2-2-11. Mettre à jour MySQL sous Windows

Lors de la mise à jour de MySQL sous Windows, suivez ces instructions :

  1. Téléchargez la dernière version de MySQL pour Windows ;

  2. Cherchez un horaire dans la journée où l'utilisation du serveur est faible, et où une interruption de service est acceptable ;

  3. Prévenez les utilisateurs que vous allez interrompre le serveur ;

  4. Stoppez le serveur MySQL (par exemple, avec la commande NET STOP MySQL ou avec l'utilitaire de Services si vous utilisez MySQL sous forme de service, ou encore avec mysqladmin shutdown) ;

  5. Quittez le programme WinMySQLAdmin, s'il fonctionnait ;

  6. Exécutez les scripts d'installation de la distribution Windows, en cliquant sur le bouton « Install » dans WinZip et en suivant les instructions d'installation.

    Note importante : les premières versions des distributions Windows de MySQL 4.1 ne contenaient pas de programme d'installation. Voyez « Windows binary installation » pour les instructions d'installation d'une telle distribution ;

  7. Vous pouvez écraser votre précédente installation (généralement installée dans C:\mysql), ou l'installer dans un nouveau dossier, comme C:\mysql4. Supprimer l'ancienne version est recommandé ;

  8. Relancez le serveur (par exemple, avec NET START MySQL si vous utilisez MySQL comme un service, ou directement avec la commande mysqld) ;

  9. Mettez à jour les tables de droits. La procédure est décrite dans la section Section 2.6.7, « Mise à jour des tables de droits »2.6.7. Mise à jour des tables de droits.

Situations possibles :

 
Sélectionnez
A system error has occurred.
System error 1067 has occurred.
The process terminated unexpectedly.

Cette erreur signifie que votre fichier d'options, qui est par défaut C:\my.cnf, contient une option qui n'est pas reconnue par MySQL. Vous pouvez vérifier que c'est le cas en renommant le fichier my.cnf en my_cnf.old, pour éviter que le serveur l'utilise. S'il démarre correctement, il vous faut alors identifier la partie du fichier d'options qui cause le problème. Créez un nouveau fichier my.cnf, puis déplacez progressivement toutes les parties de l'ancien fichier d'options, en redémarrant le serveur entre deux copies : vous allez identifier à coup sûr le problème.

2-2-11-1. MySQL pour Windows face à MySQL pour Unix

MySQL pour Windows a prouvé qu'il était très stable. Cette version de MySQL a les mêmes fonctionnalités que la version Unix, à quelques exceptions :

  • Windows 95 et les threads

    Windows 95 perd environ 200 octets de mémoire central lors de la création de chaque thread. Chaque connexion MySQL crée un nouveau thread, ce qui fait qu'il n'est pas recommandé d'exécuter mysqld pour des durées longues sur Windows 95 si votre serveur gère de nombreuses connexions. Les autres versions de Windows ne souffrent pas du même problème ;

  • Nombre limité de ports de connexions

    Les systèmes Windows disposent d'environ 4,000 ports pour les connexions clientes, et après connexion, cela prend de 2 à 4 minutes avant qu'un port soit de nouveau utilisable. Dans des situations où les clients se connectent et se déconnectent à haute vitesse, il est possible que tous les ports soient utilisés, avant que les anciens ports ne redeviennent utilisables. Lorsque cela arrive, le serveur semblera inaccessible, même s'il fonctionne bien. Notez que des ports peuvent aussi être utilisés par d'autres applications, ce qui réduit encore le nombre de ports disponibles pour MySQL ;

  • Lectures concurrentes

    MySQL dépend des fonctions pread() et pwrite() pour être capable de mêler des INSERT et des SELECT. Actuellement, nous utilisons les mutexes pour émuler les fonctions pread()/pwrite(). Nous allons, à long terme, remplacer ce niveau d'interface par une interface virtuelle de façon à ce que nous puissions utiliser l'interface readfile()/writefile() de Windows NT/2000/XP pour gagner de la vitesse. L'implémentation courante limite le nombre de fichiers ouverts par MySQL à 1024, ce qui signifie que vous ne pouvez pas utiliser d'aussi nombreux threads concurrents sur Windows NT/2000/XP que sur Unix ;

  • Blocking read

    MySQL utilise une lecture bloquée pour chaque connexion. Cela signifie que :

    • une connexion ne sera pas déconnectée automatiquement après 8 heures d'inactivité, comme c'est le cas sous Unix,

    • si une connexion se bloque, il est impossible de la détruire sans tuer MySQL,

    • mysqladmin kill ne fonctionne pas sur une connexion endormie,

    • mysqladmin shutdown ne peut pas s'exécuter tant qu'il y a des connexions qui dorment.

    Nous envisageons de corriger ce problème, lorsque les développeurs Windows auront fourni un palliatif ;

  • DROP DATABASE

    Vous ne pouvez pas détruire une base qui est utilisée par un autre thread ;

  • Interrompre MySQL depuis le gestionnaire de tâches

    Vous ne pouvez pas tuer MySQL depuis le gestionnaire de tâches ou avec un utilitaire d'extinction de Windows 95. Vous devez l'éteindre avec mysqladmin shutdown ;

  • Noms sensibles à la casse

    Les noms de fichiers sont insensibles à la casse sous Windows, ce qui fait que les noms de tables et de bases ne sont pas sensibles à la casse pour MySQL sur Windows. La seule restriction est que les noms de tables et de bases doivent être donnés avec même casse dans le nom (tout en majuscules, ou en minuscules). Voir Section 9.2.2, « Sensibilité à la casse pour les noms »9.2.2. Sensibilité à la casse pour les noms ;

  • Le caractère '\'

    Les composants d'un chemin sont séparés par le caractère '\' sous Windows, qui est aussi le caractère de protection de MySQL. Si vous utilisez la commande LOAD DATA INFILE ou SELECT ... INTO OUTFILE, vous devez doubler le caractère '\' :

     
    Sélectionnez
    mysql> LOAD DATA INFILE "C:\\tmp\\skr.txt" INTO TABLE skr;
    mysql> SELECT * INTO OUTFILE 'C:\\tmp\\skr.txt' FROM skr;

    Alternativement, vous pouvez utiliser les noms de fichiers au format Unix, avec le caractère '/' :

     
    Sélectionnez
    mysql> LOAD DATA INFILE "C:/tmp/skr.txt" INTO TABLE skr;
    mysql> SELECT * INTO OUTFILE 'C:/tmp/skr.txt' FROM skr;
  • Problèmes avec les pipes

    Les pipes ne fonctionnent pas de manière fiable depuis la ligne de commande Windows. Si le pipe reçoit un caractère ^Z / CHAR(24), Windows va croire qu'il atteint la fin du fichier et arrête le programme.

    C'est un problème, notamment lorsque vous essayez d'utiliser le log binaire de cette manière :

     
    Sélectionnez
    mysqlbinlog binary-log-name | mysql --user=root

    Si vous rencontrez un problème lors de l'utilisation du log, et que vous pensez que c'est à cause du caractère ^Z / CHAR(24), vous pouvez utiliser le palliatif suivant :

     
    Sélectionnez
    mysqlbinlog binary-log-file --result-file=/tmp/bin.sql
    mysql --user=root --execute "source /tmp/bin.sql"

    Cette dernière commande peut aussi être utilisée pour lire fiablement tout fichier SQL qui contient des données binaires ;

  • L'erreur Can't open named pipe

    Si vous utilisez MySQL 3.22 sous NT avec les derniers clients mysql, vous allez obtenir cette erreur :

     
    Sélectionnez
    error 2017: can't open named pipe to host: . pipe...

    Ceci est dû au fait que les versions modernes de MySQL utilisent des pipes nommés sous NT, par défaut. Pour éviter cette erreur, vous devez utiliser l'option --host=localhost sur les nouveaux clients, ou bien créer le fichier d'options C:\my.cnf, qui contiendra les informations suivantes :

     
    Sélectionnez
    [client]
    host = localhost

    Depuis la version 3.23.50, les pipes nommés sont les seuls activés si mysqld est démarré avec --enable-named-pipe ;

  • Erreur Access denied for user

    Si vous rencontrez l'erreur Access denied for user: 'utilisateur@unknown' to database 'mysql' lors de l'accès au serveur MySQL sur la même machine, cela signifie que MySQL ne peut résoudre proprement votre nom d'hôte.

    Pour corriger cela, vous devriez créer un fichier \windows\hosts dans l'information suivante :

     
    Sélectionnez
    127.0.0.1       localhost
  • ALTER TABLE

    Lorsque vous exécutez la commande ALTER TABLE, la table est verrouillée, empêchant les autres threads d'y accéder. Cela est lié au fait que sous Windows, vous ne pouvez pas effacer un fichier qui est en cours d'utilisation par d'autres threads : à l'avenir, vous pourriez trouver un moyen de contourner ce problème ;

  • DROP TABLE

    La commande DROP TABLE sur une table qui est utilisée dans le cadre d'un MERGE ne fonctionne pas sous Windows, car le gestionnaire de MERGE garde la carte des tables cachée de la couche supérieure de MySQL. Comme Windows ne vous autorise pas à effacer des fichiers qui sont ouverts, vous devez d'abord vider de la mémoire toutes les tables du MERGE (avec la commande FLUSH TABLES) puis effacer la table MERGEavant d'effacer les tables. Nous allons corriger cela lorsque nous introduirons la notion de VIEWs ;

  • DATA DIRECTORY et INDEX DIRECTORY

    Les directives DATA DIRECTORY et INDEX DIRECTORY de CREATE TABLE sont ignorées sous Windows, car Windows ne supporte pas les liens symboliques.

Voici quelques problèmes connus et pas encore corrigés, si jamais quelqu'un souhaite nous aider sur la version Windows :

  • ajouter des icônes pour le démarrage et l'arrêt de MySQL, dans l'installateur ;

  • il serait vraiment pratique de pouvoir arrêter le processus mysqld depuis le gestionnaire de tâches. Pour le moment, il faut passer par mysqladmin shutdown ;

  • le port de readline sur Windows pour pouvoir l'utiliser avec l'outil de ligne de commande mysql ;

  • des versions graphiques des clients standard MySQL (mysql, mysqlshow, mysqladmin et mysqldump) seraient bien ;

  • il serait bien si les fonctions de lecture et d'écriture sur les sockets de net.c pouvaient être interrompues. Cela rendrait possible l'arrêt des threads en cours avec mysqladmin kill sous Windows ;

  • ajouter des macros pour utiliser les méthodes rapides d'incrément/décrément compatibles avec les threads, fournies par Windows.

2-2-12. Installer MySQL sous Linux

Il est recommandé d'installer MySQL sous Linux en utilisant un fichier RPM. Les RPM de MySQL sont actuellement compilés sur une Red Hat en version 6.2, mais devraient fonctionner sur toute autre version de Linux qui supporte rpm et utilise glibc. Pour obtenir les paquets RPM, voyez la section Section 2.1.3, « Comment obtenir MySQL ? »2.1.3. Comment obtenir MySQL ?.

Note : les distributions RPM de MySQL sont souvent fournies par d'autres éditeurs. Soyez prévenus qu'elles peuvent contenir des fonctionnalités différentes de celles proposées par MySQL AB, et les instructions de ce manuel ne s'appliquent pas forcément. Les instructions de l'éditeur doivent alors être utilisées.

Si vous avez des problèmes avec un fichier RPM, si vous obtenez par exemple l'erreur « Sorry, the host 'xxxx' could not be looked up », référez-vous à Section 2.8.1.2, « Notes relatives à Linux pour les distributions binaires »2.8.1.2. Notes relatives à Linux pour les distributions binaires.

Dans la plupart des cas, vous n'aurez besoin que d'installer les paquets du serveur MySQL et du client MySQL pour obtenir une installation MySQL fonctionnelle. Les autres paquets ne sont pas nécessaires pour une installation standard. Si vous voulez utiliser la version MySQL Max qui a des fonctionnalités supplémentaires, vous devez installer le RPM MySQL-Max. Cependant, il est recommandé de ne faire cela qu'après avoir installé le RPM MySQL-server. Voir Section 5.1.2, « mysqld-max, la version étendue du serveur mysqld »5.1.2. mysqld-max, la version étendue du serveur mysqld.

Si vous obtenez un message d'erreur de dépendance lors de l'installation des paquets MySQL 4.0 (par exemple, « error: removing these paquets would break dependencies: libmysqlclient.so.10 is needed by ... »), vous devriez aussi installer le paquet MySQL-shared-compat, qui inclut les bibliothèques partagées pour compatibilité ascendante (libmysqlclient.so.12 pour MySQL 4.0 et libmysqlclient.so.10 pour MySQL 3.23).

De nombreuses distributions Linux sont livrées avec MySQL 3.23, et elles sont dynamiquement liées à d'autres applications pour économiser de l'espace. Si ces bibliothèques partagées sont dans un paquet séparé (par exemple, MySQL-shared), il suffit de laisser le paquet installé, puis de mettre à jour le serveur et les clients qui sont statiquement liés à la bibliothèque, et ne dépendent pas des bibliothèques partagées. Pour les distributions qui incluent les bibliothèques partagées dans le même paquet que le serveur MySQL, (par exemple, Red Hat Linux), vous pouvez soit installer notre RPM MySQL-shared 3.23, soit utiliser le paquet MySQL-shared-compat.

Les fichiers RPM dont vous pourriez avoir besoin sont :

  • MySQL-server-VERSION.i386.rpm

    Le serveur MySQL. Vous en aurez besoin à moins que vous ne vouliez vous connecter à un serveur MySQL tournant sur une autre machine. Notez bien : les fichiers du RPM de serveur étaient appelés MySQL-VERSION.i386.rpm avant MySQL 4.0.10. C'est-à-dire qu'ils n'avaient pas le mot -server dans leur nom ;

  • MySQL-Max-VERSION.i386.rpm

    Le serveur MySQL Max. Ce serveur a des capacités supplémentaires par rapport au serveur MySQL-server. Vous devez installer le RPM MySQL-server d'abord, parce que le RPM MySQL-Max dépend de lui ;

  • MySQL-client-VERSION.i386.rpm

    Les programmes clients MySQL standard. Vous avez certainement besoin d'installer ce paquet ;

  • MySQL-bench-VERSION.i386.rpm

    Tests et bancs d'essai. Nécessite Perl et les modules RPM msql et mysql ;

  • MySQL-devel-VERSION.i386.rpm

    Bibliothèques et fichiers d'inclusions dont vous aurez besoin pour compiler d'autres clients MySQL, tels que les modules Perl ;

  • MySQL-shared-VERSION.i386.rpm

    Ce paquet contient les bibliothèques partagées (libmysqlclient.so*) que certains langages et applications recherchent pour les charger dynamiquement, afin d'utiliser MySQL ;

  • MySQL-shared-compat-VERSION.i386.rpm

    Ce paquet inclut la bibliothèque partagée pour MySQL 3.23 et MySQL 4.0. Installez ce paquet au lieu de MySQL-shared, si vous avec des applications installées qui utilisent dynamiquement MySQL 3.23, mais que vous voulez passer à MySQL 4.0 sans briser les dépendances. Ce paquet est disponible depuis MySQL 4.0.13 ;

  • MySQL-embedded-VERSION.i386.rpm

    La bibliothèque intégrée MySQL (depuis MySQL 4.0) ;

  • MySQL-VERSION.src.rpm

    Celui-ci contient le code source de tous les paquets précédents. Il peut donc être utilisé pour construire des fichiers RPM pour d'autres architectures (par exemple, l'Alpha ou le SPARC).

Pour voir tous les fichiers présents dans un paquet RPM, lancez :

 
Sélectionnez
shell> rpm -qpl MySQL-VERSION.i386.rpm

Pour effectuer une installation standard minimale, lancez :

 
Sélectionnez
shell> rpm -i MySQL-VERSION.i386.rpm MySQL-client-VERSION.i386.rpm

Pour installer uniquement le paquet du client MySQL, lancez :

 
Sélectionnez
shell> rpm -i MySQL-client-VERSION.i386.rpm

Les RPM fournissent une fonctionnalité qui permet de vérifier l'authenticité du paquet avant de l'installer. Si vous voulez en savoir plus sur cette fonctionnalité, voyez Section 2.1.4, « Vérifier l'intégrité des paquets avec MD5 ou GnuPG »2.1.4. Vérifier l'intégrité des paquets avec MD5 ou GnuPG.

Le fichier RPM place les données dans /var/lib/mysql. Le RPM crée aussi les entrées appropriées dans /etc/rc.d/ pour lancer le serveur automatiquement au démarrage. (Cela signifie que, si vous avez déjà effectué une installation auparavant, vous pouvez avoir besoin de faire une sauvegarde de vos fichiers de démarrage précédents si vous les changez, de façon à ne pas les perdre.) Voyez Section 2.5.2.2, « Lancer et arrêter MySQL automatiquement »2.5.2.2. Lancer et arrêter MySQL automatiquement pour plus d'informations sur comment démarrer automatiquement MySQL au lancement du serveur.

Si vous voulez installer le RPM MySQL sur une ancienne distribution MySQL, qui ne supporte pas les scripts d'initialisation de /etc/init.d (directement ou via un lien symbolique), vous devez créer un lien symbolique qui pointe sur le dossier où les scripts d'initialisation sont installés. Par exemple, si ce dossier est /etc/rc.d/init.d, utilisez une de ces commandes avant d'installer le RPM, pour créer /etc/init.d sous forme de lien symbolique, qui pointe ici :

 
Sélectionnez
shell> cd /etc; ln -s rc.d/init.d .

Cependant, toutes les distributions Linux courantes doivent supporter le nouveau dossier /etc/init.d, car c'est imposé par la compatibilité LSB (Linux Standard Base).

Si les fichiers RPM que vous installez incluent MySQL-server, le démon mysqld devrait fonctionner après l'installation. Vous devriez être capable d'utiliser MySQL immédiatement.

Si quelque chose cloche, vous pouvez trouver plus d'informations dans le chapitre d'installation binaire. Voir Section 2.3, « Installer MySQL sur d'autres systèmes type Linux »2.3. Installer MySQL sur d'autres systèmes type Linux.

Note : les comptes qui sont listés dans les tables de droits MySQL initiales n'ont pas de mot de passe. Après démarrage du serveur, il est recommandé de configurer ces mots de passe, en suivant les instructions de la section Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation.

2-2-13. Installer MySQL sur Mac OS X

Depuis MySQL 4.0.11, vous pouvez installer MySQL sur Mac OS X 10.2 ("Jaguar") avec le paquet binaire Mac OS X PKG au lieu d'utiliser la distribution binaire compressée. Notez que les anciennes versions de Mac OS X (i.e. 10.1.x) ne sont pas supportées par ce paquet.

Le paquet est situé dans une image disque (.dmg), que vous devez monter en double-cliquant son icône sur le Finder. Le disque devrait alors se monter, et afficher son contenu.

Pour télécharger MySQL, voyez Section 2.1.3, « Comment obtenir MySQL ? »2.1.3. Comment obtenir MySQL ?.

Note : avant de lancer l'installation, assurez-vous qu'il n'y a pas de serveur MySQL en fonctionnement ! Arrêtez tous les serveurs MySQL avant de continuer, soit en utilisant l'application manager (pour les serveurs Mac OS X) ou via mysqladmin shutdown en ligne de commande.

Pour installer le paquet MySQL, double-cliquez sur l'icône. Cela va lancer l'installeur de paquet MacOSX, qui vous guidera durant l'installation.

À cause d'un bogue dans l'installeur de paquets MySQL, vous pourriez rencontrer le message d'erreur

 
Sélectionnez
You cannot install this software on this disk. (null)

dans le dialogue de sélection du disque de destination. Si cette erreur survient, cliquez sur le bouton de retour (Go Back) pour retourner à l'écran précédent. Puis, cliquez sur le bouton d'avance (Continue) pour passer à nouveau à la page de sélection des disques. Nous avons indiqué ce bogue à Apple, qui travaille sur le sujet.

Le paquet Mac OS X de MySQL va s'installer lui-même dans le dossier /usr/local/mysql-VERSION et va aussi ajouter un lien symbolique /usr/local/mysql, qui pointe sur le nouveau dossier. Si un dossier appelé /usr/local/mysql existe déjà, il sera renommé en /usr/local/mysql.bak. De plus, il va installer les tables de droits MySQL en exécutant le script mysql_install_db après l'installation.

Le schéma d'installation est semblable à celui de la distribution binaire, tous les programmes MySQL sont situés dans le dossier /usr/local/mysql/bin. Les sockets MySQL sont installées dans le fichier /etc/mysql.sock par défaut. Voir Section 2.1.5, « Dispositions d'installation »2.1.5. Dispositions d'installation.

L'installation requiert un compte nommé mysql (qui existe par défaut en Mac OS X 10.2 et plus récents).

Si vous utilisez Mac OS X Server, vous devez avoir déjà une version de MySQL installée :

Version Mac OS X Server Version MySQL
10.2-10.2.2 3.23.51
10.2.3-10.2.6 3.23.53
10.3 4.0.14
10.3.2 4.0.16

Cette section du manuel couvre l'installation du paquet binaire MySQL pour Mac OS X uniquement. Assurez-vous de bien lire l'aide d'Apple concernant l'installation de MySQL. (Lancez le visualiseur d'aide, sélectionnez la rubrique "Serveur Mac OS X", et faites une recherche sur "MySQL", puis lisez l'entrée appelée "Installing MySQL".)

Notez bien que la version preinstallée de MySQL sur Mac OS X Server peut être lancée avec la commande safe_mysqld au lieu de mysqld_safe !

Si vous avez utilisé auparavant les paquets MySQL de Marc Liyanage pour Mac OS X, depuis le site de http://www.entropy.ch, vous pouvez simplement suivre le processus de mise à jour, en utilisant les conseils de ses pages.

Si vous faites une mise à jour depuis les versions de Marc, ou depuis une ancienne version de MySQL pour Mac OS X Server, avec le nouveau paquet officiel, vous devrez convertir les tables de droits. Voir Section 2.6.3, « Passer de la version 3.23 à la version 4.0 »2.6.3. Passer de la version 3.23 à la version 4.0.

Si vous voulez lancer automatiquement MySQL au démarrage du système, vous devez aussi installer le MySQL Startup Item. Depuis MySQL 4.0.15, il fait partie du disque d'installation MySQL pour Mac OS X dans un paquet séparé. Il suffit de double-cliquer sur l'icône MySQLStartupItem.pkg et de suivre les instructions pour l'installer.

Notez que le MySQL Startup Item ne doit être installé qu'une seule fois. Il n'y a pas besoin de le mettre à jour avec les versions de MySQL.

Le MySQL Startup Item est installé dans le dossier /Library/StartupItems/MySQLCOM. (Avant MySQL 4.1.2, le dossier était /Library/StartupItems/MySQL, mais cela créait un conflit avec le MySQL Startup Item du serveur Mac OS X Server.) Il ajoute la variable MYSQLCOM=-YES- au fichier de configuration /etc/hostconfig. Si vous voulez désactiver le démarrage automatique de MySQL, modifiez simplement la variable avec MYSQLCOM=-NO-.

Sur Mac OS X Server, l'installation par défaut de MySQL utilise la variable MYSQL dans /etc/hostconfig. Le MySQL Startup Item désactive cette variable en lui donnant la valeur de MYSQL=-NO-. Cela évite que des conflits de démarrage surviennent, si la variable MYSQLCOM est utilisée par MySQL Startup Item. Cependant, cela n'éteint pas un serveur MySQL en fonctionnement.

Après cette installation, vous pouvez lancer le serveur MySQL avec ces commandes, exécutées dans le terminal. Notez bien que vous devez avoir des droits d'administrateur pour cela !

Si vous avez installé le MySQL Startup Item :

 
Sélectionnez
shell> sudo /Library/StartupItems/MySQL/MySQL start
(Enter your password, if necessary)
(Press Control-D or enter "exit" to exit the shell)

Si vous n'avez pas installé le MySQL Startup Item :

 
Sélectionnez
shell> cd /usr/local/mysql
shell> sudo ./bin/mysqld_safe
(Enter your password)
(Press CTRL+Z)
shell> bg
(Press CTRL+D to exit the shell)

Vous devez alors être capable de vous connecter au serveur MySQL, notamment en exécutant la commande /usr/local/mysql/bin/mysql.

Note : cette procédure ne configure aucun mot de passe pour les comptes MySQL. Après avoir suivi cette procédure, lisez la section Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation, pour les instructions de postinstallation et les tests.

Vous pouvez faire cela avec les commandes suivantes :

 
Sélectionnez
/usr/local/mysql/bin/mysqladmin -u root password <password>
/usr/local/mysql/bin/mysqladmin -u root -h `hostname` password <password>

Vous pouvez aussi ajouter des alias à votre fichier de ressources Shell, pour accéder à mysql et mysqladmin depuis la ligne de commande :

 
Sélectionnez
alias mysql '/usr/local/mysql/bin/mysql'
alias mysqladmin '/usr/local/mysql/bin/mysqladmin'

Alternativement, vous pouvez simplement ajouter /usr/local/mysql/bin à votre variable d'environnement PATH, par exemple, en ajoutant la ligne suivante dans votre fichier $HOME/.tcshrc :

 
Sélectionnez
setenv PATH ${PATH}:/usr/local/mysql/bin

Si aucun fichier .tcshrc n'existe dans votre dossier d'utilisateur, créez-le avec un éditeur texte.

Notez que l'installation d'un nouveau paquet MySQL ne supprime pas le dossier d'une vieille installation : l'installeur de Mac OS X n'offre pas encore les fonctionnalités nécessaires pour mettre à jour proprement une vieille version.

Après avoir copié les fichiers de bases depuis votre ancien dossier vers le nouveau, et que vous avez réussi à redémarrer MySQL avec la nouvelle version, vous devriez pensez à supprimer les vieilles versions des fichiers, situées dans /Library/Receipts/mysql-<version>.pkg.

2-2-14. Installer MySQL sur NetWare

Porter MySQL sur NetWare a été un effort dirigé par Novell. Les clients Novell seront heureux de constater que NetWare 6.5 est distribué avec les exécutables MySQL et une licence de support commercial pour tous les serveurs qui fonctionnent sur cette version de NetWare.

MySQL pour NetWare est compilé avec une combinaison de Metrowerks CodeWarrior pour NetWare et d'une version spéciale de compilation de GNU autotools.

Les derniers paquets binaires pour NetWare sont disponibles sur le site http://dev.mysql.com/downloads/. Voir Section 2.1.3, « Comment obtenir MySQL ? »2.1.3. Comment obtenir MySQL ?.

Pour pouvoir héberger un serveur MySQL, un serveur NetWare doit avoir les prérequis suivants :

  • NetWare version 6.5, ou NetWare 6.0 avec Support Pack 3 installé (vous pouvez obtenir cela sur http://support.novell.com/filefinder/13659/index.html). Le système doit passer les prérequis minimaux de Novell pour faire tourner cette version de NetWare ;

  • le système doit satisfaire les prérequis minimaux de NetWare ;

  • les données MySQL, ainsi que les logiciels, doivent être installés dans un volume NSS ; les volumes traditionnels ne sont pas supportés.

Les fichiers binaires de NetWare sont téléchargeables sur le site http://www.mysql.com/downloads/.

Pour installer MySQL pour NetWare, utilisez la procédure suivante :

  1. Si vous mettez à jour une ancienne installation, stoppez le serveur MySQL. Vous pouvez le faire en console, avec la commande suivante :

     
    Sélectionnez
    SERVER:  mysqladmin -u root shutdown
  2. Connectez-vous sur le serveur depuis une machine cliente, avec un accès à l'endroit où vous voulez installer MySQL ;

  3. Décompressez l'archive binaire zip sur le serveur. Assurez-vous d'autoriser les chemins utilisés dans l'archive zip. Il est sécuritaire d'utiliser le dossier SYS:\.

    Si vous mettez à jour une ancienne installation, vous pouvez copier le dossier de données (par exemple, SYS:MYSQL\DATA), ainsi que my.cnf si vous l'avez modifié. Vous pouvez alors effacer l'ancienne copie de MySQL ;

  4. Vous pouvez renommer le dossier avec un nom plus cohérent, et facile à utiliser. Nous recommandons d'utiliser SYS:MYSQL ; les exemples du manuel feront référence à ce dossier d'installation ;

  5. Depuis la console du serveur, ajoutez un chemin de recherche pour le dossier contenant les NLM MySQL. Par exemple :

     
    Sélectionnez
    SERVER:  SEARCH ADD SYS:MYSQL\BIN
  6. Installez la base de données initiale, si nécessaire, en exécutant le script mysql_install_db depuis la console ;

  7. Lancez le serveur MySQL en utilisant le script mysqld_safe depuis la console ;

  8. Pour finir l'installation, vous devriez aussi installer les commandes suivantes dans le fichier autoexec.ncf. Par exemple, si votre installation MySQL est dans le dossier SYS:MYSQL et que vous voulez que MySQL se lance automatiquement, vous pouvez ajouter ces lignes :

     
    Sélectionnez
    #Starts the MySQL 4.0.x database server
    SEARCH ADD SYS:MYSQL\BIN
    MYSQLD_SAFE

    Si vous utilisez MySQL sur NetWare 6.0, nous vous recommandons fortement d'ajouter l'option --skip-external-locking à la ligne de commande :

     
    Sélectionnez
    #Starts the MySQL 4.0.x database server
    SEARCH ADD SYS:MYSQL\BIN
    MYSQLD_SAFE --skip-external-locking

    Il est aussi nécessaire d'utiliser CHECK TABLE et REPAIR TABLE au lieu de myisamchk, car myisamchk utilise un verrouillage externe. Le verrouillage externe est reconnu pour poser des problèmes sur NetWare 6.0, ce problème a été supprimé sur NetWare 6.5.

    mysqld_safe sur NetWare fournit un écran de présence. Lorsque vous déchargez (extinction) le NLM mysqld_safe, l'écran ne se ferme pas par défaut. Au lieu de cela, il demande une action de l'utilisateur :

     
    Sélectionnez
    *<NLM has terminated; Press any key to close the screen>*

    Si vous voulez que NetWare ferme automatiquement cet écran, utilisez l'option --autoclose de mysqld_safe. Par exemple :

     
    Sélectionnez
    #Starts the MySQL 4.0.x database server
    SEARCH ADD SYS:MYSQL\BIN
    MYSQLD_SAFE --autoclose

Le comportement de mysqld_safe sur NetWare est décrit plus en détail dans Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld »5.1.3. safe_mysqld, le script père de mysqld.

S'il y avait une installation MySQL sur le serveur, assurez-vous de vérifier les commandes de démarrage de MySQL dans autoexec.ncf, et éditez ou effacez-les autant que nécessaire.

Note : les comptes qui sont stockés dans les tables de droits n'ont pas de mot de passe initial. Après avoir lancé le serveur, il est recommandé de leur donner des mots de passe en suivant les instructions de la section Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation.

2-3. Installer MySQL sur d'autres systèmes type Linux

Cette section couvre l'installation des distributions binaires de MySQL, qui sont fournies pour différentes plates-formes au format d'archive tar (les fichiers avec l'extension .tar.gz). Voyez Section 2.1.2.5, « Binaires compilés par MySQL AB »2.1.2.5. Binaires compilés par MySQL AB pour une liste détaillée.

Pour télécharger une distribution source de MySQL, voyez Section 2.1.3, « Comment obtenir MySQL ? »2.1.3. Comment obtenir MySQL ?.

En plus de ces paquets génériques, nous offrons aussi des compilations spécifiques pour certaines plates-formes. Voyez Section 2.2, « Installation standard rapide de MySQL »2.2. Installation standard rapide de MySQL pour plus d'informations sur leur installation.

Vous avez besoin des utilitaires suivants pour installer une archive tar MySQL :

  • GNU gunzip pour décompresser la distribution ;

  • un utilitaire tar raisonnable pour ouvrir l'archive. GNU tar est reconnu pour cette tâche. Certains systèmes d'exploitation disposent d'une version préinstallée de tar qui pose des problèmes. Par exemple, Sun tar et Mac OS X tar ont des soucis avec les noms de fichiers longs. Dans ce cas, installez GNU tar. Sur Mac OS X, vous pouvez installer le logiciel préinstallé gnutar.

Si vous rencontrez des problèmes, utilisez toujours mysqlbug pour poser des questions à la liste MySQL. Même si le problème n'est pas un bogue, mysqlbug rassemble des informations sur le système qui nous aideront à résoudre votre problème. Si vous n'utilisez pas mysqlbug, vous réduisez les chances de résolution de votre problème. Vous trouverez mysqlbug dans le dossier bin après avoir décompressé la distribution. Voir Section 1.4.1.3, « Comment rapporter un bogue ou un problème »1.4.1.3. Comment rapporter un bogue ou un problème.

Les commandes de base que vous devez exécuter pour installer MySQL à partir des sources sont :

 
Sélectionnez
shell> groupadd mysql
shell> useradd -g mysql mysql
shell> cd /usr/local
shell> gunzip < /path/to/mysql-VERSION-OS.tar.gz | tar xvf -
shell> ln -s full-path-to-mysql-VERSION-OS mysql
shell> cd mysql
shell> scripts/mysql_install_db
shell> chown -R root  .
shell> chown -R mysql data
shell> chgrp -R mysql .
shell> bin/mysqld_safe --user=mysql &

Pour les versions de MySQL plus anciennes que la 4.0, remplacez bin/safe_mysqld par bin/mysqld_safe dans la commande finale.

Note : cette procédure ne configure aucun mot de passe pour les comptes MySQL. Après avoir suivi cette procédure, lisez la section Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation, pour les instructions de postinstallation et les tests.

Plus de détails suivent.

Pour installer une distribution binaire, suivez les étapes ci-après, puis reportez-vous à Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation, pour la configuration postinstallation et les tests :

  1. Ajoutez un utilisateur et un groupe avec les droits desquels mysqld fonctionnera :

     
    Sélectionnez
    shell> groupadd mysql
    shell> useradd -g mysql mysql

    Ces commandes ajoutent le groupe mysql group et l'utilisateur mysql. La syntaxe de useradd et de groupadd peut varier de façon significative suivant les versions d'Unix. Elles peuvent aussi s'appeler adduser et addgroup. Vous pouvez aussi souhaiter nommer le groupe et l'utilisateur autrement que mysql.

  2. Choisissez le dossier dans lequel vous voulez décompresser la distribution, et placez-vous-y. Dans l'exemple suivant, nous allons décompresser la distribution dans le dossier /usr/local. Les instructions suivantes supposeront que vous avez les droits pour créer des dossiers de fichiers dans /usr/local. Si ce dossier est protégé, vous aurez besoin des droits de root pour faire l'installation.

     
    Sélectionnez
    shell> cd /usr/local
  3. Téléchargez la distribution sur l'un des sites listés sur Section 2.1.3, « Comment obtenir MySQL ? »2.1.3. Comment obtenir MySQL ?.

    Les archives MySQL tar ont des noms de la forme mysql-VERSION-OS.tar.gz, où VERSION est le numéro de version (par exemple, 4.0.17), et OS indique le système d'exploitation de la distribution (par exemple, pc-linux-gnu-i586). Pour une version donnée, les distributions binaires pour toutes les plates-formes sont compilées sur les mêmes sources MySQL.

  4. Décompressez la distribution dans le répertoire courant :

     
    Sélectionnez
    shell> gunzip < /path/to/mysql-VERSION-OS.tar.gz | tar xvf -
    shell> ln -s full-path-to-mysql-VERSION-OS mysql

    La commande tar crée un dossier appelé mysql-VERSION-OS. La commande ln crée un lien symbolique dans ce dossier. Cela vous laisse le moyen de transférer facilement votre installation dans le dossier /usr/local/mysql.

    Avec GNU tar, il n'est pas nécessaire d'utiliser séparément gunzip. Vous pouvez remplacer la première ligne par celle-ci pour décompresser et ouvrir l'archive dans le même temps :

     
    Sélectionnez
    shell> tar zxvf /path/to/mysql-VERSION-OS.tar.gz
  5. Placez-vous dans le répertoire racine de la distribution décompressée :

     
    Sélectionnez
    shell> cd mysql

    Vous trouverez plusieurs fichiers et sous-dossiers dans le dossier mysql. Le plus important pour l'installation sont les dossiers bin et scripts.

    • bin

      Ce dossier contient les programmes clients et le serveur. Vous devez ajouter le chemin complet de ce dossier à votre variable PATH pour que votre shell trouve MySQL facilement. Voir Annexe E, Variables d'environnementAnnexe E. Variables d'environnement.

    • scripts

      Ce dossier contient le script mysql_install_db, utilisé pour initialiser la base mysql, qui contient les tables de droits du serveur.

  6. Si vous n'avez jamais installé MySQL auparavant, vous devez créer les tables de droits :

     
    Sélectionnez
    shell> scripts/mysql_install_db

    Notez que pour les versions de MySQL plus anciennes que la version 3.22.10, mysql_install_db laisse le serveur fonctionner après avoir créé les tables. Ce n'est plus vrai : vous devez redémarrer le serveur après avoir exécuté ce script.

  7. Changez le propriétaire du binaire pour root et le propriétaire des données pour l'utilisateur qui va faire tourner mysqld. En supposant que vous avez installé les données dans le dossier /usr/local/mysql, la commande est :

     
    Sélectionnez
    shell> chown -R root  .
    shell> chown -R mysql data
    shell> chgrp -R mysql .

    La première commande change l'attribut owner du fichier pour root. La seconde change l'attribut owner du dossier de données pour l'utilisateur mysql. La troisième change l'attribut group pour le groupe mysql.

  8. Si vous voulez que MySQL démarre automatiquement après le démarrage de votre serveur, vous pouvez copier le fichier support-files/mysql.server là où votre serveur recherche les scripts de démarrage. Plus d'informations sur support-files/mysql.server sont disponibles dans Section 2.5.2.2, « Lancer et arrêter MySQL automatiquement »2.5.2.2. Lancer et arrêter MySQL automatiquement.

  9. Vous pouvez configurer de nouveaux comptes en utilisant le script bin/mysql_setpermission si vous installez les modules Perl DBI et DBD::mysql. Pour des instructions, voyez Section 2.9, « Commentaires sur l'installation de Perl »2.9. Commentaires sur l'installation de Perl.

  10. Si vous voulez utiliser mysqlaccess et avoir accès à la distribution MySQL dans un dossier non standard, vous devez modifier le chemin où mysqlaccess va rechercher le client mysql. Éditez le script bin/mysqlaccess à la ligne 18, environ. Recherchez une ligne qui ressemble à ceci :

     
    Sélectionnez
    $MYSQL     = '/usr/local/bin/mysql';    # path to mysql executable

    Changez le dossier pour qu'il prenne la valeur du chemin où mysql est situé. Si vous ne le faites pas, vous allez recevoir une erreur Broken pipe lorsque vous utilisez mysqlaccess.

Après que tout a été ouvert et installé, il faut tester votre distribution :

Lancez le serveur MySQL avec les commandes suivantes :

 
Sélectionnez
shell> bin/mysqld_safe --user=mysql &

Pour les versions de MySQL plus anciennes que 4.0, remplacez bin/safe_mysqld par bin/mysqld_safe dans la commande.

Puis, passez à Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld »5.1.3. safe_mysqld, le script père de mysqld, et Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation.

Note : cette procédure ne configure aucun mot de passe pour les comptes MySQL. Après avoir suivi cette procédure, lisez la section Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation, pour les instructions de postinstallation et les tests.

2-4. Installation de MySQL avec une distribution source

Avant de procéder à l'installation à partir des sources, vérifiez auparavant que notre distribution binaire pour votre plate-forme ne fonctionne pas. Nous faisons un maximum d'efforts pour nous assurer que nos binaires sont compilés avec les meilleures options possible.

Les distributions source de MySQL sont fournies sous forme d'archive tar, dont le nom est sous la forme mysql-VERSION.tar.gz, où VERSION est un nombre comme 5.0.6-beta.

Pour télécharger une distribution source de MySQL, voyez Section 2.1.3, « Comment obtenir MySQL ? »2.1.3. Comment obtenir MySQL ?.

Vous avez besoin des outils suivants pour compiler et installer MySQL à partir des sources :

  • GNU gunzip pour décompresser la distribution ;

  • un programme tar pour désarchiver la distribution. GNU tar est connu pour fonctionner. Le tar de Sun connaît quelques problèmes ;

  • un compilateur C++ ANSI fonctionnel. gcc >= 2.95.2, egcs >= 1.0.2 ou egcs 2.91.66, SGI C++, et SunPro C++ sont quelques-uns des compilateurs réputés pour fonctionner. libg++ n'est pas nécessaire si vous utilisez gcc. gcc 2.7.x souffre d'un bogue qui l'empêche de compiler quelques fichiers C++ correctement écrits, tels que sql/sql_base.cc. Si vous disposez seulement de gcc 2.7.x, vous devez mettre à jour votre gcc afin de compiler MySQL. gcc 2.8.1 est aussi reconnu pour rencontrer des problèmes sur certaines plates-formes, il devrait donc être désactivé si un autre compilateur existe pour la plate-forme.

    gcc >= 2.95.2 est recommandé pour compiler MySQL dans ses versions 3.23.x ;

  • un bon programme make. GNU make est une fois de plus recommandé et est quelquefois requis. Si vous rencontrez des problèmes, nous vous recommandons d'essayer GNU make 3.75 ou supérieur.

Si vous utilisez une version récente de gcc, suffisamment récente pour reconnaître l'option -fno-exceptions, il est très important que vous l'utilisiez. Sinon, vous risquez de compiler un binaire qui crashe aléatoirement. Nous recommandons donc l'utilisation de -felide-constructors et -fno-rtti en même temps que -fno-exceptions. En cas de doute, faites la chose suivante :

 
Sélectionnez
CFLAGS="-O3" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -felide-constructors -fno-exceptions \
       -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql --enable-assembler \
       --with-mysqld-ldflags=-all-static

Sur la plupart des systèmes, il en résultera un binaire rapide et stable.

Si vous rencontrez des problèmes, utilisez toujours mysqlbug pour poster des questions sur les listes internes. Même si le problème n'est pas un bogue, mysqlbug rassemble des informations sur le système qui aidera les autres à résoudre votre problème. En n'utilisant pas mysqlbug, vous amoindrissez vos chances d'obtenir une solution à votre problème ! Vous trouverez mysqlbug dans le répertoire scripts après avoir désarchivé la distribution. Voir Section 1.4.1.3, « Comment rapporter un bogue ou un problème »1.4.1.3. Comment rapporter un bogue ou un problème.

2-4-1. Installation depuis les sources : présentation

Les commandes de pages que vous devez exécuter pour installer la distribution source de MySQL sont :

 
Sélectionnez
shell> groupadd mysql
shell> useradd -g mysql mysql
shell> gunzip < mysql-VERSION.tar.gz | tar -xvf -
shell> cd mysql-VERSION
shell> ./configure --prefix=/usr/local/mysql
shell> make
shell> make install
shell> cp support-files/my-medium.cnf /etc/my.cnf
shell> cd /usr/local/mysql
shell> bin/mysql_install_db
shell> chown -R root  .
shell> chown -R mysql var
shell> chgrp -R mysql .
shell> bin/mysqld_safe --user=mysql &

Pour les versions de MySQL 4.0 ou plus récentes, remplacez bin/safe_mysqld par bin/mysqld_safe dans la commande finale.

Si vous commencez avec un paquet RPM, commencez comme ceci :

 
Sélectionnez
shell> rpm --rebuild --clean MySQL-VERSION.src.rpm

Cela va compiler un paquet RPM binaire que vous pouvez installer.

Note : cette procédure ne configure aucun mot de passe pour les comptes MySQL. Après avoir suivi la procédure, passez à la section Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation, pour les instructions de postinstallation et de tests.

Une description plus détaillée suit.

  1. Ajoutez un utilisateur et un groupe pour mysqld comme ceci :

     
    Sélectionnez
    shell> groupadd mysql
    shell> useradd -g mysql mysql

    Ces commandes ajoutent le groupe mysql et l'utilisateur mysql. La syntaxe de useradd et groupadd peut différer légèrement suivant votre version d'Unix. Elles peuvent aussi s'appeler adduser et addgroup.

    Vous pouvez donner un autre nom à l'utilisateur et au groupe, à la place de mysql. Si vous le faites, adaptez les commandes dans les prochaines instructions.

  2. Choisissez un dossier dans lequel vous allez décompresser les sources de MySQL. Rendez-vous dans ce dossier.

  3. Téléchargez une distribution sur un des sites listés sur Section 2.1.3, « Comment obtenir MySQL ? »2.1.3. Comment obtenir MySQL ?.

  4. Décompressez la distribution dans le dossier courant :

     
    Sélectionnez
    shell> gunzip < /path/to/mysql-VERSION.tar.gz | tar xvf -

    Cette commande crée un dossier appelé mysql-VERSION.

    Avec GNU tar, il n'est pas besoin de faire un appel séparé à gunzip. Vous pouvez utiliser cette commande alternative pour décompresser et extraire la distribution :

     
    Sélectionnez
    shell> tar zxvf /path/to/mysql-VERSION-OS.tar.gz
  5. Placez-vous à la racine de la distribution :

     
    Sélectionnez
    shell> cd mysql-VERSION

    Notez qu'actuellement, vous devez configurer et compiler MySQL depuis la racine de la distribution. Vous ne pouvez pas la compiler ailleurs.

  6. Configurez votre version et compilez le tout :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --prefix=/usr/local/mysql
    shell> make

    Lorsque vous exécutez le code configure, vous pouvez aussi ajouter des options. Utilisez la commande ./configure --help pour avoir une liste des options disponibles. Section 2.4.2, « Options habituelles de configure »2.4.2. Options habituelles de configure, présente certaines options pratiques.

    Si configure échoue et que vous allez envoyer un courriel aux listes MySQL pour demander de l'aide, ajouter surtout le contenu du fichier config.log qui vous semble pertinent. Incluez aussi les dernières lignes affichées par configure. Postez votre rapport de bogue avec le script mysqlbug. Voir Section 1.4.1.3, « Comment rapporter un bogue ou un problème »1.4.1.3. Comment rapporter un bogue ou un problème.

    Si la compilation échoue, voyez la section Section 2.4.4, « Problèmes de compilation? »2.4.4. Problèmes de compilation?, pour avoir de l'aide immédiate sur les problèmes les plus courants.

  7. Installez la distribution :

     
    Sélectionnez
    shell> make install

    Si vous voulez écrire un fichier d'options, utilisez un des fichiers présents dans le dossier support-files. Par exemple,

     
    Sélectionnez
    shell> cp support-files/my-medium.cnf /etc/my.cnf

    Il est possible que vous ayez à exécuter certaines commandes en tant que root.

    Si vous voulez ajouter le support des tables InnoDB, vous devez éditer le fichier /etc/my.cnf, supprimer le caractère # dans les lignes d'options qui commencent par innodb_..., et donnez à ces options la valeur que vous souhaitez. Voyez Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf »4.3.2. Fichier d'options my.cnf et Section 15.4, « Configuration InnoDB »15.4. Configuration InnoDB.

  8. Déplacez-vous dans le dossier d'installation :

     
    Sélectionnez
    shell> cd /usr/local/mysql
  9. Si vous n'avez jamais installé MySQL auparavant, vous devez créer les tables de droits :

     
    Sélectionnez
    shell> bin/mysql_install_db

    Si vous utilisez la commande en tant que root, il est recommandé d'utiliser l'option --user présentée. La valeur de l'option doit être le nom de l'utilisateur créé dans les premières étapes pour faire fonctionner le serveur. Si vous exécutez la commande après vous être connecté sous cet utilisateur, vous pouvez omettre l'utilisation de l'option --user.

    Notez que pour les versions de MySQL plus anciennes que la version 3.22.10, mysql_install_db laisse le serveur en fonctionnement après avoir créé les tables. Ce n'est plus vrai. Vous devez démarrer le serveur vous-même après avoir fait les dernières étapes d'installation.

  10. Changez le propriétaire des exécutables pour les donner à root et le propriétaire des données pour les donner à mysqld. En supposant que vous êtes dans le dossier d'installation, /usr/local/mysql, la commande ressemble à ceci :

     
    Sélectionnez
    shell> chown -R root  .
    shell> chown -R mysql var
    shell> chgrp -R mysql .

    La première commande modifie l'attribut owner des fichiers pour les donner à root user. La seconde donne les fichiers de données à mysql. La troisième commande change le groupe group pour les donner au groupe mysql.

  11. Si vous voulez que MySQL se lance automatiquement au démarrage de votre serveur, vous pouvez copier le fichier support-files/mysql.server là ou votre système cherche les fichiers de démarrage. Plus d'informations sont disponibles dans le script support-files/mysql.server et dans la section Section 2.5.2.2, « Lancer et arrêter MySQL automatiquement »2.5.2.2. Lancer et arrêter MySQL automatiquement.

  12. Vous pouvez créer de nouveaux comptes en utilisant le script bin/mysql_setpermission si vous avez installé les modules Perl DBI et DBD::mysql. Pour les instructions, voyez Section 2.9, « Commentaires sur l'installation de Perl »2.9. Commentaires sur l'installation de Perl.

Après avoir installé tout, il est recommandé d'initialiser et tester votre installation avec cette commande :

 
Sélectionnez
shell> /usr/local/mysql/bin/mysqld_safe --user=mysql &

Pour les versions de MySQL plus anciennes que 4.0, remplacez bin/safe_mysqld par bin/mysqld_safe dans la commande.

Si la commande échoue immédiatement avec le message mysqld ended, vous pouvez trouver certaines informations dans le fichier mysql-data-directory/'hostname'.err.

Plus d'informations sur mysqld_safe sont disponibles dans Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld »5.1.3. safe_mysqld, le script père de mysqld.

Note : les comptes qui sont listés dans les tables de droits MySQL n'ont pas de mot de passe initial. Après le démarrage du serveur, il est recommandé de configurer les mots de passe en utilisant les instructions de Section 2.5, « Procédure de postinstallation »2.5. Procédure de postinstallation.

2-4-2. Options habituelles de configure

Le script configure vous donne un bon moyen de contrôler la configuration de votre distribution MySQL. Habituellement, vous faites cela en spécifiant les options dans la ligne de commande de configure. Vous pouvez aussi affecter le comportement de configure en utilisant certaines variables d'environnement. Voir Annexe E, Variables d'environnementAnnexe E. Variables d'environnement. Pour une liste des options supportées par configure, exécutez cette commande :

 
Sélectionnez
shell> ./configure --help

Les options de configure les plus utilisées sont décrites ci-après.

  • Pour ne compiler que les bibliothèques et programmes clients, et non le serveur, utilisez l'option --without-server :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --without-server

    Si vous n'avez pas de compilateur C++, mysql ne compilera pas (c'est le programme client qui requiert C++). Dans ce cas, vous pouvez supprimer la partie de code dans configure qui vérifie l'existence d'un compilateur C++, puis exécuter ./configure avec l'option --without-server. La compilation essaiera encore de construire mysql, mais vous pouvez ignorer les messages d'erreur concernant mysql.cc. (Si make stoppe, essayez make -k pour dire de continuer même si on rencontre des erreurs.)

  • Si vous voulez obtenir une bibliothèque MySQL intégrée (libmysqld.a) vous devez utiliser l'option --with-embedded-server.

  • Si vous ne voulez pas que vos fichiers de log et bases de données soient dans /usr/local/var, utiliser une commande configure se rapprochant de l'une des commandes suivantes :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --prefix=/usr/local/mysql
    shell> ./configure --prefix=/usr/local \
               --localstatedir=/usr/local/mysql/data

    La première change le préfixe de l'installation pour que tout soit installé dans /usr/local/mysql au lieu de /usr/local par défaut. La seconde commande préserve le préfixe d'installation par défaut, mais change le répertoire par défaut pour les bases de données (normalement /usr/local/var) en /usr/local/mysql/data. Après que vous ayez compilé MySQL, vous pouvez changer ces options dans les fichiers d'options. Voir Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf »4.3.2. Fichier d'options my.cnf.

  • Si vous utilisez Unix et que vous voulez que la socket de MySQL soit à un autre endroit que celui par défaut (normalement /tmp ou /var/run) utilisez une commande configure comme celle-ci :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure \
               --with-unix-socket-path=/usr/local/mysql/tmp/mysql.sock

    Notez que le fichier donné doit avoir un chemin absolu ! Vous pourrez aussi changer le chemin vers mysql.sock plus tard en utilisant les fichiers d'options de MySQL. Voir Section A.4.5, « Comment protéger ou changer le fichier socket /tmp/mysql.sock »A.4.5. Comment protéger ou changer le fichier socket /tmp/mysql.sock.

  • Si vous voulez compiler des programmes liés statiquement (par exemple, pour créer une distribution binaire, pour obtenir plus de vitesse, ou pour résoudre des problèmes avec quelques distributions RedHat Linux), exécutez configure de la manière suivante :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --with-client-ldflags=-all-static \
               --with-mysqld-ldflags=-all-static
  • Si vous utilisez gcc et n'avez pas libg++ ou libstdc++ d'installés, vous pouvez dire à configure d'utiliser gcc en tant que compilateur C++ :

     
    Sélectionnez
    shell> CC=gcc CXX=gcc ./configure

    Quand vous utilisez gcc en tant que compilateur C++, aucune tentative de liaison avec libg++ ou libstdc++ ne sera effectuée. Il peut être bon d'utiliser cette méthode même si vous avez les bibliothèques citées, car quelques versions de celles-ci ont causé des problèmes à des utilisateurs MySQL par le passé.

    Voici quelques variables d'environnement à définir selon le compilateur que vous utilisez :

    • gcc 2.7.2 :

       
      Sélectionnez
      CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -felide-constructors"
    • egcs 1.0.3a :

       
      Sélectionnez
      CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -felide-constructors \
      -fno-exceptions -fno-rtti"
    • gcc 2.95.2 :

       
      Sélectionnez
      CFLAGS="-O3 -mpentiumpro" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -mpentiumpro \
      -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti"
    • pgcc 2.90.29 ou plus récents :

       
      Sélectionnez
      CFLAGS="-O3 -mpentiumpro -mstack-align-double" CXX=gcc \
      CXXFLAGS="-O3 -mpentiumpro -mstack-align-double \
      -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti"

    Dans la plupart des cas, vous pouvez obtenir un binaire MySQL raisonnablement optimal en utilisant les options de la table précédente et en ajoutant les options suivantes aux lignes de configuration :

     
    Sélectionnez
    --prefix=/usr/local/mysql --enable-assembler \
    --with-mysqld-ldflags=-all-static

    En d'autres termes, la ligne de configuration ressemble à ce qui suit pour les versions récentes de gcc :

     
    Sélectionnez
    CFLAGS="-O3 -mpentiumpro" CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -mpentiumpro \
    -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" ./configure \
    --prefix=/usr/local/mysql --enable-assembler \
    --with-mysqld-ldflags=-all-static

    Les binaires que nous fournissons sur le site de MySQL à http://www.mysql.com/ sont tous compilés avec une optimisation totale et devraient être parfaits pour la plupart des utilisateurs. Voir Section 2.1.2.5, « Binaires compilés par MySQL AB »2.1.2.5. Binaires compilés par MySQL AB. Il y a quelques choses que vous pouvez modifier pour rendre le binaire encore plus rapide, mais cela est réservé aux utilisateurs avancés. Voir Section 7.5.4, « Influences de la compilation et des liaisons sur la vitesse de MySQL »7.5.4. Influences de la compilation et des liaisons sur la vitesse de MySQL.

    Si la génération échoue et produit des erreurs disant que votre compilateur ou outil de liaison n'est pas capable de créer la bibliothèque partagée libmysqlclient.so.# ('#' étant un numéro de version), vous pouvez contourner ce problème en donnant l'option --disable-shared à configure. Dans ce cas, configure ne générera pas de bibliothèque partagée libmysqlclient.so.#.

  • Par défaut, MySQL utilise le jeu de caractères ISO-8859-1 (Latin1). Pour changer le jeu par défaut, utilisez l'option --with-charset :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --with-charset=CHARSET

    CHARSET peut être l'un des big5, cp1251, cp1257, czech, danish, dec8, dos, euc_kr, gb2312, gbk, german1, hebrew, hp8, hungarian, koi8_ru, koi8_ukr, latin1, latin2, sjis, swe7, tis620, ujis, usa7, ou win1251ukr. Voir Section 5.8.1, « Le jeu de caractères utilisé pour les données et le stockage »5.8.1. Le jeu de caractères utilisé pour les données et le stockage.

    Depuis MySQL 4.1.1, la collation par défaut peut aussi être spécifiée. MySQL utilise la collation latin1_swedish_ci. Pour le changer, utilisez l'option --with-collation :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --with-collation=COLLATION

    Pour changer le jeu de caractères et la collation, utilisez les options --with-charset et --with-collation. La collation doit être valide pour le jeu de caractères spécifié. Utilisez la commande SHOW COLLATION pour déterminer les collations valides pour un jeu de caractères donné.

    Si vous voulez convertir les caractères entre le serveur et le client, regardez du côté de la commande SET CHARACTER SET. Voir Section 13.5.2.8, « Syntaxe de SET »13.5.2.8. Syntaxe de SET.

    Attention : si vous changez les jeux de caractères après avoir créé des tables, vous devrez exécuter myisamchk -r -q --set-character-set=charset sur chaque table. Vos index pourraient être stockés de manière incorrecte sinon. (Cela peut survenir si vous installez MySQL, créez quelques tables, puis reconfigurez MySQL pour qu'il utilise un jeu de caractères différent et le réinstallez.)

    Avec l'option --with-extra-charsets=LIST vous pouvez définir les jeux de caractères additionnels à compiler dans le serveur.

    Ici LIST est soit une liste de jeux de caractères séparés par des espaces, soit complex pour inclure tous les jeux de caractères ne pouvant être chargés dynamiquement, ou encore all pour inclure tous les jeux de caractères dans les binaires.

  • Pour configurer MySQL avec le code de débogage, utilisez l'option --with-debug :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --with-debug

    Cela alloue un vérificateur d'allocation de mémoire qui peut trouver quelques erreurs et qui fournit des informations sur ce qui se produit. Voir Section D.1, « Déboguer un serveur MySQL »D.1. Déboguer un serveur MySQL.

  • Si vos programmes clients utilisent les threads, vous avez besoin de compiler une version sûre pour les threads de la bibliothèque du client MySQL avec l'option de configuration --enable-thread-safe-client. Cela créera une bibliothèque libmysqlclient_r avec laquelle vous devez lier vos applications threadées. Voir Section 24.2.15, « Comment faire un client MySQL threadé »24.2.15. Comment faire un client MySQL threadé.

  • Les options relatives à un système d'exploitation particulier peuvent être trouvées dans la section spécifique aux systèmes de ce manuel. Voir Section 2.8, « Notes spécifiques aux systèmes d'exploitation »2.8. Notes spécifiques aux systèmes d'exploitation.

2-4-3. Installer à partir de l'arbre source de développement

Attention : vous devez lire cette partie seulement si vous voulez nous aider à tester notre nouveau code. Si vous souhaitez seulement faire fonctionner MySQL sur votre système, vous devriez utiliser la distribution d'une version standard (que ce soit une distribution sous forme de sources ou de binaire).

Pour obtenir notre arbre source de développement le plus récent, suivez les instructions suivantes :

  1. Téléchargez BitKeeper à partir de http://www.bitmover.com/cgi-bin/download.cgi. Vous aurez besoin de Bitkeeper 2.0 ou supérieur pour accéder à notre dépôt ;

  2. Suivez les instructions pour l'installer ;

  3. Après avoir installé BitKeeper, commencez par vous déplacer dans le répertoire à partir duquel vous voulez travailler, et lancez l'une des commandes suivantes pour dupliquer la branche MySQL de votre choix :

    pour dupliquer la branche 3.23, utilisez cette commande :

     
    Sélectionnez
    shell> bk clone bk://work.mysql.com:7000 mysql-3.23

    pour dupliquer la branche 4.0, utilisez cette commande :

     
    Sélectionnez
    shell> bk clone bk://work.mysql.com:7001 mysql-4.0

    pour dupliquer la branche 4.1, utilisez cette commande :

     
    Sélectionnez
    shell> bk clone bk://work.mysql.com:7004 mysql-4.1

    pour dupliquer la branche 5.0, utilisez cette commande :

     
    Sélectionnez
    shell> bk clone bk://mysql.bkbits.net/mysql-5.0 mysql-5.0

    Dans l'exemple précédent, les sources seront respectivement placées dans les dossiers mysql-3.23/, mysql-4.0/, mysql-4.1/ ou mysql-5.0/, de votre dossier courant.

    Si vous êtes derrière un firewall et que vous ne pouvez utiliser que des connexions HTTP, vous pouvez aussi accéder à BitKeeper via HTTP.

    Si vous devez utiliser un serveur proxy, assignez la variable d'environnement http_proxy pour qu'elle pointe sur votre proxy :

     
    Sélectionnez
    shell> export http_proxy="http://your.proxy.server:8080/"

    Puis, remplacez le protocole bk:// par http:// lors de votre export. Par exemple :

     
    Sélectionnez
    shell> bk clone http://mysql.bkbits.net/mysql-4.1 mysql-4.1

    Le premier téléchargement de l'arbre source peut prendre un certain temps, selon la vitesse de votre connexion. Soyez patients ;

  4. Vous aurez besoin de GNU make, autoconf 2.53 (ou plus récent), automake 1.5, libtool 1.4 et m4 pour lancer la prochaine série de commandes. Même si la plupart des systèmes d'exploitation sont livrés avec leur propre implémentation de make, les chances sont fortes pour que la compilation échoue avec des messages d'erreur étranges. Par conséquent, il est fortement recommandé d'utiliser GNU make (parfois aussi appelé gmake).

    Heureusement, d'autres systèmes d'exploitation sont livrés avec les utilitaires GNU, ou proposent des paquets facilement installables. Dans tous les cas, vous pouvez les télécharger sur ces sites :

    Si vous essayez de configurer MySQL 4.1 ou plus récent, vous aurez besoin de GNU bison 1.75 ou plus récent. Les anciennes versions de bison peuvent indiquer cette erreur :

     
    Sélectionnez
    sql_yacc.yy:#####: fatal error: maximum table size (32767) exceeded

    Note : la taille maximale de la table n'est pas dépassée. L'erreur est causée par un bogue dans les versions plus anciennes de bison.

    Les versions de MySQL avant la version 4.1 peuvent aussi se compiler avec d'autres versions de yacc (par exemple, BSD yacc 91.7.30). Pour les versions plus récentes, GNU bison est une obligation.

    Les commandes typiques nécessaires pour compiler MySQL sont présentées ci-dessous. La première commande cd change le dossier de travail : remplacez mysql-4.0 avec le bon nom de dossier.

     
    Sélectionnez
    shell> cd mysql-4.0
    shell> bk -r get -Sq
    shell> aclocal; autoheader; autoconf;  automake;
    shell> ./configure  # Ajoutez ici vos options favorites
    shell> make

    Les lignes de commande qui passent dans les dossiers innobase et bdb/dist sont utilisées pour configurer InnoDB et Berkeley DB (BDB). Vous pouvez omettre ces lignes si vous n'avez pas besoin du support InnoDB ou BDB.

    Si vous obtenez des erreurs étranges pendant cette étape, vérifiez bien que vous avez vraiment installé libtool !

    Une collection de nos scripts de configuration les plus courants de trouve dans le sous-répertoire BUILD/. Si vous êtes fainéant, vous pouvez utiliser BUILD/compile-pentium-debug. Pour compiler sur une architecture différente, modifiez ce script en enlevant les drapeaux spécifiques au Pentium ;

  5. Quand la compilation est achevée, lancez make install. Prenez garde sur des machines de production. Cette commande pourrait écraser votre installation actuelle. Si vous avez une autre installation de MySQL, nous vous recommandons de lancer ./configure avec des valeurs des options prefix, with-tcp-port, et unix-socket-path différentes de celles de votre serveur de production ;

  6. Torturez votre nouvelle installation et tentez de faire planter les nouvelles fonctionnalités. Commencez par lancer make test. Voir Section 27.1.2, « Suite de test de MySQL »27.1.2. Suite de test de MySQL ;

  7. Si vous avez échoué avec l'étape make et que la distribution ne compile pas, envoyez un rapport sur le site http://bugs.mysql.com/. Si vous avez installé la dernière version des indispensables outils GNU, et qu'ils échouent dans l'analyse de vos fichiers de configuration, envoyez aussi un rapport. D'autre part, si vous exécutez aclocal et que vous obtenez l'erreur command not found ou un problème du même type, n'envoyez pas de rapport. À la place, assurez-vous que les outils nécessaires sont bien installés et que votre variable PATH est configurée de telle façon que votre interpréteur de commandes les trouve ,

  8. Après la première opération bk clone pour obtenir l'arbre source, vous devez lancer régulièrement bk pull pour obtenir les mises à jour ;

  9. Vous pouvez examiner l'historique des changements de l'arbre avec toutes les différences en utilisant bk sccstool. Si vous apercevez des différences anormales ou sur lesquelles vous avez des questions, n'hésitez pas à envoyer un e-mail aux listes internes. Voir Section 1.4.1.1, « Les listes de diffusion de MySQL »1.4.1.1. Les listes de diffusion de MySQL. De même, si vous pensez avoir une meilleure méthode pour traiter un problème, envoyez un e-mail accompagné d'un patch à la même adresse. bk diffs vous fournira un patch après que vous aurez fait vos changements aux sources. Si vous n'avez pas le temps de coder votre idée, envoyez-en juste une description ;

  10. BitKeeper dispose d'une aide agréable à laquelle vous pouvez accéder via bk helptool ;

  11. Veuillez noter que chaque commit (bk ci ou bk citool) postera un message avec un aperçu des changements à notre liste de diffusion interne, à la façon habituelle des propositions openlogging.org avec seulement les commentaires des changements. Généralement, vous n'aurez pas besoin d'utiliser commit (l'arbre public interdisant les bk push), mais plutôt d'utiliser la méthode bk diffs décrite plus haut.

Vous pouvez aussi naviguer dans les fichiers d'historiques, les commentaires et le code source en ligne. Par exemple, pour lire ses informations pour MySQL 4.1, allez à http://mysql.bkbits.net:8080/mysql-4.1.

Le manuel est dans un module séparé, qui peut être obtenu comme ceci  :

 
Sélectionnez
shell> bk clone bk://mysql.bkbits.net/mysqldoc mysqldoc

Il y a aussi des arbres BitKeeper pour MySQL Control Center et Connector/ODBC. Ils sont disponibles comme ceci :

pour obtenir le MySQL Control Center, utilisez cette commande :

 
Sélectionnez
shell> bk clone http://mysql.bkbits.net/mysqlcc mysqlcc

pour obtenir le Connector/ODBC, utilisez cette commande :

 
Sélectionnez
shell> bk clone http://mysql.bkbits.net/myodbc3 myodbc3

2-4-4. Problèmes de compilation ?

Tous les programmes MySQL compilent proprement chez nous, sans aucune alerte sur Solaris avec gcc. Sur d'autres systèmes, des alertes peuvent apparaître à cause de différences dans le système d'inclusions. Voyez Section 2.4.5, « Notes relatives aux MIT-pthreads »2.4.5. Notes relatives aux MIT-pthreads pour les alertes qui peuvent apparaître avec MIT-pthreads. Pour d'autres problèmes, voyez la liste suivante.

La solution à de nombreux problèmes implique une nouvelle configuration. Si vous avez besoin de refaire une configuration voici quelques conseils généraux.

  • Si configure est exécuté après une première exécution, il peut utiliser des informations qui ont été rassemblées durant une première invocation. Ces informations sont stockées dans le fichier config.cache. Lorsque configure est lancé, il commence par regarder dans ce fichier, et lire le contenu qui existe, en supposant que ces données sont toujours correctes. Cette supposition est invalide si vous faites une reconfiguration.

  • Chaque fois que vous exécutez configure, vous devez exécuter à nouveau make pour recompiler. Toutefois, vous devrez peut-être supprimer les vieux fichiers d'objets qui ont été compilés en utilisant différentes configurations précédentes.

Pour éviter d'utiliser de vieilles informations de configuration, ou des vieux fichiers d'objets, vous pouvez utiliser ces commandes, avant configure :

 
Sélectionnez
shell> rm config.cache
shell> make clean

Alternativement, vous pouvez aussi utiliser make distclean.

La liste suivante décrit certains problèmes lors de la compilation de MySQL, qui surviennent souvent :

  • si vous avez des problèmes lors de la compilation de sql_yacc.cc, comme ceux qui sont décrits ci-dessous, vous avez probablement été à court de mémoire ou d'espace de swap :

     
    Sélectionnez
    Internal compiler error: program cc1plus got fatal signal 11
    Out of virtual memory
    Virtual memory exhausted

    Le problème est que gcc requiert de grandes quantités de mémoire pour compiler sql_yacc.cc avec les options inline. Essayez d'exécuter configure avec l'option --with-low-memory :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --with-low-memory

    Cette option ajoute -fno-inline dans la ligne de compilation, si vous utilisez gcc et -O0 si vous utilisez autre chose. Vous pouvez essayer --with-low-memory même s'il vous reste suffisamment de mémoire, et que vous ne pensez pas être limité. Ce problème a été observé sur des systèmes avec de généreuses configurations, et --with-low-memory résout ce problème ;

  • par défaut, configure choisit c++ comme compilateur, et GNU c++ pour les liens avec -lg++. Si vous utilisez gcc, ce comportement peut poser les problèmes suivants :

     
    Sélectionnez
    configure: error: installation or configuration problem:
    C++ compiler cannot create executables.

    Vous pourriez aussi observer des problèmes durant la compilation, avec g++, libg++ ou libstdc++.

    La cause de ces problèmes est que vous n'avez peut-être pas g++, ou que vous avez g++, mais pas libg++, ou libstdc++. Regardez le fichier de log config.log. Il va sûrement contenir la raison exacte du mauvais fonctionnement de votre compilateur. Pour contourner ce problème, vous pouvez utiliser gcc comme compilateur C++. Essayez de modifier la variable d'environnement CXX avec la valeur "gcc -O3". Par exemple :

     
    Sélectionnez
    shell> CXX="gcc -O3" ./configure

    Cela fonctionne, car gcc compile les sources C++ aussi bien que g++, mais il n'est pas lié avec libg++ ou libstdc++ par défaut.

    Un autre moyen pour régler ces problèmes, bien sûr, est d'installer g++, libg++ et libstdc++. Nous vous recommandons toutefois de ne pas utiliser libg++ ou libstdc++ avec MySQL, car cela ne fera qu'accroître la taille de votre exécutable binaire, sans vous apporter d'avantages. Par le passé, certaines versions de ces bibliothèques ont posé des problèmes étranges aux utilisateurs MySQL.

    Utiliser gcc comme compilateur C++ est aussi nécessaire, si vous voulez compiler MySQL avec le support de RAID (voyez Section 13.2.5, « Syntaxe de CREATE TABLE »13.2.5. Syntaxe de CREATE TABLE pour plus d'informations sur le type de table RAID, ou utilisez GNU gcc version 3 plus récente). Si vous avez des erreurs de compilation comme celles ci-dessous avec l'option --with-raid, essayez d'utiliser gcc comme compilateur C++ en définissant la variable d'environnement CXX ci-dessus :

     
    Sélectionnez
    gcc -O3 -DDBUG_OFF -rdynamic -o isamchk isamchk.o sort.o  libnisam.a
    ../mysys/libmysys.a ../dbug/libdbug.a ../strings/libmystrings.a
     -lpthread -lz -lcrypt -lnsl -lm -lpthread
    ../mysys/libmysys.a(raid.o)(.text+0x79): In function
    'my_raid_create':: undefined reference to 'operator new(unsigned)'
    ../mysys/libmysys.a(raid.o)(.text+0xdd): In function
    'my_raid_create':: undefined reference to 'operator delete(void*)'
    ../mysys/libmysys.a(raid.o)(.text+0x129): In function
    'my_raid_open':: undefined reference to 'operator new(unsigned)'
    ../mysys/libmysys.a(raid.o)(.text+0x189): In function
    'my_raid_open':: undefined reference to 'operator delete(void*)'
    ../mysys/libmysys.a(raid.o)(.text+0x64b): In function
    'my_raid_close':: undefined reference to 'operator delete(void*)'
    collect2: ld returned 1 exit status
  • Si votre compilation échoue avec des erreurs, ou si l'une des erreurs suivantes apparaît, vous devez changer la version de make en GNU make :

     
    Sélectionnez
    making all in mit-pthreads
    make: Fatal error in reader: Makefile, line 18:
    Badly formed macro assignment

    ou :

     
    Sélectionnez
    make: file 'Makefile' line 18: Must be a separator (:

    ou :

     
    Sélectionnez
    pthread.h: No such file or directory

    Solaris et FreeBSD sont connus pour avoir des problèmes avec make.

    GNU make version 3.75 est reconnu pour fonctionner ;

  • si vous voulez définir des options supplémentaires qui seront utilisées par votre compilateur C ou C++, faites-le en ajoutant ces options aux variables d'environnement CFLAGS et CXXFLAGS. Vous pouvez aussi spécifier le nom du compilateur via les variables CC et CXX. Par exemple :

     
    Sélectionnez
    shell> CC=gcc
    shell> CFLAGS=-O3
    shell> CXX=gcc
    shell> CXXFLAGS=-O3
    shell> export CC CFLAGS CXX CXXFLAGS

    Voyez Section 2.1.2.5, « Binaires compilés par MySQL AB »2.1.2.5. Binaires compilés par MySQL AB, pour avoir une liste des définitions des options disponibles sur divers systèmes ;

  • si vous obtenez un message d'erreur comme celui-ci, vous devrez mettre à jour votre version de gcc :

     
    Sélectionnez
    client/libmysql.c:273: parse error before '__attribute__'

    gcc 2.8.1 est connu pour fonctionner, mais nous recommandons l'utilisation de gcc 2.95.2 ou egcs 1.0.3a ;

  • si vous obtenez des erreurs telles que celles qui sont affichées ci-dessous lors de la compilation de mysqld, c'est que configure n'a pas correctement détecté le dernier argument des fonctions accept(), getsockname() ou getpeername() :

     
    Sélectionnez
    cxx: Error: mysqld.cc, line 645: In this statement, the referenced
         type of the pointer value "&length" is "unsigned long", which
         is not compatible with "int".
    new_sock = accept(sock, (struct sockaddr *)&cAddr, &length);

    Pour corriger ce problème, éditez le fichier config.h (qui est généré par le fichier configure). Recherchez ces lignes :

     
    Sélectionnez
    /* Define as the base type of the last arg to accept */
    #define SOCKET_SIZE_TYPE XXX

    Remplacez XXX par size_t ou int, suivant votre système d'exploitation. Notez que vous devrez faire cette manipulation à chaque fois que vous exécuterez le script configure car configure régénère config.h ;

  • le fichier sql_yacc.cc est généré à partir du fichier sql_yacc.yy. Normalement, le processus de création ne s'occupe pas de sql_yacc.cc, car MySQL en a déjà une copie. Cependant, si vous devez le recréer, vous pouvez rencontrer cette erreur :

     
    Sélectionnez
    "sql_yacc.yy", line xxx fatal: default action causes potential...

    Cela indique que votre version de yacc est inadéquate. Vous devrez probablement réinstaller bison (la version GNU de yacc) et l'utiliser à la place ;

  • sur Debian Linux 3.0, vous devez installer gawk au lieu du programme par défaut mawk si vous voulez compiler MySQL 4.1 ou plus récent avec le support Berkeley DB ;

  • si vous avez besoin de déboguer mysqld ou un client MySQL, exécutez le script configure avec l'option --with-debug, puis recompilez vos clients avec la nouvelle bibliothèque. Voir Section D.2, « Débogage un client MySQL »D.2. Débogage un client MySQL ;

  • si vous rencontrez une erreur de compilation sous Linux (e.g. SuSE Linux 8.1 ou Red Hat Linux 7.3) similaire à celle-ci :

     
    Sélectionnez
    libmysql.c:1329: warning: passing arg 5 of 'gethostbyname_r' from
    incompatible pointer type
    libmysql.c:1329: too few arguments to function 'gethostbyname_r'
    libmysql.c:1329: warning: assignment makes pointer from integer
    without a cast
    make[2]: *** [libmysql.lo] Error 1

    Par défaut, le script configure tente de déterminer le nombre correct d'arguments en utilisant g++, le compilateur GNU C++. Ce test retourne des résultats erronés si g++ n'est pas installé. Il y a deux façons de contourner le problème :

    • assurez-vous que GNU C++ g++ est installé. Sur certains Linux, le paquet nécessaire est appelé gpp, et sur d'autres, c'est gcc-c++,

    • utilisez gcc comme compilateur C++ en donnant à la variable d'environnement CXX, la valeur de gcc:

       
      Sélectionnez
      export CXX="gcc"

    Notez bien que vous devez lancer configure après cela.

2-4-5. Notes relatives aux MIT-pthreads

Cette section décrit quelques informations concernant l'utilisation des MIT-pthreads.

Notez que sur Linux vous ne devez pas utiliser les MIT-pthreads mais installer LinuxThreads ! Voir Section 2.8.1, « Notes relatives à Linux (toutes versions) »2.8.1. Notes relatives à Linux (toutes versions).

Si votre système ne fournit pas un support natif des threads, vous aurez besoin de construire MySQL en utilisant le paquet des MIT-pthreads. Cela inclut les anciens systèmes FreeBSD, SunOS 4.x, Solaris 2.4 et plus anciens, et quelques autres systèmes. Voir Section 2.1.1, « Systèmes d'exploitation supportés par MySQL »2.1.1. Systèmes d'exploitation supportés par MySQL.

Notez qu'à partir de la version 4.0.2 de MySQL les MIT-pthreads ne font plus partie de la distribution des sources ! Si vous avez besoin de ce paquet, vous pouvez l'obtenir sur http://www.mysql.com/Downloads/Contrib/pthreads-1_60_beta6-mysql.tar.gz

Après l'avoir récupéré, décompressez l'archive dans le répertoire racine de votre répertoire des sources de MySQL. Cela créera le répertoire mit-pthreads.

  • Sur la plupart des systèmes, vous pouvez forcer l'utilisation des MIT-pthreads en exécutant configure avec l'option --with-mit-threads :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --with-mit-threads

    La compilation dans un dossier non source n'est pas supporté lors de l'utilisation des MIT-pthreads, car nous voulons minimiser les changements de leur code.

  • La vérification pour l'utilisation des MIT-pthreads ne survient que durant la partie du processus de configuration qui s'occupe du code du serveur. Si vous avez configuré la distribution en utilisant --without-server pour ne construire que le client, les clients ne sauront pas si les MIT-pthreads sont utilisés et utiliseront les sockets Unix pour les connexions par défaut. Puisque les sockets Unix ne fonctionnent pas avec les MIT-pthreads sur certaines plates-formes, cela signifie que vous devrez utiliser -h ou --host quand vous exécuterez les programmes clients.

  • Lorsque MySQL est compilé en utilisant les MIT-pthreads, le verrouillage système est désactivé par défaut pour des soucis de performance. Vous pouvez demander au serveur d'utiliser les verrous système avec l'option --external-locking. Cela n'est requis que si vous avez besoin de faire fonctionner deux serveurs MySQL avec les mêmes données (non recommandé).

  • De temps en temps, la commande bind() des pthreads n'arrive pas à attacher une socket sans afficher d'erreurs (du moins, sous Solaris). Le résultat est que toutes les connexions au serveur échouent. Par exemple :

     
    Sélectionnez
    shell> mysqladmin version
    mysqladmin: connect to server at '' failed;
    error: 'Can't connect to mysql server on localhost (146)'

    La solution est de terminer le serveur mysqld et de le redémarrer. Cela ne nous est arrivé que quand nous avons forcé le serveur à se terminer et que nous l'avons redémarré immédiatement après.

  • Avec les MIT-pthreads, l'appel système à sleep() ne peut pas être interrompu avec SIGINT (break). On ne s'en rend compte que quand on exécute mysqladmin --sleep. Vous devez attendre que l'appel système à sleep() se termine avant que le processus ne s'arrête.

  • Lors de la liaison, vous pouvez obtenir des messages d'erreur comme ceux-ci (du moins sur Solaris), ils peuvent être ignorés :

     
    Sélectionnez
    ld: warning: symbol '_iob' has differing sizes:
        (file /my/local/pthreads/lib/libpthread.a(findfp.o) value=0x4;
    file /usr/lib/libc.so value=0x140);
        /my/local/pthreads/lib/libpthread.a(findfp.o) definition taken
    ld: warning: symbol '__iob' has differing sizes:
        (file /my/local/pthreads/lib/libpthread.a(findfp.o) value=0x4;
    file /usr/lib/libc.so value=0x140);
        /my/local/pthreads/lib/libpthread.a(findfp.o) definition taken
  • D'autres avertissements peuvent être ignorés :

     
    Sélectionnez
    implicit declaration of function 'int strtoll(...)'
    implicit declaration of function 'int strtoul(...)'
  • Nous n'avons pas réussi à faire fonctionner readline avec les MIT-pthreads. (Cela n'est pas nécessaire, mais peut être utile à quelqu'un.)

2-4-6. La distribution source Windows

Ces instructions décrivent comment compiler MySQL version 4.1, depuis les sources, pour Windows. Les instructions sont fournies pour compiler les versions standard à partir des sources standard, ou depuis la version de développement de BitKeeper.

Note : les instructions de ce document sont strictement destinées aux utilisateurs qui veulent tester MySQL sur Windows, à partir des toutes dernières sources de BitKeeper. Pour un serveur de production, MySQL vous recommande de ne pas compiler votre serveur vous-même. Normalement, il est mieux d'utiliser une distribution binaire précompilée, et optimisée pour l'utilisation sur Windows par MySQL AB. Les instructions d'installation pour les distributions binaires sont disponibles dans la section Section 2.2.1, « Installer MySQL sous Windows »2.2.1. Installer MySQL sous Windows.

Pour compiler MySQL sur Windows depuis les sources, vous avez besoin des logiciels et ressources suivantes sur votre système :

  • le compilateur VC++ 6.0 (mis à jour avec le service pack 4 ou 5, et paquet préprocesseur). Le paquet préprocesseur est nécessaire pour l'assembleur macro. Plus de détails à : http://msdn.microsoft.com/vstudio/downloads/updates/sp/vs6/sp5/faq.aspx.

  • environ 45 Mo d'espace disque ;

  • 64 Mo de RAM.

Vous aurez besoin de la distribution source MySQL pour Windows. Il y a deux méthodes pour obtenir cette distribution pour MySQL 4.1 et supérieur :

  1. Télécharger une distribution source préparée par MySQL AB pour la version de MySQL que vous voulez. Les distributions sources précompilées sont disponibles pour les versions de MySQL publiées, et sont accessibles sur le site de http://www.mysql.com/downloads/ ;

  2. Vous pouvez préparer votre propre distribution source vous-même, avec la dernière version disponible sur le serveur BitKeeper. Si vous voulez faire cela, vous devez créer la distribution sur un serveur Unix, et transférer l'archive sur votre système Windows. La raison est que certaines étapes de configuration requièrent des outils qui ne fonctionnent que sous Unix. L'approche BitKeeper requiert :

    • un système fonctionnant sous Unix, ou un système équivalent, comme Linux,

    • BitKeeper 3.0 sur ce système. Vous pouvez obtenir BitKeeper sur http://www.bitkeeper.com/.

Si vous utilisez une distribution source Windows vous pouvez passer directement à Section 2.4.6.1, « Compiler MySQL avec VC++ »2.4.6.1. Compiler MySQL avec VC++. Pour compiler depuis les sources BitKeeper, commencez par Section 2.4.6.2, « Compiler MySQL sur Windows à partir des sources de développement »2.4.6.2. Compiler MySQL sur Windows à partir des sources de développement.

Si vous découvrez quelque chose qui ne fonctionne pas comme prévu, ou si vous avez des suggestions pour améliorer le processus actuel envoyez un message à la liste de diffusion dédiée à win32. Voir Section 1.4.1.1, « Les listes de diffusion de MySQL »1.4.1.1. Les listes de diffusion de MySQL.

2-4-6-1. Compiler MySQL avec VC++

Note: les fichiers du projet VC++ de MySQL 4.1 et plus récents sont compatibles avec Microsoft Visual Studio 6.0 et plus récents (7.0/.NET) et sont testés par l'équipe de MySQL AB avant chaque publication.

Pour compiler MySQL, suivez ces instructions ci-dessous. Notez que les noms de menus sont laissés en anglais, et devront éventuellement être adaptés à votre interface.

  1. Créez un dossier de travail : par exemple, workdir.

  2. Décompressez la distribution source dans le dossier ci-dessus, en utilisant WinZip ou un autre utilitaire Windows qui sache lire les fichiers .zip.

  3. Lancez le compilateur VC++ 6.0.

  4. Dans le menu File, sélectionnez Open Workspace.

  5. Ouvrez le fichier mysql.dsw que vous trouverez dans le dossier de travail.

  6. Dans le menu Build, sélectionnez le menu Set Active Configuration.

  7. Cliquez dans le dialogue pour sélectionner mysqld - Win32 Debug, puis cliquez sur OK.

  8. Pressez F7 pour lancer la compilation du serveur de débogage, des bibliothèques et des applications clients.

  9. Compilez la version que vous souhaitez, de la même façon.

  10. Les versions de débogage et les bibliothèques sont placées dans les dossiers client_debug et lib_debug. Les versions finales des programmes et bibliothèques sont placées dans les dossiers client_release et lib_release. Notez que si vous voulez compiler les versions de débogage et finales, vous pouvez utiliser l'option « build all » dans le menu Build.

  11. Testez le serveur. Le serveur compilé avec les instructions suivantes suppose que le dossier de base MySQL et le dossier de données sont situés dans les dossiers C:\mysql et C:\mysql\data, par défaut. Si vous voulez tester votre serveur, utilisez le chemin de votre dossier d'installation comme chemin racine. Vous pouvez faire cela en ligne de commande, avec les options --basedir et --datadir ou bien placer les bonnes options dans le fichier d'options (C:\my.cnf ou my.ini de votre dossier Windows). Si vous avez un dossier de données sur votre disque, vous pouvez spécifier son chemin.

  12. Lancez le serveur depuis le dossier client_release ou client_debug, suivant la version que vous voulez utiliser. Les instructions générales de lancement sont dans Section 2.2.1, « Installer MySQL sous Windows »2.2.1. Installer MySQL sous Windows. Vous devrez adapter les instructions à votre configuration, si vous avez un dossier de base ou de données différent.

  13. Lorsque le serveur fonctionne en mode indépendant ou comme un service, suivant votre configuration, essayez de vous connecter avec le client interactif mysql, qui est placé dans le dossier client_release ou client_debug.

Lorsque vous êtes satisfait du fonctionnement de votre serveur, stoppez-le. Puis installez MySQL comme ceci :

  1. Créez un dossier sur votre disque pour installer MySQL. Par exemple, nous pourrions l'installer dans C:\mysql. Voici les commandes :

     
    Sélectionnez
    C:
    mkdir \mysql
    mkdir \mysql\bin
    mkdir \mysql\data
    mkdir \mysql\share
    mkdir \mysql\scripts

    Si vous voulez compiler d'autres clients et les lier à MySQL, il faudra créer d'autres dossiers :

     
    Sélectionnez
    mkdir \mysql\include
    mkdir \mysql\lib
    mkdir \mysql\lib\debug
    mkdir \mysql\lib\opt

    Si vous voulez tester les performances de MySQL, créez ce dossier :

     
    Sélectionnez
    mkdir \mysql\sql-bench

    Les tests de performance requièrent Perl ;

  2. Depuis le dossier workdir, copiez dans le dossier C:\mysql les fichiers suivants :

     
    Sélectionnez
    copy client_release\*.exe C:\mysql\bin
    copy client_debug\mysqld.exe C:\mysql\bin\mysqld-debug.exe
    xcopy scripts\*.* C:\mysql\scripts /E
    xcopy share\*.* C:\mysql\share /E

    Si vous voulez compiler d'autres clients, et les lier avec MySQL, vous devrez aussi faire ceci :

     
    Sélectionnez
    copy lib_debug\mysqlclient.lib C:\mysql\lib\debug
    copy lib_debug\libmysql.* C:\mysql\lib\debug
    copy lib_debug\zlib.* C:\mysql\lib\debug
    copy lib_release\mysqlclient.lib C:\mysql\lib\opt
    copy lib_release\libmysql.* C:\mysql\lib\opt
    copy lib_release\zlib.* C:\mysql\lib\opt
    copy include\*.h C:\mysql\include
    copy libmysql\libmysql.def C:\mysql\include

    Si vous voulez tester les performances de MySQL, faites aussi ceci :

     
    Sélectionnez
    xcopy sql-bench\*.* C:\mysql\bench /E

Puis lancez votre serveur de la même façon que vous lancez l'exécutable MySQL classique. Voir Section 2.2.1, « Installer MySQL sous Windows »2.2.1. Installer MySQL sous Windows.

2-4-6-2. Compiler MySQL sur Windows à partir des sources de développement

Pour compiler la dernière version Windows à partir de sources disponibles dans le serveur BitKeeper, suivez les instructions suivantes. Notez que ces commandes doivent être exécutées sur un système fonctionnant sous Unix ou Linux. La procédure fonctionne très bien sous Linux, par exemple.

  1. Clonez les sources issues de BitKeeper (version 4.1 ou plus récentes). Pour plus d'informations sur comment cloner les sources sont disponibles dans la section Section 2.4.3, « Installer à partir de l'arbre source de développement »2.4.3. Installer à partir de l'arbre source de développement.

  2. Configurez et compilez la distribution pour obtenir un serveur fonctionnel. Pour cela, vous pouvez lancer la commande suivante à la racine de vos sources :

     
    Sélectionnez
    shell> ./BUILD/compile-pentium-max
  3. Après vous être assuré que le processus est complet et réussi, lancez l'utilitaire suivant depuis la racine de vos sources :

     
    Sélectionnez
    shell> ./scripts/make_win_src_distribution

    Ce script crée un paquet source Windows, qui peut être utilisé sur votre système. Vous pouvez passer d'autres options à ce script, suivant vos besoins. Il accepte les options suivantes :

    • --help

      Affiche ce message d'aide ;

    • --debug

      Débogage, sans créer le paquet ;

    • --tmp

      Spécifie le dossier temporaire ;

    • --suffix

      Suffixe pour le nom du paquet ;

    • --dirname

      Nom du dossier où copier les fichiers (intermédiaire) ;

    • --silent

      Ne liste pas tous les fichiers traités ;

    • --tar

      Crée le paquet au format tar.gz plutôt que .zip.

    Par défaut, make_win_src_distribution crée une archive zippée avec le nom mysql-VERSION-win-src.zip, où VERSION représente la version de votre source MySQL.

  4. Copiez ou téléchargez le paquet sur votre machine Windows. Pour le compiler, suivez les instructions de la section Section 2.4.6.1, « Compiler MySQL avec VC++ »2.4.6.1. Compiler MySQL avec VC++.

2-4-7. Compiler les clients MySQL sous Windows

Dans vos fichiers source, vous devez inclure windows.h avant mysql.h :

 
Sélectionnez
#if defined(_WIN32) || defined(_WIN64)
#include <windows.h>
#endif
#include <mysql.h>

my_global.h inclut tous les autres fichiers nécessaires pour Windows (comme le fichier windows.h) si vous compilez votre programme sous Windows.

Vous pouvez soit lier votre code avec la bibliothèque dynamique libmysql.lib, qui est juste une interface pour charger libmysql.dll à la demande, soit lier avec la bibliothèque statique mysqlclient.lib.

Notez que puisque les bibliothèques mysqlclient sont compilées en tant que bibliothèques threadées, vous devez aussi compiler votre code pour qu'il soit multithreadé !

2-5. Procédure de postinstallation

Il y a des manipulations importantes à faire après avoir installé MySQL. Par exemple, sous Unix, vous devez créer les tables de droits. Sur toutes les plates-formes, un point de sécurité important est que les comptes initiaux n'ont pas de mot de passe. Vous devez assigner les mots de passe pour éviter un accès indu au serveur MySQL.

Les sections suivantes décrivent les procédures de postinstallation sur Windows et pour les systèmes Unix. Une autre section, Section 2.5.2.3, « Problèmes de démarrage du serveur MySQL »2.5.2.3. Problèmes de démarrage du serveur MySQL s'applique aux autres plates-formes : elle décrit ce que vous devez faire si vous avez des problèmes de lancement. La section Section 2.5.3, « Création des premiers droits MySQL »2.5.3. Création des premiers droits MySQL s'applique aussi à toutes les plates-formes. Vous devez suivre les instructions pour vous assurer que vous avez bien protégé vos comptes MySQL en leur assignant un mot de passe.

Lorsque vous êtes prêt à créer d'autres comptes, vous pouvez trouver des informations sur le contrôle d'accès à MySQL et la gestion de comptes dans les sections Section 5.5, « Règles de sécurité et droits d'accès au serveur MySQL »5.5. Règles de sécurité et droits d'accès au serveur MySQL et Section 5.6, « Gestion des comptes utilisateurs de MySQL »5.6. Gestion des comptes utilisateurs de MySQL.

2-5-1. Post-installation sous Windows

Sous Windows, la table de droits n'a pas besoin d'être créée. Les distributions MySQL pour Windows incluent les tables de droits préconfigurées dans la base mysql, dans le dossier de données data. Cependant, vous devez assigner des mots de passe aux comptes.

Avant de donner des mots de passe aux comptes, vérifiez que le serveur fonctionne avec un client. Assurez-vous que le serveur fonctionne (voir Section 2.2.8.2, « Démarrer le serveur pour la première fois »2.2.8.2. Démarrer le serveur pour la première fois), puis utilisez les commandes suivantes pour vérifier que vous pouvez lire des données sur le serveur. Le résultat doit être proche de celui présenté ici :

 
Sélectionnez
C:\> C:\mysql\bin\mysqlshow
+-----------+
| Databases |
+-----------+
| mysql     |
| test      |
+-----------+

C:\> C:\mysql\bin\mysqlshow mysql
Database: mysql
+--------------+
|    Tables    |
+--------------+
| columns_priv |
| db           |
| func         |
| host         |
| tables_priv  |
| user         |
+--------------+

C:\> C:\mysql\bin\mysql -e "SELECT Host,Db,User FROM db" mysql
+------+-------+------+
| host | db    | user |
+------+-------+------+
| %    | test% |      |
+------+-------+------+

Si vous avez une version fonctionnelle de Windows qui supporte les services, et que vous voulez que MySQL fonctionne automatiquement au lancement de Windows, voyez la section Section 2.2.9.1, « Lancer MySQL comme un service Windows »2.2.9.1. Lancer MySQL comme un service Windows.

2-5-2. Procédures de postinstallation sous Unix

Une fois que vous avez installé MySQL sur Unix, vous devez initialiser les tables de droits, lancer le serveur, et vous assurer que tout fonctionne bien. Vous pouvez aussi configurer le démarrage et l'extinction automatique du serveur, lorsque votre serveur se lance et s'arrête.

Sous Unix, les tables de droits sont configurées avec le programme mysql_install_db. Pour certaines méthodes d'installation, ce programme est utilisé automatiquement :

  • si vous installez MySQL sous Linux avec un RPM, le serveur RPM exécute mysql_install_db ;

  • si vous installez MySQL sous Mac OS X en utilisant la distribution PKG, l'installeur exécute mysql_install_db.

Sinon, vous devez lancer manuellement mysql_install_db.

La procédure suivante décrit comment initialiser les tables de droits (si cela n'a pas été fait), puis comment lancer le serveur. Vous trouverez aussi des suggestions de commandes pour tester l'accessibilité du serveur. Pour des informations sur le démarrage et l'extinction automatique du serveur, voyez Section 2.5.2.2, « Lancer et arrêter MySQL automatiquement »2.5.2.2. Lancer et arrêter MySQL automatiquement.

Une fois que vous avez exécuté la procédure, et que le serveur fonctionne, vous devez assigner des mots de passe aux comptes créés par mysql_install_db. Les instructions pour faire cela Section 2.5.3, « Création des premiers droits MySQL »2.5.3. Création des premiers droits MySQL.

Dans les exemples ici, le serveur fonctionne avec l'utilisateur mysql. On suppose donc que ce compte existe. Créez ce compte, s'il n'existe pas, ou bien utilisez le nom que vous avez choisi.

  1. Changez de dossier de travail, pour vous mettre à la racine de l'installation MySQL, représentée ici par BASEDIR :

     
    Sélectionnez
    shell> cd BASEDIR

    BASEDIR vaut probablement /usr/local/mysql ou /usr/local. Les étapes suivantes supposent que vous êtes dans ce dossier.

  2. Si nécessaire, lancez le programme mysql_install_db pour configurer les tables de droits initiales, qui déterminent les utilisateurs qui sont autorisés à se connecter au serveur. Vous devez faire cela si vous avez installé le programme avec une distribution qui ne lance pas ce programme pour vous.

    Typiquement, mysql_install_db doit être utilisé uniquement à la première installation, et vous pouvez éviter cette étape si vous faites une mise à jour. Cependant, mysql_install_db n'écrase pas les tables de droits : vous pouvez l'utiliser, en cas de doute.

    Pour initialiser les tables de droits, utilisez une des commandes suivantes, en fonction de la localisation de mysql_install_db dans le dossier bin scripts :

     
    Sélectionnez
    shell> bin/mysql_install_db --user=mysql
    shell> scripts/mysql_install_db --user=mysql

    Le script mysql_install_db crée la base mysql qui contient les tables de droits, et la base test que vous pouvez utiliser pour les tests avec MySQL. Ce script va aussi créer l'utilisateur root et un compte anonyme. Ces deux comptes sont créés sans mot de passe. Une description des droits initiaux est présentée dans la section Section 2.5.3, « Création des premiers droits MySQL »2.5.3. Création des premiers droits MySQL. Le script mysqld_safe lance le serveur mysqld. Avant la version 4.0, utilisez safe_mysqld au lieu de mysqld_safe.

    Il est important de vous assurer que les dossiers et les fichiers appartiennent au compte mysql pour que le serveur puisse lire et écrire dedans. Pour cela, l'option --user doit être utilisée comme présenté si vous utilisez mysql_install_db comme root. Sinon, il est recommandé d'exécuter le script lorsque vous êtes connecté en tant que mysql : dans ce cas, vous pouvez omettre l'option --user.

    mysql_install_db crée de nombreuses tables dans la base mysql : user, db, host, tables_priv, columns_priv, func, et même d'autres, en fonction des versions de MySQL.

    Si vous ne voulez pas de la base test, vous pouvez la supprimer avec mysqladmin -u root drop test au redémarrage du serveur.

    Si vous avez des problèmes avec mysql_install_db, voyez Section 2.5.2.1, « Problèmes d'exécution de mysql_install_db »2.5.2.1. Problèmes d'exécution de mysql_install_db.

    Il y a d'autres alternatives pour lancer mysql_install_db tel que fourni par la distribution MySQL :

    • si vous voulez que les droits initiaux soient différents des valeurs par défaut, vous pouvez modifier le script mysql_install_db avant de l'exécuter. Cependant, une technique préférable est d'utiliser GRANT et REVOKE pour changer les droits après avoir configuré les tables de droits. En d'autres termes, vous pouvez lancer mysql_install_db, puis utiliser mysql -u root mysql pour vous connecter au serveur en tant que root MySQL, pour émettre les commandes GRANT et REVOKE.

      Si vous voulez installer MySQL sur de nombreuses machines avec les mêmes droits, vous pouvez mettre les commandes GRANT et REVOKE dans un fichier de script, et exécuter ce script avec mysql après avoir utilisé mysql_install_db. Par exemple :

       
      Sélectionnez
      shell> bin/mysql_install_db --user=mysql
      shell> bin/mysql -u root < your_script_file

      Comme cela, vous pouvez éviter les problèmes de répétition manuelle entre chaque machine ;

    • il est possible de recréer entièrement les tables de droits après les avoir créées. Vous pouvez le faire si vous apprenez comment utiliser GRANT et REVOKE et que vous avez fait tellement de modifications après mysql_install_db que vous voulez recommencer à zéro.

      Pour recréer les tables de droits, supprimez les fichiers .frm, .MYI et .MYD dans le dossier contenant les tables mysql. C'est le dossier appelé mysql dans le dossier de données, qui est listé dans le dossier datadir lorsque vous utilisez la commande mysqld --help. Puis, utilisez à nouveau le script mysql_install_db.

      Note : pour les versions MySQL antérieures à la version 3.22.10, vous ne devez pas supprimer les fichiers .frm. Si vous les supprimez accidentellement, essayez de les retrouver et de les remettre dans le dossier mysql depuis votre distribution MySQL, avant d'utiliser mysql_install_db ;

    • vous pouvez lancer mysqld manuellement en utilisant l'option --skip-grant-tables et en ajoutant les droits mysql :

       
      Sélectionnez
      shell> bin/mysqld_safe --user=mysql --skip-grant-tables &
      shell> bin/mysql mysql

      Depuis mysql, exécutez manuellement les commandes SQL contenues dans le script mysql_install_db. Assurez-vous que vous utilisez mysqladmin flush-privileges ou mysqladmin reload après, pour dire au serveur de relire les tables de droits.

      Notez que si vous n'utilisez pas mysql_install_db, vous devez remplir les tables manuellement, et en plus, vous devez commencer par les créer.

  3. Lancez le serveur MySQL :

     
    Sélectionnez
    shell> bin/mysqld_safe --user=mysql &

    Pour les versions de MySQL antérieures à 4.0, remplacez bin/safe_mysqld par bin/mysqld_safe dans cette commande.

    Il est important de vous assurer que le dossier de base de données et les fichiers de mysql sont accessibles, pour que le serveur puisse y lire et écrire. Pour cela, l'option --user peut être utilisée avec mysql_install_db si vous l'exécutez en tant que root. Sinon, vous devez exécuter le script lorsque vous êtes identifié comme mysql, auquel cas, vous pouvez omettre l'option --user.

    D'autres instructions pour faire fonctionner MySQL en tant qu'utilisateur sans droits sont données dans la section Section A.3.2, « Comment exécuter MySQL comme un utilisateur normal »A.3.2. Comment exécuter MySQL comme un utilisateur normal.

    Si vous n'avez pas créé les tables de droits, l'erreur suivante sera inscrite dans le fichier de log d'erreurs de votre serveur :

     
    Sélectionnez
    mysqld: Can't find file: 'host.frm'

    Si vous avez des problèmes au démarrage du serveur, voyez Section 2.5.2.3, « Problèmes de démarrage du serveur MySQL »2.5.2.3. Problèmes de démarrage du serveur MySQL.

  4. Utilisez mysqladmin pour vérifier que le serveur fonctionne. La commande suivante vous permet de faire un test simple pour vérifier que le serveur est actif et qu'il répond aux connexions :

     
    Sélectionnez
    shell> bin/mysqladmin version
    shell> bin/mysqladmin variables

    Le résultat de mysqladmin version varie légèrement, suivant votre plate-forme et votre version de MySQL, mais il doit être proche de ceci :

     
    Sélectionnez
    shell> bin/mysqladmin version
    mysqladmin  Ver 8.40 Distrib 4.0.18, for linux on i586
    Copyright (C) 2000 MySQL AB & MySQL Finland AB & TCX DataKonsult AB
    This software comes with ABSOLUTELY NO WARRANTY. This is free software,
    and you are welcome to modify and redistribute it under the GPL license
    
    
    Server version          4.0.18-log
    Protocol version        10
    Connection              Localhost via Unix socket
    TCP port                3306
    UNIX socket             /tmp/mysql.sock
    Uptime:                 16 sec
    
    Threads: 1  Questions: 9  Slow queries: 0
    Opens: 7  Flush tables: 2  Open tables: 0
    Queries per second avg: 0.000
    Memory in use: 132K  Max memory used: 16773K

    Pour voir ce que vous pouvez faire d'autre avec mysqladmin, utilisez l'option --help.

  5. Vérifiez que vous pouvez éteindre le serveur :

     
    Sélectionnez
    shell> BINDIR/mysqladmin -u root shutdown
  6. Vérifiez que vous pouvez relancer le serveur. Pour cela, utilisez mysqld_safe ou mysqld directement. Par exemple :

     
    Sélectionnez
    shell> BINDIR/mysqld_safe --log &

    Si mysqld_safe échoue, essayez de l'exécuter directement depuis le dossier d'installation MySQL (si vous n'y êtes pas déjà). Si cela ne fonctionne toujours pas, voyez Section 2.5.2.3, « Problèmes de démarrage du serveur MySQL »2.5.2.3. Problèmes de démarrage du serveur MySQL.

  7. Exécutez les tests simples pour vérifier que le serveur fonctionne. Le résultat devrait être proche de celui-ci :

     
    Sélectionnez
    shell> BINDIR/mysqlshow
    +-----------+
    | Databases |
    +-----------+
    | mysql     |
    +-----------+
    
    shell> BINDIR/mysqlshow mysql
    Database: mysql
    +--------------+
    |    Tables    |
    +--------------+
    | columns_priv |
    | db           |
    | func         |
    | host         |
    | tables_priv  |
    | user         |
    +--------------+
    
    shell> BINDIR/mysql -e "SELECT host,db,user FROM db" mysql
    +------+--------+------+
    | host | db     | user |
    +------+--------+------+
    | %    | test   |      |
    | %    | test_% |      |
    +------+--------+------+

    Il y a aussi une suite de tests dans le dossier sql-bench (sous le dossier d'installation MySQL) que vous pouvez utiliser pour comparer les performances de MySQL sur différentes plates-formes. La suite de tests utilise le module Perl DBI pour assurer une interface avec les autres bases de données. Les modules Perl suivants sont aussi nécessaires pour exécuter la suite de tests :

     
    Sélectionnez
    DBI
    DBD::mysql
    Data::Dumper
    Data::ShowTable

    Ces modules sont disponibles sur la bibliothèque CPAN http://www.cpan.org/. Voir Section 2.9.1, « Installer Perl sur Unix »2.9.1. Installer Perl sur Unix.

    Le dossier sql-bench/Results contient des résultats de tests sur différentes plates-formes et bases. Pour lancer tous les tests, exécutez ces commandes :

     
    Sélectionnez
    shell> cd sql-bench
    shell> run-all-tests

    Si vous n'avez pas de dossier sql-bench, vous avez probablement installé MySQL avec un fichier RPM, différent du RPM source. Le RPM source inclut le dossier sql-bench) Dans ce cas, vous devez d'abord installer la suite de tests avant de l'utiliser. Depuis MySQL version 3.22, il y a des fichiers de tests RPM appelés mysql-bench-VERSION-i386.rpm, qui contiennent le code et les données.

    Si vous avez une distribution source, il y a aussi des tests dans le sous-dossier tests. Par exemple, pour lancer auto_increment.tst, faites :

     
    Sélectionnez
    shell> BINDIR/mysql -vvf test < ./tests/auto_increment.tst

    Les résultats attendus des tests sont disponibles dans le fichier ./tests/auto_increment.res.

  8. À ce point, vous devez avoir un serveur fonctionnel. Cependant, les comptes initiaux n'ont pas de mot de passe : il est recommandé de leur assigner des mots de passe en suivant les instructions de la section Section 2.5.3, « Création des premiers droits MySQL »2.5.3. Création des premiers droits MySQL.

2-5-2-1. Problèmes d'exécution de mysql_install_db

Le but du script mysql_install_db est de générer un nouveau système de droits pour MySQL. Il ne modifiera aucune autre donnée ! Il ne fera rien du tout si vous avez des tables de droits installées.

Si vous voulez recréer vos tables de droits, vous devez éteindre le serveur mysqld, s'il fonctionnait. Puis, renommez le dossier mysql dans le dossier de données, sauvez-le, et exécutez le script mysql_install_db. Par exemple :

 
Sélectionnez
shell> mv mysql-data-directory/mysql mysql-data-directory/mysql-old
shell> mysql_install_db --user=mysql

Cette section liste les problèmes que vous pourriez rencontrer lors de l'exécution du script mysql_install_db :

  • mysql_install_db n'installe pas les tables de droits

    Vous réalisez que mysql_install_db n'arrive pas à installer les tables de droits, et se termine sur ce message :

     
    Sélectionnez
    starting mysqld daemon with databases from XXXXXX
    mysql daemon ended

    Dans ce cas, examinez le fichier de log très attentivement ! Le fichier de log est situé dans le dossier XXXXXX indiqué dans le message d'erreur, et il indiquera pourquoi mysqld n'a pas démarré. Si vous ne comprenez pas ce qui est arrivé, incluez le log dans votre message, lors de l'envoi du rapport de bogues avec mysqlbug! Voir Section 1.4.1.3, « Comment rapporter un bogue ou un problème »1.4.1.3. Comment rapporter un bogue ou un problème ;

  • un démon mysqld fonctionne déjà

    Dans ce cas, vous n'avez probablement pas exécuté mysql_install_db du tout. Vous avez exécuté mysql_install_db une fois, lorsque vous avez installé MySQL pour la première fois ;

  • installer un second démon mysqld n'est pas possible lorsque le premier fonctionne

    Cela arrive lorsque vous avez une installation MySQL préexistante, mais que vous voulez installer une autre version ailleurs (par exemple, pour faire des tests ou simplement pour avoir deux installations). Généralement, le problème survient lorsque le second serveur est démarré, et qu'il essaie d'utiliser les mêmes ports et sockets que le premier. Dans ce cas, vous recevez des messages d'erreur tels que :

     
    Sélectionnez
    Can't start server: Bind on TCP/IP port:
    Address already in use
    Can't start server: Bind on unix socket...

    Pour des instructions sur la configuration de serveurs multiples, voyez la section Section 5.10, « Faire fonctionner plusieurs serveurs MySQL sur la même machine »5.10. Faire fonctionner plusieurs serveurs MySQL sur la même machine ;

  • You don't have write access to /tmp

    Si vous n'avez pas les droits d'accès suffisants pour créer un fichier de socket à l'endroit prévu ou les permissions pour créer un fichier temporaire dans /tmp, vous allez avoir une erreur lors de l'utilisation de mysql_install_db ou avec mysqld.

    Vous pouvez spécifier un socket différent et un dossier temporaire différent avec les options suivantes :

     
    Sélectionnez
    shell> TMPDIR=/some_tmp_dir/
    shell> MYSQL_UNIX_PORT=/some_tmp_dir/mysql.sock
    shell> export TMPDIR MYSQL_UNIX_PORT

    some_tmp_dir doit être le chemin complet d'un dossier dans lequel vous avez les droits en écriture.

    Après cela, vous devriez être capable d'exécuter mysql_install_db et lancer le serveur avec ces commandes :

     
    Sélectionnez
    shell> bin/mysql_install_db --user=mysql
    shell> bin/mysqld_safe --user=mysql &

    Si mysql_install_db est situé dans le dossier scripts, modifiez la première commande pour utiliser scripts/mysql_install_db.

    Voyez Section A.4.5, « Comment protéger ou changer le fichier socket /tmp/mysql.sock »A.4.5. Comment protéger ou changer le fichier socket /tmp/mysql.sock. Voir Annexe E, Variables d'environnementAnnexe E. Variables d'environnement.

2-5-2-2. Lancer et arrêter MySQL automatiquement

Généralement, vous démarrez le serveur mysqld par l'un de ces moyens :

Les scripts mysql.server et safe_mysqld et le StartUp Item de Mac OS X peuvent être utilisés pour démarrer le serveur automatiquement au moment du démarrage du serveur. mysql.server peut aussi servir à arrêter le serveur.

Le script mysql.server peut servir à démarrer ou arrêter le serveur en l'appelant avec les arguments start ou stop :

 
Sélectionnez
shell> mysql.server start
shell> mysql.server stop

Avant que mysql.server ne démarre le serveur, il change de dossier pour aller dans le dossier d'installation et appelle safe_mysqld. Si vous voulez que le serveur fonctionne sous un nom d'utilisateur spécifique, ajoutez l'option user appropriée dans le groupe [mysqld] du fichier /etc/my.cnf, tel que présenté ultérieurement dans cette section (il est possible que vous ayez besoin d'éditer mysql.server). Vous pourriez avoir à éditer mysql.server si vous avez une installation binaire dans une situation non standard. Modifiez la commande cd avec le dossier correct, avant qu'il n'exécute safe_mysqld. Si vous voulez que le serveur fonctionne avec un utilisateur spécifique, ajouter l'option user appropriée dans le fichier /etc/my.cnf, tel que présenté ultérieurement dans cette section.

mysql.server stop arrête le serveur en lui envoyant un signal. Vous pouvez éteindre le serveur manuellement avec la commande mysqladmin shutdown.

Pour lancer et arrêter automatiquement MYSQL sur votre serveur, vous devez ajouter les commandes de lancement et d'arrêt dans les bons endroits de vos fichiers /etc/rc*.

Notez que si vous utilisez des paquets Linux RPM (MySQL-server-VERSION.rpm), le script mysql.server est installé sous le nom /etc/init.d/mysql. Vous n'avez pas à l'installer manuellement. Voyez Section 2.2.12, « Installer MySQL sous Linux »2.2.12. Installer MySQL sous Linux pour plus d'informations sur les paquets Linux RPM.

Certains éditeurs fournissent des paquets RPM qui installent un script de démarrage sous un autre nom, comme mysqld.

Si vous installez MySQL depuis une distribution source, ou en utilisant une distribution binaire qui n'installe pas automatiquement le script mysql.server, vous pouvez l'installer manuellement. Le script est disponible dans le dossier support-files du dossier d'installation MySQL, ou dans le dossier source de MySQL.

Pour installer mysql.server manuellement, copiez-le dans le dossier /etc/init.d sous le nom mysql, puis rendez-le exécutable. Pour cela, placez-vous dans le dossier où mysql.server est stocké, et utilisez ces commandes :

 
Sélectionnez
shell> cp mysql.server /etc/init.d/mysql
shell> chmod +x /etc/init.d/mysql

Les anciens systèmes Red Hat utilisent le dossier /etc/rc.d/init.d plutôt que /etc/init.d. Adaptez les commandes précédentes. Alternativement, créez un lien symbolique /etc/init.d qui pointe sur /etc/rc.d/init.d :

 
Sélectionnez
shell> cd /etc
shell> ln -s rc.d/init.d .

Après installation du script, les commandes doivent être activées pour fonctionner au lancement du système, sur votre système d'exploitation. Sous Linux, vous pouvez utiliser chkconfig :

 
Sélectionnez
shell> chkconfig --add mysql

Sur certains systèmes Linux, les commandes suivantes sont aussi nécessaires pour activer totalement le script mysql :

 
Sélectionnez
shell> chkconfig --level 345 mysql on

Sous FreeBSD, les scripts de démarrage vont généralement dans le dossier /usr/local/etc/rc.d/. La page de manuel rc(8) indique que les scripts de ce dossier ne sont exécutés que si leur nom est de la forme *.sh. Tout autre fichier de ce dossier sera alors ignoré. En d'autres termes, vous devez installer le script mysql.server sous le nom /usr/local/etc/rc.d/mysql.server.sh pour activer le démarrage automatique.

Alternativement à la configuration précédente, certains systèmes d'exploitation utilisent aussi /etc/rc.local ou /etc/init.d/boot.local pour lancer des services supplémentaires au démarrage. Pour lancer MySQL avec cette méthode, vous pouvez ajouter une commande comme celle-ci au fichier de démarrage :

 
Sélectionnez
/bin/sh -c 'cd /usr/local/mysql; ./bin/mysqld_safe --user=mysql &'

Pour les autres systèmes, consultez la documentation de votre système d'exploitation pour savoir comment installer un script de démarrage.

Vous pouvez aussi ajouter des options à mysql.server via le fichier global /etc/my.cnf file. Un fichier /etc/my.cnf typique peut ressembler à ceci :

 
Sélectionnez
[mysqld]
datadir=/usr/local/mysql/var
socket=/var/tmp/mysql.sock
port=3306
user=mysql

[mysql.server]
basedir=/usr/local/mysql

Le script mysql.server comprend les options suivantes : basedir, datadir et pid-file. Si spécifiées, elles doivent être placées dans un fichier d'options, et non pas en ligne de commande. mysql.server comprend les options de ligne de commande start et stop.

La table suivante montre quels groupes d'options chaque script de démarrage utilise :

Script Groupe d'options
mysqld mysqld et server
mysql.server mysql.server, mysqld, et server
safe_mysqld mysql.server, mysqld, et server

[mysqld-major-version] signifie que des groupes ayant des noms tels que [mysqld-4.0], [mysqld-4.1], et [mysqld-5.0] seront lus par les serveurs de versions 4.0.x, 4.1.x, 5.0.x, etc. Cette fonctionnalité a été ajoutée en MySQL 4.0.14. Elle sert à spécifier des options qui ne seront lues que par des serveurs dont les versions sauront les comprendre.

À des fins de compatibilité ascendante, mysql.server lit aussi le groupe d'options [mysql_server] et mysqld_safe lit le groupe d'options [safe_mysqld]. Cependant, il est recommandé de modifier vos fichiers de configuration pour utiliser les groupes [mysql.server] et [mysqld_safe] à la place.

Voir Section 4.3.2, « Fichier d'options my.cnf »4.3.2. Fichier d'options my.cnf.

2-5-2-3. Problèmes de démarrage du serveur MySQL

Si vous avez des problèmes pour lancer le serveur, voici quelques pistes que vous pouvez essayer :

  • spécifiez toutes les options spéciales nécessaires aux moteurs de tables que vous utilisez ;

  • assurez-vous que le serveur sait où trouver le dossier de données ;

  • assurez-vous que le serveur peut utiliser le dossier de données. Le propriétaire et les droits du dossier de données et son contenu doivent être accessibles au serveur, en lecture et écriture ;

  • vérifiez le log d'erreurs pour voir pourquoi le serveur ne démarre pas ;

  • vérifiez que les interfaces réseau sont accessibles au serveur.

Certains moteurs de stockage ont des options qui contrôlent leur comportement. Vous devrez créer un fichier d'options my.cnf et y configurer celles des moteurs que vous voulez utiliser. Si vous allez utiliser des tables qui supportent les transactions (InnoDB, BDB), assurez-vous qu'elles sont bien configurées comme vous le souhaitez ;

Lorsque le démon mysqld démarre, il change le dossier de travail par le dossier de données. C'est là qu'il doit trouver les fichiers de log, et le fichier pid (ID de processus), ainsi que les dossiers de base.

Le chemin du dossier de données est codé en dur lorsque la distribution est compilée. Cependant, si mysqld cherche le dossier de données ailleurs que là où il est vraiment, il ne va pas fonctionner correctement. Vous pouvez lire les chemins par défaut en invoquant mysqld avec l'option --verbose ou --help. Avant MySQL 4.1, omettez --verbose.

Si les valeurs par défaut ne correspondent pas à votre installation MySQL, vous pouvez les modifier en spécifiant des options de ligne de commande pour mysqld et mysqld_safe. Vous pouvez aussi lister les options dans un fichier d'options.

Pour spécifier la localisation du dossier de données explicitement, utilisez l'option --datadir. Cependant, vous pouvez spécifier à mysqld le chemin du dossier de base sous lequel MySQL est installé, et il va rechercher le dossier de données là. Vous pouvez faire cela avec l'option --basedir.

Pour vérifier l'effet de ces options, appelez mysqld avec ces options, suivies de --verbose et --help. Par exemple, si vous modifiez le chemin pour celui dans lequel mysqld est installé, alors vous pouvez utiliser la commande suivante, et vous verrez l'effet sur le démarrage du serveur avec une installation de base /usr/local :

 
Sélectionnez
shell> ./mysqld --basedir=/usr/local --verbose --help

Vous pouvez spécifier d'autres options comme --datadir, mais notez que --verbose et --help doivent être les dernières options. Avant MySQL 4.1, omettez l'option --verbose.

Une fois que vous déterminez les configurations que vous voulez, lancez le serveur avec --verbose et --help.

Si votre démon mysqld fonctionne déjà, vous pouvez connaître les chemins de configuration avec la commande :

 
Sélectionnez
shell> mysqladmin variables

ou :

 
Sélectionnez
shell> mysqladmin -h host_name variables

host_name est le nom de l'hôte MySQL.

Si vous avez une erreur Errcode 13 (ce qui signifie Permission denied) lorsque vous démarrez mysqld, cela signifie que les droits d'accès au serveur ou son contenu ne sont pas bons. Dans ce cas, vous devez modifier les droits sur les dossiers et fichiers que le serveur va utiliser. Vous pouvez aussi lancer le serveur en tant que root, mais cela pose des problèmes de sécurité, et il vaut mieux l'éviter.

Sous Unix, vérifiez l'existence du dossier de données et vérifiez le nom du propriétaire du dossier de données et de son contenu. Par exemple, si le dossier est /usr/local/mysql/var, utilisez cette commande :

 
Sélectionnez
shell> ls -la /usr/local/mysql/var

Si le dossier, ses sous-dossiers ou ses fichiers ne sont pas au nom du compte qui fait tourner le serveur, changez le propriétaire avec cette commande :

 
Sélectionnez
shell> chown -R mysql /usr/local/mysql/var
shell> chgrp -R mysql /usr/local/mysql/var

Quelle que soit la méthode que vous utilisez pour démarrer le serveur, si elle échoue, vérifiez le fichier de logs d'erreurs pour savoir pourquoi. Les fichiers de log sont situés dans le dossier de données (typiquement /usr/local/mysql/data pour une distribution binaire, /usr/local/var pour une distribution source, et \mysql\data\mysql.err sous Windows). Regardez dans le dossier de données et recherchez des fichiers de la forme host_name.err et host_name.log ou host_name est le nom de votre serveur. Vérifiez alors les dernières lignes de ce fichier :

 
Sélectionnez
shell> tail host_name.err
shell> tail host_name.log

Recherchez des lignes comme celles-ci :

 
Sélectionnez
000729 14:50:10  bdb:  Recovery function for LSN 1 27595 failed
000729 14:50:10  bdb:  warning: ./test/t1.db: No such file or directory
000729 14:50:10  Can't init databases

Cela signifie que vous n'avez pas démarré mysqld avec --bdb-no-recover et Berkeley DB a trouvé une erreur dans les fichiers de logs lorsqu'il a essayé de restaurer votre base. Pour pouvoir continuer, vous devez déplacer le vieux fichier de logs Berkeley DB vers un autre dossier, pour l'examiner plus tard. Les fichiers de logs sont nommés log.0000000001, et ce nombre augmente au fil du temps.

Si vous exécutez mysqld avec les tables BDB et que mysqld fait des core dumps au démarrage, c'est peut-être que vous avez des problèmes avec le fichier de restauration de BDB. Dans ce cas, essayez de démarrer mysqld avec --bdb-no-recover. Si cela aide, vous devriez alors retirer tous les fichiers de logs log.* du dossier de données, et démarrer mysqld à nouveau.

Si vous obtenez l'erreur suivante, cela signifie que d'autres programmes (ou un autre serveur mysqld) fonctionnent déjà avec le port TCP/IP ou la socket que mysqld essaie d'utiliser :

 
Sélectionnez
Can't start server: Bind on TCP/IP port: Address already in use
Can't start server : Bind on unix socket...

Utilisez ps pour vous assurer que vous n'avez pas d'autre serveur mysqld qui fonctionne. Si c'est le cas, éteignez le serveur avant de lancer mysqld à nouveau. Si un autre serveur fonctionne, et que vous voulez vraiment en avoir plusieurs, voyez la section Section 5.10, « Faire fonctionner plusieurs serveurs MySQL sur la même machine »5.10. Faire fonctionner plusieurs serveurs MySQL sur la même machine.

Si vous ne pouvez pas trouver d'autre serveur en fonctionnement, essayez d'exécuter la commande telnet votre-nom-d-hote numero-de-port-tcp puis pressez la touche Entrée plusieurs fois. Si vous n'obtenez pas de message d'erreur comme telnet: Unable to connect to remote host: Connection refused, alors un autre processus utilise le port TCP/IP de mysqld. Vous devrez alors rechercher le programme qui utilise ce port, et le désactiver, ou bien dire à mysqld d'écouter sur un autre port avec l'option --port. Dans ce cas, vous devrez aussi spécifier le numéro de port à tous les clients qui se connectent au serveur via TCP/IP.

Une autre raison d'inaccessibilité du port est que vous avez un coupe-feu qui fonctionne, et qui bloque ces ports. Pour cela, modifiez la configuration du coupe-feu pour libérer l'accès au port.

Si safe_mysqld démarre le serveur, mais que vous n'arrivez pas à vous y connecter, vous devriez vous assurer que vous avez une entrée dans le fichier /etc/hosts qui ressemble à ceci :

 
Sélectionnez
127.0.0.1       localhost

Ce problème survient uniquement sur les systèmes qui n'ont pas une bibliothèque de threads fonctionnels, ou pour lesquels MySQL a été configuré pour utiliser les MIT-pthreads.

Si vous n'arrivez toujours pas à lancer mysqld, vous pouvez essayer de générer un fichier de traces avec l'option --debug. Voir Section D.1.2, « Créer un fichier de traçage »D.1.2. Créer un fichier de traçage.

2-5-3. Création des premiers droits MySQL

Le processus d'installation de MySQL passe par la création de la base de données mysql, qui contient les tables de droits :

Le script mysql_install_db démarre le serveur mysqld et initialise les tables de droits, avec les paramètres suivants :

  • deux comptes MySQL root sont créés en tant qu'administrateurs ayant tous les droits. Le mot de passe de l'utilisateur initial root est vide, ce qui permet à n'importe qui de se connecter en tant que root sans mot de passe, pour profiter de tous les droits.

    • Sous Windows, un compte root permet de se connecter depuis l'hôte local, et l'autre depuis n'importe quel hôte.

    • Sous Unix, les deux comptes root sont destinés à être utilisés depuis le compte local. Les connexions doivent être faites en spécifiant le nom d'hôte localhost, ou le véritable nom d'hôte, ou l'adresse IP ;

  • deux comptes utilisateur anonyme sont créés, qui peuvent faire ce qu'ils veulent avec toutes les tables dans la base de données 'test' ou commençant par 'test_'. Cela signifie qu'un utilisateur peut se connecter sans mot de passe et être traité comme un utilisateur anonyme.

    • Sous Windows, un compte anonyme sert depuis l'hôte local. Ce compte a tous les droits, comme root. L'autre sert aux connexions depuis les hôtes, et a tous les droits pour les bases test ou commençant par test.

    • Sous Unix, les deux comptes anonymes servent depuis l'hôte local. Les connexions doivent être faites en spécifiant le nom d'hôte localhost, ou le véritable nom d'hôte, ou l'adresse IP. Ces comptes ont tous les droits dans les bases test ou dont le nom commence par test_.

Comme indiqué, aucun des comptes initiaux n'a de mot de passe. Cela signifie que votre installation MySQL n'est pas protégée jusqu'à ce que vous y remédiiez :

  • si vous voulez éviter que les clients ne se connectent en tant qu'utilisateur anonyme sans mot de passe, vous devez assigner des mots de passe à ces comptes, ou bien les supprimer ;

  • vous devez assigner des mots de passe aux comptes root.

Les instructions suivantes décrivent comment configurer les mots de passe pour les comptes initiaux, en commençant par les comptes anonymes, puis pour les comptes root. Remplacez « nouveau_mot » dans les exemples ci-dessous par le nouveau mot de passe que vous voulez utiliser. Ces instructions montrent aussi comment supprimer les comptes anonymes.

Vous pouvez différer le changement de mot de passe jusqu'à plus tard, pour pouvoir utiliser cette configuration pour les tests. Cependant, n'oubliez pas de le faire avant de mettre votre serveur en production.

Pour assigner des mots de passe aux comptes anonymes, vous pouvez utiliser les commandes SET PASSWORD et UPDATE. Dans les deux cas, assurez-vous de chiffrer les mots avec la fonction PASSWORD().

Pour utiliser SET PASSWORD sur Windows, faites :

 
Sélectionnez
shell> mysql -u root
mysql> SET PASSWORD FOR ''@'localhost' = PASSWORD('nouveau_mot');
mysql> SET PASSWORD FOR ''@'%' = PASSWORD('nouveau_mot');

Pour utiliser SET PASSWORD sur Unix, faites :

 
Sélectionnez
shell> mysql -u root
mysql> SET PASSWORD FOR ''@'localhost' = PASSWORD('nouveau_mot');
mysql> SET PASSWORD FOR ''@'host_name' = PASSWORD('nouveau_mot');

Dans la seconde commande SET PASSWORD, remplacez host_name par le nom de l'hôte du serveur. C'est le nom qui sera spécifié dans la colonne Host de la ligne du compte root, et qui n'est pas localhost. Si vous ne savez pas quel nom d'hôte c'est, utilisez cette commande avant d'utiliser SET PASSWORD :

 
Sélectionnez
mysql> SELECT Host, User FROM mysql.user;

Recherchez une ligne qui contient root dans la colonne User et quelque chose d'autre que localhost dans la colonne Host. Puis, utilisez la valeur de Host dans la seconde commande SET PASSWORD.

L'autre moyen d'assigner des mots de passe à un compte anonyme est d'utiliser la commande UPDATE pour modifier la table user directement. Connectez-vous en tant que root et envoyez une commande UPDATE qui assigne une valeur à la colonne Password dans les lignes appropriées de la table user. La procédure est la même sous Unix et sous Windows. La commande suivante UPDATE met à jour le mot de passe pour les deux comptes en même temps :

 
Sélectionnez
shell> mysql -u root
mysql> UPDATE mysql.user SET Password = PASSWORD('nouveau_mot')
    ->     WHERE User = '';
mysql> FLUSH PRIVILEGES;

Après voir fait la mise à jour des mots de passe dans la table user avec la commande UPDATE, vous devez demander au serveur de relire les tables de droits, avec FLUSH PRIVILEGES. Sinon, les modifications ne seront pas prises en compte avant le prochain redémarrage du serveur.

Si vous préférez supprimer les comptes anonymes, faites ceci :

 
Sélectionnez
shell> mysql -u root
mysql> DELETE FROM mysql.user WHERE User = '';
mysql> FLUSH PRIVILEGES;

La commande DELETE s'applique à Windows et Unix. Sous Windows, si vous voulez supprimer uniquement les comptes anonymes qui ont les mêmes droits que root, faites ceci :

 
Sélectionnez
shell> mysql -u root
mysql> DELETE FROM mysql.user WHERE Host='localhost' AND User='';
mysql> FLUSH PRIVILEGES;

Ce compte permet un accès anonyme avec les pleins droits : le supprimer améliore la sécurité.

Vous pouvez assigner les mots de passe au compte root de nombreuses façons. La discussion suivante montre trois méthodes :

  • utiliser la commande SET PASSWORD ;

  • utiliser la commande en ligne mysqladmin ;

  • utiliser la commande UPDATE.

Pour assigner un mot de passe avec la commande SET PASSWORD, connectez-vous en tant que root et faites deux commandes SET PASSWORD. Assurez-vous de chiffrer le mot de passe avec PASSWORD().

Pour Windows, faites ceci :

 
Sélectionnez
shell> mysql -u root
mysql> SET PASSWORD FOR 'root'@'localhost' = PASSWORD('nouveau_mot');
mysql> SET PASSWORD FOR 'root'@'%' = PASSWORD('nouveau_mot');

Pour Unix, faites ceci :

 
Sélectionnez
shell> mysql -u root
mysql> SET PASSWORD FOR 'root'@'localhost' = PASSWORD('nouveau_mot');
mysql> SET PASSWORD FOR 'root'@'host_name' = PASSWORD('nouveau_mot');

Dans la seconde commande SET PASSWORD, remplacez host_name par le nom de l'hôte du serveur. C'est le même nom que celui qui a été utilisé pour les comptes anonymes.

Pour assigner un mot de passe à root en utilisant mysqladmin, exécutez les commandes suivantes :

 
Sélectionnez
shell> mysqladmin -u root password "nouveau_mot"
shell> mysqladmin -u root -h host_name password "nouveau_mot"

Ces commandes s'appliquent à Windows et à Unix. Dans la seconde commande, remplacez host_name par le nom du serveur hôte. Les guillemets doubles autour du mot de passe ne sont pas nécessaires, mais vous devez les utiliser si vous avez des espaces ou d'autres caractères spéciaux.

Si vous utilisez un serveur d'une très vieille version de MySQL, la commande mysqladmin va échouer avec un message d'erreur : parse error near 'SET password'. La solution à ce problème est de changer la version du serveur MySQL.

Vous pouvez aussi utiliser UPDATE pour modifier directement la table user. La commande UPDATE suivante assigne un mot de passe aux comptes root en même temps :

 
Sélectionnez
shell> mysql -u root
mysql> UPDATE mysql.user SET Password = PASSWORD('nouveau_mot')
    ->     WHERE User = 'root';
mysql> FLUSH PRIVILEGES;

La commande UPDATE s'applique à Windows et à Unix.

Après modification des mots de passe, vous devrez les fournir à chaque connexion au serveur. Par exemple, si vous voulez utiliser la commande mysqladmin pour éteindre le serveur, vous devez utiliser une commande de cette forme :

 
Sélectionnez
shell> mysqladmin -u root -p shutdown
Enter password: (enter root password here)

Note : si vous perdez votre mot de passe root après l'avoir configuré, la procédure pour le remettre à zéro est présentée dans la section Section A.4.1, « Comment réinitialiser un mot de passe Root oublié »A.4.1. Comment réinitialiser un mot de passe Root oublié.

Pour créer de nouveaux comptes, utilisez la commande GRANT. Pour les instructions, voyez Section 5.6.2, « Ajouter de nouveaux utilisateurs à MySQL »5.6.2. Ajouter de nouveaux utilisateurs à MySQL.

2-6. Changer de version de MySQL

Vous pouvez toujours mettre à jour les fichiers de structures et de données entre les différentes versions de MySQL. La version de base actuelle est la version 3. Si vous changez le jeu de caractères lors de l'utilisation de MySQL (ce qui va aussi affecter le tri), vous devez exécuter la commande myisamchk -r -q --set-character-set=charset sur toutes les tables. Sinon, vos index ne seront pas correctement triés.

Les instructions suivantes sont un pense-bête de tout ce à quoi vous devez penser lors d'une mise à jour.

Si vous avez peur des nouvelles versions, vous pouvez toujours renommer votre vieux mysqld avec un nom comme mysqld-ancienne_version. Si votre nouveau serveur mysqld se comporte bizarrement, vous pourrez toujours l'éteindre, et redémarrer avec votre vieux mysqld !

Lorsque vous faites une évolution de version, vous devriez toujours faire une sauvegarde de vos anciennes données.

Si après un changement de version, vous rencontrez des problèmes avec les clients recompilés, comme Commands out of sync ou des core dumps inopinés, vous avez probablement utilisé un vieux fichier d'entête ou une vieille bibliothèque lors de la compilation de vos programmes. Dans ce cas, vérifiez la date de votre fichier mysql.h, et de votre bibliothèque libmysqlclient.a, pour vous assurer qu'ils proviennent bien de la nouvelle distribution MySQL. Si ce n'est pas le cas, recompilez vos programmes !

Si vous avez des problèmes tels que le nouveau serveur mysqld ne peut plus démarrer, ou que vous ne pouvez pas vous connecter sans un mot de passe, vérifiez que vous n'avez pas un vieux fichier my.cnf dans votre installation ! Vous pouvez le vérifier comme ceci : program-name --print-defaults. Si cette commande affiche autre chose que le nom du programme, vous avez un fichier my.cnf actif, qui perturbe vos opérations.

C'est une bonne idée que de reconstruire et réinstaller le module Msql-Mysql à chaque fois que vous faites une nouvelle version de MySQL, en particulier si vous rencontrez des symptômes tels que les DBI qui font des core dumps après votre mise à jour de MySQL.

2-6-1. Passer de version 4.1 en version 5.0

En général, il faut suivre ces instructions pour passer en version 5.0, depuis la version 4.1.

2-6-2. Passer de la version 4.0 à la version 4.1

En général, vous devez suivre les instructions suivantes pour passer de MySQL 4.0 à 4.1.

Plusieurs comportements visibles ont changé entre MySQL 4.0 et MySQL 4.1 pour corriger des bogues critiques et rendre MySQL plus compatible avec le standard SQL. Ces changements peuvent affecter votre application.

Certains des comportements 4.1 peuvent être testés en version 4.0 avant de passer à la 4.1. Nous avons ajouté l'option --new de démarrage de mysqld pour les versions supérieures à la 4.0.12. Voir Section 5.2.1, « Options de ligne de commande de mysqld »5.2.1. Options de ligne de commande de mysqld.

Cette option vous donne le comportement de la version 4.1 pour les modifications les plus critiques. Vous pouvez aussi activer ces comportements pour une connexion particulière en utilisant la commande SET @@new=1, pour désactiver cette option avec SET @@new=0.

Si vous pensez que certains des changements de la version 4.1 vous affecteront, nous vous recommandons, avant de passer en version 4.1, de télécharger la dernière version 4.0, et de l'exécuter avec l'option --new en plus de vos configurations habituelles :

 
Sélectionnez
[mysqld-4.0]
new

De cette manière, vous pouvez tester le comportement de la version 4.1 depuis votre serveur 4.0. Cela vous donnera le temps de supprimer les anomalies, et de passer sans problème à la version 4.1, ultérieurement. En faisant cela, vous n'allez pas rencontrer de bogue accidentel lors du changement, que vous n'aurez pas corrigé grâce à --new.

Voici une liste complète, vous indiquant ce à quoi vous devez faire attention lors du changement de version.

Modification du serveur

  • Toutes les colonnes et tables ont désormais un jeu de caractères, qui apparaît dans le résultat de la commande SHOW CREATE TABLE et mysqldump. Voir Chapitre 10, Jeux de caractères et UnicodeChapitre 10. Jeux de caractères et Unicode. (MySQL 4.0.6 et plus récents peuvent lire les nouveaux fichiers de dump, mais pas les plus anciennes versions de MySQL). Cela ne doit pas affecter les applications qui n'utilisent qu'un seul jeu de caractères.

  • Le format de définition de table du fichier .frm a légèrement changé en version 4.1. Les versions de MySQL 4.0 à partir de la 4.0.11 peuvent lire le nouveau format .frm directement, mais les versions plus anciennes ne le peuvent pas. Si vous devez déplacer des tables de la version 4.1 vers une version 4.0.11, passez plutôt par mysqldump. Voir Section 8.8, « mysqldump, sauvegarde des structures de tables et les données »8.8. mysqldump, sauvegarde des structures de tables et les données.

  • Note importante : si vous mettez à jour en version InnoDB-4.1.1 ou plus récente, il sera difficile de revenir à une version plus ancienne, 4.0 or 4.1.0 ! Ceci est dû aux versions de InnoDB qui ne reconnaissent pas les espaces de tables multiples.

  • Si vous utilisez plusieurs serveurs sur la même machine Windows, vous devriez utiliser l'option --shared_memory_base_name avec des valeurs différentes sur toutes les machines.

  • L'interface des fonctions UDF agrégeantes a un peu changé. Vous devez commencer par déclarer une fonction xxx_clear() pour chaque fonction agrégeante XXX().

Évolution du client

  • mysqldump dispose des options --opt et --quote-names, qui sont activées par défaut. Vous pouvez les désactiver avec --skip-opt et --skip-quote-names.

Évolution du SQL

  • La comparaison de chaînes fonctionne maintenant conformément au standard SQL : au lieu de supprimer les espaces de fin de chaîne avant la comparaison, nous complétons les chaînes courtes avec des espaces. Le problème est que maintenant, 'a' > 'a\t', ce qui n'était pas le cas avant. Si vous avez des tables avec des colonnes CHAR ou VARCHAR dont le dernier caractère peut être de code ASCII(32) ou plus petit, vous devez utiliser la commande REPAIR TABLE ou myisamchk.

  • Lorsque vous utilisez des commandes DELETE multitables, vous devez utiliser les alias de tables que vous voulez effacer, et non pas le véritable nom de la table. Par exemple, au lieu de :

     
    Sélectionnez
    DELETE test FROM test AS t1, test2 WHERE ...

    faites :

     
    Sélectionnez
    DELETE t1 FROM test AS t1, test2 WHERE ...
  • TIMESTAMP est maintenant retourné comme une chaîne, au format 'YYYY-MM-DD HH:MM:SS'. L'option --new peut être utilisée depuis la version 4.0.12, pour que le serveur adopte le comportement de la version 4.1 pour ce point. Si vous voulez recevoir la version entière de la valeur, comme en version 4.0, il suffit d'ajouter +0 à chaque colonne TIMESTAMP :

     
    Sélectionnez
    mysql> SELECT ts_col + 0 FROM tbl_name;

    La largeur d'affichage des colonnes TIMESTAMP n'est plus supportée. Par exemple, si vous déclarez une colonne de type TIMESTAMP(10), le nombre (10) est ignoré.

    Ces changements sont nécessaires pour respecter les standards SQL. Dans une future version, une autre modification aura lieu, mais restera compatible avec celle-ci : la taille de la valeur TIMESTAMP indiquera le nombre de chiffres voulu pour les fractions de seconde.

  • Les valeurs binaires, comme 0xFFDF, sont maintenant supposées être des chaînes et non pas des nombres. Cela corrige des problèmes avec les jeux de caractères, où il est plus pratique d'insérer une chaîne comme une chaîne binaire. Avec cette modification, vous devez utiliser la fonction CAST() si vous voulez comparer des valeurs binaires avec les entiers :

     
    Sélectionnez
    mysql> SELECT CAST(0xFEFF AS UNSIGNED INTEGER) < CAST(0xFF AS UNSIGNED INTEGER);
            -> 0

    Si vous n'utilisez pas CAST(), une comparaison lexicale de la chaîne aura lieu  :

     
    Sélectionnez
    mysql> SELECT 0xFEFF < 0xFF;
            -> 1

    Utiliser des chaînes binaires dans un contexte numérique, ou bien comparer des valeurs avec les opérateurs comme = devrait fonctionner comme auparavant. L'option --new peut être utilisée à partir de la version 4.0.13 pour que le serveur 4.0 se comporte comme le serveur 4.1.

  • Les fonctions qui retournent des DATE, DATETIME, ou TIME sont désormais traitées lors de leur arrivée sur le client. Par exemple, en MySQL 4.1, vous obtenez le résultat suivant :

     
    Sélectionnez
    mysql> SELECT CAST("2001-1-1" as DATETIME);
        -> '2001-01-01 00:00:00'

    En MySQL 4.0, le résultat est différent :

     
    Sélectionnez
    mysql> SELECT CAST("2001-1-1" as DATETIME);
        -> '2001-01-01'
  • Les valeurs DEFAULT ne peuvent plus être spécifiées pour les colonnes de type AUTO_INCREMENT. En 4.0, la clause DEFAULT est ignorée silencieusement. En 4.1, une erreur survient.

  • LIMIT n'accepte plus les arguments négatifs. Utilisez 18446744073709551615 au lieu de -1.

  • SERIALIZE n'est plus une option valide pour la variable sql_mode. Il faut utiliser la commande SET TRANSACTION ISOLATION LEVEL SERIALIZABLE à la place. SERIALIZE n'est plus valide comme option de --sql-mode pour mysqld, non plus. Utilisez --transaction-isolation=SERIALIZABLE.

Changement de l'interface C

  • Certaines fonctions C telles que mysql_real_query() retournent maintenant 1 en cas d'erreur, et non plus -1. Vous aurez peut-être à changer certaines anciennes applications comme ceci :

     
    Sélectionnez
    if (mysql_real_query(mysql_object, query, query_length) == -1)
    {
      printf("Erreur");
    }

    Modifiez le test de comparaison à 0 :

     
    Sélectionnez
    if (mysql_real_query(mysql_object, query, query_length) != 0)
    {
      printf("Erreur");
    }

Gestion des mots de passe

Le mécanisme de mot de passe a changé en version 4.1 pour assurer une meilleure sécurité, mais cela pose des problèmes de compatibilité, si vous avez encore des clients qui utilisent les bibliothèques 4.0 ou plus anciennes. Il est probable que vous ayez de tels clients, s'ils se connectent depuis des serveurs distants qui n'ont pas encore adopté la version 4.0. La liste suivante présente les stratégies de mise à jour. Elles représentent différents compromis entre la compatibilité et la sécurité.

  • Ne passez pas en version 4.1. Aucun comportement ne changera, mais vous ne pourrez pas utiliser les nouvelles fonctionnalités du protocole de la version 4.1. MySQL a amélioré le protocole client/serveur de la version 4.1, en ajoutant les commandes préparées et le support des jeux de caractères. Voir Section 24.2.4, « Fonctions C de commandes préparées »24.2.4. Fonctions C de commandes préparées.

  • Passez en version 4.1, utilisez le script mysql_fix_privilege_tables pour agrandir la colonne Password de la table user pour qu'elle puisse contenir les nouveaux hashs de mots de passe. Mais lancez le serveur avec l'option --old-passwords pour que les clients pré-4.1 puissent continuer d'utiliser leurs anciens comptes. Finalement, lorsque tous les clients seront passés en version 4.1, vous pourrez cesser d'utiliser l'option --old-passwords. Vous pouvez aussi changer les mots de passe de vos comptes MySQL pour adopter le nouveau format.

  • Passez en version 4.1 et utilisez le script mysql_fix_privilege_tables pour agrandir la colonne Password de la table user. Si vous savez que tous les clients sont passés en version 4.1, n'utilisez pas l'option --old-passwords. Au lieu de cela, changez les mots de passe de tous les comptes, pour qu'ils adoptent le nouveau format. Une installation 100 % 4.1 est la plus sûre.

D'autres informations sur le nouvel algorithme de protection des mots de passe et les opérations les concernant sont disponibles dans la section Section 5.5.9, « Hashage de mots de passe en MySQL 4.1 »5.5.9. Hashage de mots de passe en MySQL 4.1. Section A.2.3, « Erreur Client does not support authentication protocol »A.2.3. Erreur Client does not support authentication protocol.

2-6-3. Passer de la version 3.23 à la version 4.0

En général, ce que vous devez faire pour passer en version 4.0, à partir d'une version 3.23 est listé ici.

  • Vérifiez que les changements de la liste ci-dessous n'affectent pas votre application.

  • Lisez les nouveautés de la version 4.0, pour savoir quelles nouvelles fonctionnalités vous allez découvrir en 4.0. Voir Section C.3, « Changements de la version 4.0.x (Production) »C.3. Changements de la version 4.0.x (Production).

  • Après mise à jour, exécutez le script mysql_fix_privilege_tables pour ajouter de nouveaux droits et fonctionnalités à la table MySQL. Voyez Section 2.6.7, « Mise à jour des tables de droits »2.6.7. Mise à jour des tables de droits.

  • Éditez les scripts de démarrage MySQL pour les fichiers de configuration pour ne plus utiliser les options abandonnées, listées ci-dessous.

  • Convertissez vos vieilles tables ISAM en tables MyISAM avec la commande : mysql_convert_table_format database. Pour convertir toutes les tables d'une base de données, utilisez cette commande :

     
    Sélectionnez
    shell> mysql_convert_table_format database db_name

    Notez que cela ne doit être fait que si toutes les tables de la base sont des tables ISAM ou MyISAM. Pour éviter de convertir toutes les tables d'une base au format MyISAM, vous pouvez explicitement utiliser les noms de vos tables ISAM après le nom de la base dans la commande. Vous pouvez aussi utiliser la commande ALTER TABLE table_name TYPE=MyISAM sur toutes les tables ISAM.

    Les tables individuelles peuvent être mises au format MyISAM en utilisant la commande ALTER TABLE suivante, pour chaque table :

     
    Sélectionnez
    mysql> ALTER TABLE tbl_name TYPE=MyISAM;

    Pour connaître le type d'une table, utilisez cette commande :

     
    Sélectionnez
    mysql> SHOW TABLE STATUS LIKE 'tbl_name';
  • Assurez-vous que vous n'avez pas de clients MySQL qui utilisent des bibliothèques partagées (comme les modules Perl Msql-Mysql). Si vous en avez, vous devriez les recompiler, car les structures utilisées dans libmysqlclient.so ont changé.

  • Si vous utilisez MySQL sur Windows, voyez aussi Section 2.2.11, « Mettre à jour MySQL sous Windows »2.2.11. Mettre à jour MySQL sous Windows.

  • Si vous utilisez la réplication, voyez aussi Section 6.6, « Changer de version de réplication »6.6. Changer de version de réplication pour plus de détails sur la mise à jour de la réplication.

MySQL 4.0 va fonctionner même si vous ne suivez pas les instructions ci-dessus, mais il ne sera pas capable de profiter des nouveaux droits disponibles avec MySQL 4.0 et vous pourriez rencontrer des problèmes lors de l'évolution vers MySQL 4.1 ou plus récent. Les fichiers ISAM fonctionnent toujours en MySQL 4.0, mais ils sont abandonnés, et ils seront désactivés en MySQL 5.0.

Les anciens clients doivent fonctionner avec le serveur version 4.0 sans aucun problème.

Même si vous suivez les instructions ci-dessus, vous pourrez retourner en version MySQL 3.23.52 ou plus récente, si vous rencontrez des difficultés avec MySQL 4.0. Dans ce cas, vous devez utiliser la commande mysqldump sur toutes les tables qui utilisent un index en texte plein, et restaurer ces tables en 3.23 (car la version 4.0 utilise un nouveau format pour les index en texte plein).

Voici une liste plus complète de points à contrôler lorsque vous passez à la version 4.0.

  • MySQL 4.0 a de très nombreux nouveaux droits dans la table mysql.user. Voir Section 5.5.3, « Droits fournis par MySQL »5.5.3. Droits fournis par MySQL.

    Pour installer ces nouveaux droits, suivez la procédure dans Section 2.6.7, « Mise à jour des tables de droits »2.6.7. Mise à jour des tables de droits. Jusqu'à ce que ce script soit exécuté, les utilisateurs auront les droits de SHOW DATABASES, CREATE TEMPORARY TABLES, et LOCK TABLES. Les droits de SUPER et EXECUTE héritent leur valeur du droit de PROCESS. REPLICATION SLAVE et REPLICATION CLIENT héritent leur valeur de FILE.

    Si vous avez un script qui crée automatiquement des nouveaux utilisateurs, vous devez le modifier pour y inclure les nouveaux droits. Si vous n'utilisez pas la commande GRANT dans ces scripts, c'est une bonne idée que de les vérifier.

    En version 4.0.2, l'option --safe-show-database est abandonnée (et ne fait plus rien du tout). Voir Section 5.4.3, « Options de démarrage qui concernent la sécurité »5.4.3. Options de démarrage qui concernent la sécurité.

    Si vous obtenez des interdictions d'accès pour les nouveaux utilisateurs en version 4.0.2, vous devriez vérifier si vous avez besoin de nouveaux droits que vous n'utilisiez pas avant. En particulier, vous aurez besoin du droit de REPLICATION SLAVE (au lieu de FILE) pour les nouveaux esclaves.

  • safe_mysqld a été renommé en mysqld_safe. Pour assurer la compatibilité ascendante, les distributions binaires vont inclure pour quelque temps un lien symbolique de safe_mysqld vers mysqld_safe.

  • Le support InnoDB est désormais inclus par défaut dans la distribution binaire. Si vous compilez MySQL depuis les sources, et que vous voulez économiser de la mémoire, utilisez l'option --skip-innodb au démarrage du serveur. Pour compiler MySQL sans le support InnoDB, utilisez le script configure avec l'option --without-innodb.

  • Les paramètres de démarrage myisam_max_extra_sort_file_size et myisam_max_extra_sort_file_size sont désormais exprimés en octets, et non plus en Mo, comme cela était le cas jusqu'en version 4.0.3).

  • mysqld dispose maintenant de l'option --temp-pool activée par défaut, car cela donne de meilleures performances sur certains systèmes d'exploitation, et notamment Linux.

  • Les options de démarrage mysqld --skip-locking et --enable-locking ont été renommées --skip-external-locking et --external-locking.

  • Les systèmes externes de verrouillage des tables MyISAM/ISAM sont désormais désactivés par défaut. Vous pouvez les réactiver avec l'option --external-locking. Pour la plupart des utilisateurs, ce n'est jamais nécessaire.

  • Les options de démarrage suivantes ont été renommées :

    Ancien nom Nouveau nom.
    myisam_bulk_insert_tree_size bulk_insert_buffer_size
    query_cache_startup_type query_cache_type
    record_buffer read_buffer_size
    record_rnd_buffer read_rnd_buffer_size
    sort_buffer sort_buffer_size
    warnings log-warnings
    err-log --log-error (for mysqld_safe)

    Les options de démarrage record_buffer, sort_buffer et warnings vont encore fonctionner avec MySQL 4.0, mais elles sont obsolètes.

Changements SQL :

  • Les variables SQL suivantes ont changé de nom.

    Ancien nom Nouveau nom.
    SQL_BIG_TABLES BIG_TABLES
    SQL_LOW_PRIORITY_UPDATES LOW_PRIORITY_UPDATES
    SQL_MAX_JOIN_SIZE MAX_JOIN_SIZE
    SQL_QUERY_CACHE_TYPE QUERY_CACHE_TYPE

    Les anciens noms fonctionneront encore en MySQL 4.0, mais sont obsolètes.

  • Vous devez utiliser la commande SET GLOBAL SQL_SLAVE_SKIP_COUNTER=# au lieu de SET SQL_SLAVE_SKIP_COUNTER=#.

  • SHOW MASTER STATUS retourne désormais une liste vide si les logs binaires ne sont pas activés.

  • SHOW SLAVE STATUS retourne désormais une liste vide si l'esclave n'est pas initialisé.

  • SHOW INDEX a deux colonnes de plus (Null et Index_type) qu'il n'avait pas en version 3.23.

  • Le format de SHOW OPEN TABLE a été changé.

  • ORDER BY col_name DESC trie les valeurs NULL en dernier, depuis MySQL 4.0.11. En 3.23 et dans les premières versions de 4.0, ce n'était pas toujours cohérent.

  • CHECK, SIGNED, LOCALTIME et LOCALTIMESTAMP sont des mots réservés.

  • Les colonnes DOUBLE et FLOAT acceptent désormais l'option UNSIGNED pour le stockage (auparavant, UNSIGNED était ignoré pour ces colonnes).

  • Le résultat de toutes les opérations sur les bits, |, &, <<, >> et ~ est maintenant non signé. Cela peut poser des problèmes si vous aviez un contexte dans lequel vous souhaitez un résultat signé. Voir Section 12.7, « Fonctions de transtypage »12.7. Fonctions de transtypage.

    Note : lorsque vous utilisez la soustraction entre des entiers dont l'un est UNSIGNED, le résultat sera non signé ! En d'autres termes, avant de passer à la version MySQL 4.0, vous devriez vérifier les situations où votre application soustrait une valeur d'un entier non signé, et que vous attendez une valeur négative, ou si vous soustrayez une valeur non signée d'une colonne. Vous pouvez désactiver ce comportement en utilisant l'option de démarrage --sql-mode=NO_UNSIGNED_SUBTRACTION lorsque vous démarrez mysqld. Voir Section 12.7, « Fonctions de transtypage »12.7. Fonctions de transtypage.

  • Vous devriez utiliser des entiers pour stocker les valeurs dans les colonnes de type BIGINT (au lieu d'utiliser des chaînes, comme vous le faisiez en MySQL 3.23). Utiliser des chaînes va toujours fonctionner, mais passer des entiers est bien plus efficace.

  • En version 3.23, INSERT INTO ... SELECT fonctionne toujours avec l'option IGNORE. En version 4.0.1, MySQL va s'arrêter (et peut-être annuler la transaction) si vous ne spécifiez pas l'option IGNORE.

  • Vous devriez utiliser la commande TRUNCATE TABLE lorsque vous voulez effacer toutes les lignes d'une table, et que vous ne souhaitez pas savoir combien de lignes ont été effacées de la table (car TRUNCATE TABLE est plus rapide que DELETE FROM table_name).

  • Vous allez rencontrer une erreur si vous avez un verrou actif ou une transaction active, et que vous essayez d'utiliser les commandes TRUNCATE TABLE ou DROP DATABASE.

  • Pour utiliser MATCH ... AGAINST (... IN BOOLEAN MODE) avec vos tables, vous devez les reconstruire avec ALTER TABLE table_name TYPE=MyISAM, même si la table est déjà au format MyISAM. Voir Section 12.6.4, « Paramétrage précis de la recherche en text intégral de MySQL »12.6.4. Paramétrage précis de la recherche en text intégral de MySQL.

  • LOCATE() et INSTR() sont sensibles à la casse, si l'un des arguments est une chaîne binaire. Sinon, ils sont insensibles à la casse.

  • STRCMP() utilise désormais le jeu de caractères courant pour les comparaisons, ce qui signifie que le comportement par défaut des comparaisons est désormais insensible à la casse.

  • HEX(string) retourne désormais les caractères convertis sous la forme d'une chaîne hexadécimale. Si vous voulez convertir un nombre en hexadécimal, vous devez vous assurer d'appeler HEX() avec un argument numérique.

  • RAND(seed) retourne un nombre différent en version 4.0 qu'en version 3.23 : cela est fait pour différencier plus fortement RAND(seed) de RAND(seed+1).

  • Le type par défaut retourné par IFNULL(A,B) est maintenant le plus général des deux types A et B. (L'ordre est STRING, REAL puis INTEGER).

Changements de l'interface C

  • Les fonctions de l'ancienne API C API mysql_drop_db, mysql_create_db et mysql_connect ne sont plus supportées, à moins que vous ne compiliez MySQL avec CFLAGS=-DUSE_OLD_FUNCTIONS. Au lieu de cela, il sera plus sage de changer vos programmes, pour qu'ils utilisent la nouvelle API 4.0.

  • Dans la structure MYSQL_FIELD, length et max_length ont évolué de unsigned int en unsigned long. Cela ne va pas causer de problèmes, hormis le fait qu'ils peuvent générer des messages d'alerte lorsqu'ils sont utilisés comme argument de fonctions comme printf().

  • Les clients multithreadés doivent utiliser mysql_thread_init() et mysql_thread_end(). Voir Section 24.2.15, « Comment faire un client MySQL threadé »24.2.15. Comment faire un client MySQL threadé.

Autres changements

  • Si vous voulez recompiler le module Perl DBD::mysql, vous devez prendre les versions Msql-Mysql-modules 1.2218 ou plus récentes, car les anciennes versions des modules DBD utilisent une fonction drop_db() abandonnée.

2-6-4. Passer de la version 3.22 à la version 3.23

Les clients des versions 3.22 et 3.21 vont fonctionner sans problèmes avec la version 3.23 du serveur.

La liste suivante indique les points à vérifier lors de la migration

Changement de tables

  • MySQL 3.23 supporte les nouvelles tables MyISAM et l'ancien type ISAM. Par défaut, toutes les nouvelles tables sont créées avec MyISAM à moins que vous ne lanciez mysqld avec l'option --default-table-type=isam. Vous n'avez pas à convertir les anciennes tables ISAM pour les utiliser avec MySQL 3.23. Vous pouvez convertir les tables ISAM en MyISAM avec la commande ALTER TABLE tbl_name TYPE=MyISAM et le script Perl mysql_convert_table_format.

  • Toutes les tables qui utilisent le jeu de caractères tis620 doivent être corrigées avec myisamchk -r ou REPAIR TABLE.

  • Si vous utilisez le jeu de caractères allemand pour les tris, vous devez réparer vos tables avec isamchk -r, car nous avons fait des modifications dans l'ordre de tri.

Changement au programme client

  • Le client MySQL mysql est démarré par défaut avec l'option --no-named-commands (-g). Cette option peut être désactivée avec --enable-named-commands (-G). Cela peut causer des problèmes d'incompatibilité dans certains cas  : par exemple, dans les scripts SQL qui utilisent des commandes nommées sans point-virgule ! Le format long de la commande devrait fonctionner correctement.

  • Si vous voulez que les fichiers d'export de mysqldump soient compatibles entre les versions MySQL 3.22 et 3.23, vous ne devez pas utiliser l'option --opt ou --all de mysqldump.

Changements SQL

  • Si vous exécutez une commande DROP DATABASE sur un lien symbolique, le lien et la base originale seront effacés. Cela n'arrivait pas en 3.22, car configure ne détectait pas les appels à readlink.

  • OPTIMIZE TABLE ne fonctionne que pour les tables MyISAM. Pour les autres types de tables, vous devez utiliser ALTER TABLE pour optimiser la table. Durant la commande OPTIMIZE TABLE, la table est verrouillée.

  • Les fonctions de date qui travaillent sur des parties de date (comme MONTH()) vont désormais retourner 0 pour la date 0000-00-00. (MySQL 3.22 retournait NULL.)

  • Le type de retour par défaut de IF() dépendant maintenant des deux arguments, et plus seulement du premier.

  • AUTO_INCREMENT ne fonctionne pas sur les nombres négatifs. La raison pour cela est que les nombres négatifs posaient des problèmes d'écrasement entre -1 et 0. AUTO_INCREMENT pour les tables MyISAM est maintenant géré à un niveau plus bas, et il est bien plus rapide. Pour les tables MyISAM, les anciens numéros ne sont plus réutilisés, même si vous effacez des lignes dans la table.

  • CASE, DELAYED, ELSE, END, FULLTEXT, INNER, RIGHT, THEN et WHEN sont de nouveaux mots réservés.

  • FLOAT(p) est maintenant un véritable type de nombre à virgule flottante, avec un nombre défini de décimales.

  • Lors de la déclaration de DECIMAL(length,dec), la taille de l'argument n'inclut plus une place pour le signe ou le séparateur décimal.

  • Une chaîne TIME doit être fournie au format suivant : [[[DAYS] [H]H:]MM:]SS[.fraction] ou [[[[[H]H]H]H]MM]SS[.fraction].

  • LIKE compare maintenant les chaînes en appliquant les mêmes règles que =. Si vous voulez l'ancien comportement, vous pouvez compiler MySQL avec l'option CXXFLAGS=-DLIKE_CMP_TOUPPER.

  • REGEXP est maintenant insensible à la casse pour les chaînes normales (non binaires).

  • Quand vous vérifiez/réparez des tables, vous devez utiliser CHECK TABLE ou myisamchk pour les tables MyISAM (.MYI) et isamchk pour les tables ISAM (.ISM).

  • Vérifiez tous vos appels à DATE_FORMAT() pour vous assurer qu'il y a un signe pourcentage '%' avant chaque caractère de format (MySQL version 3.22 et plus récentes avaient déjà cette syntaxe, mais désormais '%' est obligatoire).

  • En MySQL version 3.22, le résultat de SELECT DISTINCT ... était toujours trié. En version 3.23, vous devez spécifier la clause GROUP BY ou ORDER BY pour obtenir un résultat trié.

  • SUM() retourne désormais NULL, au lieu de 0, s'il n'y a pas de ligne à calculer. Ceci s'accorde avec la norme SQL.

  • AND ou OR avec les valeurs NULL vont désormais retourner NULL au lieu de 0. Cela affecte surtout les requêtes qui utilisaient NOT ou une expression AND/OR telle que NOT NULL = NULL.

  • LPAD() et RPAD() vont réduire la taille de la chaîne résultante, si elle est plus grande que l'argument de taille.

Changement de l'interface C

  • mysql_fetch_fields_direct est maintenant une fonction (c'était une macro), qui retourne un pointeur sur MYSQL_FIELD au lieu de MYSQL_FIELD.

  • mysql_num_fields() ne peut plus être utilisé sur les objets MYSQL* (c'est maintenant une fonction qui prend MYSQL_RES* comme argument. Il faut donc utiliser mysql_field_count() à la place).

2-6-5. Passer de la version 3.21 à la version 3.22

Rien qui n'affecte la compatibilité n'a changé entre les versions 3.21 et 3.22. Le seul problème courant est que les nouvelles tables qui sont créées avec le type DATE vont désormais utiliser le nouveau format de stockage. Vous ne pourrez pas accéder à ces nouveaux formats depuis les vieilles versions de mysqld.

Lors de la mise à jour en MySQL 3.23 depuis une ancienne version, suivez ces conseils.

  • Après avoir installé MySQL version 3.22, vous devriez démarrer le nouveau serveur, et exécuter le script mysql_fix_privilege_tables. Il va ajouter les nouveaux droits à la commande GRANT. Si vous oubliez cela, vous obtiendrez des erreurs Access denied lorsque vous essayez d'utiliser les commandes ALTER TABLE, CREATE INDEX ou DROP INDEX. La procédure pour mettre à jour les tables de droits est décrite dans Section 2.6.7, « Mise à jour des tables de droits »2.6.7. Mise à jour des tables de droits.

  • L'interface C de mysql_real_connect() a changé. Si vous avez un vieux client qui appelle cette fonction, vous devez placer un 0 pour le nouvel argument db (ou réécrire le client pour qu'il envoie l'élément db, et accélère les connexions). Vous devez aussi appeler mysql_init() avant d'appeler mysql_real_connect() ! Ce changement a été fait pour permettre l'appel de la fonction mysql_options(), qui sauve les options dans la structure MYSQL.

  • La variable key_buffer de mysqld a changé de nom, et est devenue key_buffer_size, mais vous pouvez toujours utiliser l'ancien nom dans vos fichiers de démarrage.

2-6-6. Passer de la version 3.20 à la version 3.21

Si vous avez une version de MySQL plus ancienne que la version 3.20.28 et que vous voulez passer à la version 3.21, vous devez suivre les étapes décrites ci-après.

Vous pouvez démarrer le serveur mysqld version 3.21 avec le script safe_mysqld --old-protocol pour l'utiliser avec les clients de la version 3.20. Dans ce cas, la fonction mysql_errno() des nouveaux clients ne sera pas fonctionnelle, et seul CR_UNKNOWN_ERROR (mais il fonctionne pour les erreurs client), et le serveur utilisera l'ancienne fonction password() plutôt que la nouvelle.

Si vous n'utilisez pas l'option --old-protocol avec mysqld, vous devez suivre ces instructions :

  • tous les clients doivent être recompilés. Si vous utilisez ODBC, vous devez obtenir le nouveau pilote MyODBC 2.x ;

  • le script scripts/add_long_password doit être utilisé pour convertir le champ Password de la table mysql.user en CHAR(16) ;

  • tous les mots de passe doivent être réassignés dans la table mysql.user pour utiliser les mots de 62 bits au lieu de 31 bits ;

  • le format de table n'a pas changé, ce qui vous évite d'avoir à convertir des tables.

MySQL version 3.20.28 et plus récentes peuvent gérer les nouvelles tables user sans affecter les clients. Si vous avez une version plus ancienne que la 3.20.28, les mots de passe ne seront plus valide, si vous convertissez la table user. Pour être tranquille, commencez par faire passer votre version à la 3.20.28 puis passez en version 3.21.

Le nouveau client fonctionne avec le serveur 3.20.x mysqld, alors si vous rencontrez des problèmes avec la version 3.21.x, vous pouvez toujours vous rabattre sur les vieux serveurs 3.20.x sans recompiler les clients.

Si vous n'utilisez pas l'option --old-protocol de mysqld, les vieux clients vont émettre une erreur :

 
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ERROR: Protocol mismatch. Server Version = 10 Client Version = 9

La nouvelle interface Perl DBI/DBD supporte aussi l'ancienne interface mysqlperl. Le seul changement que vous devez faire si vous utilisez mysqlperl est de changer les arguments de la fonction connect(). Les nouveaux arguments sont : host, database, user, et password (les arguments user et password ont été échangés).

Les modifications actuelles affectent les requêtes des anciennes applications :

  • HAVING doit être spécifié avant la clause ORDER BY ;

  • les paramètres de la fonction LOCATE() ont été échangés ;

  • il y a de nouveaux mots réservés. Les plus notables sont DATE, TIME et TIMESTAMP.

2-6-7. Mise à jour des tables de droits

Certaines versions introduisent des modifications dans la structure des tables de droits (les tables qui sont dans la base mysql), pour ajouter de nouveaux droits ou fonctionnalités. Pour vous assurer que vos tables de droits sont à jour lorsque vous changez de version de MySQL, il est recommandé de les mettre aussi à jour.

Sous Unix ou ses équivalents, la mise à jour des tables de droits se fait en exécutant le script mysql_fix_privilege_tables :

 
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shell> mysql_fix_privilege_tables

Vous devez exécuter ce script lorsque le serveur fonctionne. Le script tente de se connecter au serveur local avec le compte root. Si votre compte root requiert un mot de passe, indiquez-le en ligne de commande. Depuis MySQL 4.1 et plus récents, spécifiez le mot de passe comme ceci :

 
Sélectionnez
shell> mysql_fix_privilege_tables --password=root_password

Pour les versions antérieures à la version MySQL 4.1, spécifiez le mot de passe comme ceci :

 
Sélectionnez
shell> mysql_fix_privilege_tables root_password

Le script mysql_fix_privilege_tables effectue les manipulations nécessaires pour convertir vos tables de droits au format courant. Vous pouvez apercevoir des alertes Duplicate column name durant l'exécution du script : ces alertes peuvent être ignorées sans danger.

Après avoir exécuté le script, arrêtez le serveur, et relancez-le.

Sous Windows, il n'existe pas de moyen facile de modifier les tables de droits jusqu'à MySQL 4.0.15. Depuis la version 4.0.15, la distribution MySQL inclut un script SQL mysql_fix_privilege_tables.sql que vous pouvez utiliser avec le client mysql. Si votre installation MySQL est située dans le dossier C:\mysql, la commande à utiliser ressemble à celle-ci :

 
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C:\mysql\bin> mysql -u root -p mysql

mysql> SOURCE C:\mysql\scripts\mysql_fix_privilege_tables.sql

Si votre installation est située dans un autre dossier, vous devrez adapter les chemins.

La commande mysql vous demandera le mot de passe pour le compte root : saisissez-le lorsqu'il est demandé.

Comme pour la procédure Unix, vous pouvez voir apparaître des alertes Duplicate column name durant le traitement de votre base mysql par le script mysql_fix_privilege_tables.sql : elles peuvent être ignorées.

Après avoir exécuté le script arrêtez le serveur, et relancez-le.

2-6-8. Migrer depuis une autre architecture

Si vous utilisez MySQL version 3.23, vous pouvez copier les fichiers .frm, .MYI et .MYD entre les différentes architectures qui supportent le même format de nombre à virgule flottante (MySQL prend en charge les échanges d'octets). Voir Section 14.1, « Le moteur de tables MyISAM »14.1. Le moteur de tables MyISAM.

Les données MySQL des tables ISAM et les fichiers d'index (.ISD et *.ISM, respectivement) sont dépendantes de l'architecture, et dans certains cas, dépendantes du système d'exploitation. Si vous voulez déplacer des applications vers une autre machine qui a une autre architecture, ou un autre système d'exploitation que votre machine courante, il est recommandé de ne pas faire une simple copie de base en copiant les fichiers vers leur nouvelle destination. Utilisez plutôt mysqldump.

Par défaut, mysqldump va créer un fichier de requêtes SQL. Vous pouvez alors transférer le fichier sur une autre machine, et le fournir comme script à un client mysql.

Essayez la commande mysqldump --help pour voir quelles options sont disponibles. Si vous envoyez les données vers une nouvelle version de MySQL, il est recommandé d'utiliser l'option mysqldump --opt pour obtenir un export compact et plus rapide.

Le plus facile (mais pas le plus rapide) pour déplacer une base de données entre deux machines et d'exécuter les commandes suivantes sur la machine qui héberge la base :

 
Sélectionnez
shell> mysqladmin -h 'other hostname' create db_name
shell> mysqldump --opt db_name \
        | mysql -h 'other hostname' db_name

Si vous voulez copier la base depuis une machine distante sur un réseau lent, vous pouvez utiliser :

 
Sélectionnez
shell> mysqladmin create db_name
shell> mysqldump -h 'other hostname' --opt --compress db_name \
        | mysql db_name

Vous pouvez aussi stocker le résultat dans un fichier, et transférer le fichier sur la machine de destination, puis charger ce fichier dans le serveur. Par exemple, vous pouvez exporter la base vers un fichier source comme ceci :

 
Sélectionnez
shell> mysqldump --quick db_name | gzip > db_name.contents.gz

Le fichier créé est compressé. Transférez le fichier contenant le contenu de votre base sur la machine de destination, puis utilisez ces commandes :

 
Sélectionnez
shell> mysqladmin create db_name
shell> gunzip < db_name.contents.gz | mysql db_name

Vous pouvez aussi utiliser mysqldump et mysqlimport pour accomplir cette opération. Pour les grandes tables, c'est bien plus rapide que d'utiliser simplement mysqldump. Dans les commandes suivantes, DUMPDIR représente le chemin complet du dossier que vous utilisez pour stocker le résultat de mysqldump.

Premièrement, créez un dossier pour les fichiers d'exportation, puis faites l'export :

 
Sélectionnez
shell> mkdir DUMPDIR
shell> mysqldump --tab=DUMPDIR db_name

Puis transférez les fichiers du dossier DUMPDIR dans un dossier correspondant, dans la machine de destination, puis chargez ces fichiers dans MySQL comme ceci :

 
Sélectionnez
shell> mysqladmin create db_name           # Création de la base
shell> cat DUMPDIR/*.sql | mysql db_name   # Création des tables dans la base
shell> mysqlimport db_name DUMPDIR/*.txt   # Chargement des données dans les tables

N'oubliez pas non plus de copier le contenu de votre base mysql, car c'est là que résident les droits (user, db, host). Vous devrez alors exécuter les commandes en tant que root MySQL sur la nouvelle machine, jusqu'à ce que vous ayez réinstallé mysql.

Après l'importation de la base mysql sur la nouvelle machine, exécutez la commande mysqladmin flush-privileges pour que le serveur relise les droits.

2-7. Réduire de version de MySQL

Cette section décrit les étapes à suivre pour passer d'une version récente à une version ancienne de MySQL, dans le cas peu probable où vous souhaitez passer à une vieille version qui marchait mieux qu'une version récente.

Si vous changez de version dans une même famille (par exemple, de la version 4.0.20 à 4.0.19) la règle générale est qu'il suffit d'installer les nouveaux exécutables à la place des anciens. Il n'y a pas besoin de toucher aux données. Comme toujours, il est cependant recommandé de faire une sauvegarde.

Les informations suivantes sont à garder comme liste de vérification avant de faire la migration.

Vous pouvez toujours copier les fichiers de format et de données entre différentes installations de la même famille, sur la même architecture. La version en production actuellement est la version 4.1.

Si vous passez d'une version de production à une autre plus ancienne, il est possible que vous rencontriez des incompatibilités dans les formats de stockage de table. Dans ce cas, utilisez la commande mysqldump pour exporter vos tables avant de faire la migration. Après la mise à jour, importez à nouveau les tables avec la commande mysql ou mysqlimport. Voyez Section 2.6.8, « Migrer depuis une autre architecture »2.6.8. Migrer depuis une autre architecture pour des exemples.

Le symptôme normal d'incompatibilité entre deux versions de tables est l'impossibilité d'ouvrir la table. Dans ce cas, utilisez la procédure suivante :

  1. Stoppez le vieux serveur MySQL, celui qui est l'objectif de votre migration ;

  2. Redémarrez le nouveau serveur, que vous essayez de quitter ;

  3. Exportez les tables qui étaient inaccessibles sur le vieux serveur, en utilisant la commande mysqldump pour créer un fichier d'export ;

  4. Stoppez le nouveau serveur et relancez l'ancien ;

  5. Rechargez les fichiers exportés dans le vieux serveur. Vos tables devraient être disponibles.

2-7-1. Revenir en version 4.1

Après être passé de MySQL 5.0 en 4.1, vous risquez de trouver les lignes suivantes dans le fichier mysql.err :

 
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Incorrect information in file: './mysql/user.frm'

Dans ce cas, suivez ces instructions :

  1. Lancez MySQL 5.0.4 ou plus récent ;

  2. Exécutez la commande mysql_fix_privilege_tables, qui va changer la table mysql.user pour qu'elle ait un format que les deux versions 4.1 et 5.0 peuvent utiliser ;

  3. Arrêtez le serveur MySQL ;

  4. Lancez MySQL 4.1.

Si la procédure précédente échoue, alors il faut suivre ces instructions :

  1. Lancez MySQL 5.0.4 ou plus récent ;

  2. Exécutez la commande mysqldump --opt --add-drop-table mysql > /tmp/mysql.dump ;

  3. Arrêtez le serveur MySQL ;

  4. Lancez MySQL 4.1 avec l'option --skip-grant ;

  5. Exécutez la commande mysql mysql < /tmp/mysql.dump ;

  6. Exécutez la commande mysqladmin flush-privileges.

2-7-2. Revenir en version 4.0

Le format des tables de la version 4.1 a changé pour accepter les jeux de caractères. À cause de cela, vous devez utiliser la commande mysqldump pour exporter les données qui ont été créées avec des versions plus récentes de MySQL. Par exemple, si toutes les tables d'une base de données doivent être exportées pour être réinsérées, au format MySQL 4.0, utilisez cette commande :

 
Sélectionnez
shell> mysqldump --create-options --compatible=mysql40 db_name > dump_file

Puis, arrêtez le nouveau serveur, relancez l'ancien, et importez les données depuis ce fichier :

 
Sélectionnez
shell> mysql db_name < dump_file

Dans le cas particulier où vous utilisez des tables MyISAM, aucun traitement spécial n'est nécessaire si toutes les colonnes contiennent des nombres ou des chaînes de caractères (CHAR, VARCHAR, TEXT etc.) qui ne contiennent que des caractères latin1. Dans ce cas, les tables version 4.1 devraient être directement utilisables en version 4.0.

Si vous utilisez le script mysql_fix_privilege_tables pour mettre à jour les tables de droits, vous pouvez utilisez la méthode précédente pour convertir les tables en version 4.0, ou appliquez les commandes suivantes aux tables version 4.1 :

 
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ALTER TABLE mysql.user CONVERT TO CHARACTER SET latin1 COLLATE latin1_swedish_ci;
ALTER TABLE mysql.db CONVERT TO CHARACTER SET latin1 COLLATE latin1_swedish_ci;
ALTER TABLE mysql.host CONVERT TO CHARACTER SET latin1 COLLATE latin1_swedish_ci;
ALTER TABLE mysql.tables_priv CONVERT TO CHARACTER SET latin1 COLLATE latin1_swedish_ci;
ALTER TABLE mysql.columns_priv CONVERT TO CHARACTER SET latin1 COLLATE latin1_swedish_ci;
ALTER TABLE mysql.func CONVERT TO CHARACTER SET latin1 COLLATE latin1_swedish_ci;

2-8. Notes spécifiques aux systèmes d'exploitation

2-8-1. Notes relatives à Linux (toutes versions)

Cette section présente les problèmes que nous avons rencontrés avec Linux. Les premières sections décrivent les problèmes liés aux opérations générales, les problèmes qui arrivent avec les distributions binaires ou source, puis les problèmes de postinstallation. Les autres sections discutent de problèmes qui surviennent sur des plates-formes spécifiques.

Notez que la plupart des problèmes surviennent sur les anciennes versions de Linux. Si vous utilisez une version récente, vous ne les verrez jamais ou presque.

2-8-1-1. Notes sur Linux

MySQL requiert au moins Linux Version 2.0.

Attention : nous avons rencontré d'étranges problèmes avec Linux 2.2.14 et MySQL sur des architectures SMP. Nous avons aussi des rapports d'utilisateurs MySQL qui ont rencontré de sérieux problèmes de stabilité avec le noyau 2.2.14. Si vous utilisez ce noyau, il est recommandé de passer en version 2.2.19 (ou plus récente) ou en 2.4. Si vous avez un serveur multiprocesseur, vous devriez considérer sérieusement la migration vers la version 2.4, car elle vous apportera un gain de vitesse significatif. Votre système sera aussi plus stable.

Lorsque vous utilisez les LinuxThreads, vous verrez un minimum de trois processus mysqld. Ce sont en fait des threads. Il y a un thread de gestion LinuxThreads, un thread pour gérer les connexions et un thread pour gérer les alertes et signaux.

2-8-1-2. Notes relatives à Linux pour les distributions binaires

MySQL requiert au moins la version 2.0 de Linux.

Attention : certains utilisateurs de MySQL nous ont avertis qu'ils ont rencontré de graves problèmes de stabilité avec MySQL et le noyau 2.2.14 de Linux. Si vous utilisez ce noyau, vous devez mettre à jour à la 2.2.19 (ou plus récente) ou a un noyau 2.4. Si vous utilisez un ordinateur multiprocesseur, vous devriez sérieusement songer à passer au noyau 2.4 qui vous apportera de grandes performances niveau vitesse.

La version binaire est liée avec -static, ce qui signifie que normalement vous n'avez pas besoin de vous soucier des versions des bibliothèques système que vous avez. Vous n'avez pas besoin d'installer LinuxThreads non plus. Un programme lié avec -static est légèrement plus grand qu'un programme lié dynamiquement, mais aussi un peu plus rapide (3-5 %). Un problème, toutefois, est que vous ne pouvez utiliser de fonctions définies par l'utilisateur avec un programme lié statiquement. Si vous allez écrire ou utiliser des fonctions UDF (c'est réservé aux développeurs C ou C++), vous devez compiler MySQL vous-même, en utilisant les liaisons dynamiques.

Si vous utilisez un système basé sur libc (au lieu de glibc2), vous aurez probablement quelques problèmes de résolution des noms d'hôtes et des problèmes avec getpwnam() avec les versions binaires. (Cela vient du fait que glibc dépend malheureusement de quelques bibliothèques externes pour résoudre les noms d'hôtes et getpwent(), même quand elle est compilée avec -static). Dans ce cas, vous obtiendrez probablement l'erreur suivante quand vous exécuterez mysql_install_db :

 
Sélectionnez
Sorry, the host 'xxxx' could not be looked up

ou l'erreur suivante quand vous essayez de démarrer mysqld avec l'option --user :

 
Sélectionnez
getpwnam: No such file or directory

Vous pouvez résoudre ce problème de la façon suivante :

  • Obtenez une distribution des sources MySQL (un distribution RPM ou le tar.gz) et installez-la à la place.

  • Exécutez mysql_install_db --force; cela n'exécutera pas le test resolveip dans mysql_install_db. Le mauvais côté est que vous ne pourrez pas utiliser de noms d'hôtes dans les tables de droits, vous devez utiliser les adresses IP à la place (sauf pour localhost). Si vous utilisez une vielle version de MySQL qui ne supporte pas --force, vous devez supprimer le test resolveip dans mysql_install à l'aide d'un éditeur.

  • Démarrez mysqld avec su au lieu d'utiliser --user.

Le binaire Linux-Intel et les RPM de MySQL sont configurés pour la vitesse la plus grande possible. Nous essayons toujours d'utiliser le compilateur le plus rapide disponible.

Le support Perl de MySQL requiert la version 5.004_03 de Perl ou plus récente.

Sur quelques versions de Linux 2.2, vous pouvez obtenir l'erreur Resource temporarily unavailable quand vous faites beaucoup de nouvelles connexions à un serveur mysqld en utilisant TCP/IP.

Le problème est que Linux possède un délai entre votre fermeture du socket TCP/IP et sa libération par le système. Vu qu'il y a un nombre fini de places pour les branchements TCP/IP, vous obtiendrez l'erreur précédente si vous essayez de faire beaucoup de connexions TCP/IP en peu de temps, comme quand vous exécutez le benchmark MySQL test-connect via TCP/IP.

Nous avons envoyé des questions plusieurs fois à propos de ce problème à différentes listes de diffusions Linux, mais n'avons jamais réussi à résoudre ce problème proprement.

Le seul correctif connu pour ce problème est d'utiliser des connexions persistantes dans vos clients ou d'utiliser les sockets, si vous utilisez le serveur de bases de données et le client sur la même machine. Nous espérons que le noyau de Linux 2.4 corrigera ce problème bientôt.

2-8-1-3. Notes sur la distribution source de Linux

Les notes suivantes concernant glibc ne s'appliquent que si vous compilez vous-même MySQL. Si vous utilisez Linux sur une machine x86, dans la plupart des cas, il est mieux d'utiliser notre bibliothèque. Nous compilons nos exécutables avec les meilleures versions corrigées de glibc que nous pouvons trouver, avec les meilleures options de compilation possible, pour faire que notre serveur supporte les hautes charges. Pour un utilisateur typique, même pour une configuration avec de nombreuses connexions ou des tables dépassant les 2 Go, notre programme est meilleur choix. Après avoir lu ce texte, si vous doutez toujours, testez notre compilation pour voir si elle répond à vos besoins. Si vous pensez qu'elle n'est pas à la hauteur, alors essayez de compiler par vous-même. Dans ce cas, nous apprécierons de savoir ce que vous avez fait, pour pouvoir améliorer notre propre version.

MySQL utilise les LinuxThreads sur Linux. Si vous utilisez une vieille version de Linux qui n'a pas glibc2, vous devrez installer LinuxThreads avant de compiler MySQL. Vous pouvez obtenir LinuxThreads sur http://dev.mysql.com/downloads/os-linux.html.

Notez que les versions de glibc avant et incluant la version 2.1.1 ont un bogue critique dans la gestion de pthread_mutex_timedwait(), qui est utilisée lorsque vous envoyez des commandes INSERT DELAYED. Nous vous recommandons de ne pas utiliser INSERT DELAYED avant de mettre à jour glibc.

Notez que le noyau Linux et la bibliothèque LinuxThreads sont limités par défaut à 1024. Si vous envisagez d'avoir plus de 1000 connexions simultanées, vous aurez besoin de faire des changements dans LinuxThreads :

  • Augmentez PTHREAD_THREADS_MAX dans sysdeps/unix/sysv/linux/bits/local_lim.h à 4096 et réduisez STACK_SIZE dans linuxthreads/internals.h à 256 ko. Les chemins sont relatifs à la racine de glibc. (Notez que MysQL ne sera pas stable autour de 600 à 1000 connexions si STACK_SIZE vaut les 2 Mo par défaut.

  • Recompilez LinuxThreads pour avoir un nouveau libpthread.a, et recompilez MySQL avec.

La page http://www.volano.com/linuxnotes.html contient des informations supplémentaires pour contourner cette limite de LinuxThreads.

Il y a un autre problème qui limite considérablement les performances de MySQL, notamment sur des systèmes multiprocesseurs. L'implémentation mutex de LinuxThreads dans glibc 2.1 est très mauvaise pour les programmes ayant de nombreux threads qui gardent le mutex pour une courte période de temps. Cela produit un résultat paradoxal : si vous compilez MySQL avec une version originale de LinuxThreads, supprimer des processeurs de votre architecture va améliorer les performances. Nous avons fait un correctif de glibc 2.1.3 pour corriger ce comportement (http://www.mysql.com/Downloads/Linux/linuxthreads-2.1-patch).

Avec glibc 2.2.2, MySQL 3.23.36 va utiliser un mutex adaptatif, qui est bien meilleur que la version corrigée de glibc 2.1.3. Soyez prévenu, que dans certaines conditions, le code courant du mutex de glibc 2.2.2 surchauffe, ce qui bride MySQL. La probabilité de rencontrer cette condition sera réduite en donnant à mysqld la plus haute priorité. Nous avons été capables de corriger le problème avec un correctif, disponible à http://www.mysql.com/Downloads/Linux/linuxthreads-2.2.2.patch. Il combine la correction avec l'augmentation du nombre limite de threads et de la taille de pile. Vous devez l'appliquer dans le dossier linuxthreads avec patch -p0 </tmp/linuxthreads-2.2.2.patch. Nous espérons qu'il sera inclus dans une version future de glibc 2.2. Dans tous les cas, si vous compilez avec glibc 2.2.2, vous devrez corriger STACK_SIZE et PTHREAD_THREADS_MAX. Nous espérons que les valeurs par défaut seront corrigées et remplacées par des valeurs plus raisonnables pour les configurations à haut rendement de MySQL : les manipulations futures pour compiler MySQL seront alors réduites à ./configure; make; make install.

Nous recommandons que vous utilisiez ces correctifs pour compiler une version spéciale statique de libpthread.a et que vous l'utilisiez pour compiler MySQL. Nous savons que les correctifs sont sécuritaires pour MySQL, et améliorent significativement les performances, mais nous ne pouvons pas nous avancer pour les autres applications. Si vous compilez d'autres applications qui requièrent les LinuxThreads avec la version statique corrigée de la bibliothèque, faites-le à vos risques et périls.

Si vous rencontrez des problèmes étranges durant l'installation de MySQL, ou si vous voyez les utilitaires se geler, il est très probable que vous ayez un problème de compilateur ou de bibliothèque. Dans ce cas, utiliser notre binaire résoudra vos problèmes.

Si vous compilez vos propres clients MySQL, vous pouvez rencontrer l'erreur suivante durant l'exécution :

 
Sélectionnez
ld.so.1: fatal: libmysqlclient.so.#:
open failed: No such file or directory

Ce problème peut être évité avec les méthodes suivantes :

  • compilez le client avec l'option -Wl,r/full/path/to/libmysqlclient.so plutôt que -Lpath) ;

  • copiez libmysqclient.so dans /usr/lib ;

  • Ajoutez le chemin du dossier où libmysqlclient.so est situé dans la variable d'environnement LD_RUN_PATH avant de lancer votre client.

Si vous utilisez le compilateur Fujitsu (fcc/FCC), vous aurez des problèmes pour compiler MySQL car le fichier d'entête Linux est très orienté gcc. La ligne de configuration configure devrait fonctionner avec fcc/FCC :

 
Sélectionnez
CC=fcc CFLAGS="-O -K fast -K lib -K omitfp -Kpreex -D_GNU_SOURCE \
    -DCONST=const -DNO_STRTOLL_PROTO" \
CXX=FCC CXXFLAGS="-O -K fast -K lib \
    -K omitfp -K preex --no_exceptions --no_rtti -D_GNU_SOURCE \
    -DCONST=const -Dalloca=__builtin_alloca -DNO_STRTOLL_PROTO \
    '-D_EXTERN_INLINE=static __inline'" \
./configure \
    --prefix=/usr/local/mysql --enable-assembler \
    --with-mysqld-ldflags=-all-static --disable-shared \
    --with-low-memory
2-8-1-4. Notes de postinstallation pour Linux

mysql.server est stocké dans le dossier support-files dans le dossier d'installation MySQL, ou dans le dossier des sources. Vous pouvez l'installer dans /etc/init.d/mysql pour assurer le démarrage et l'extinction automatique de MySQL. Voir Section 2.5.2.2, « Lancer et arrêter MySQL automatiquement »2.5.2.2. Lancer et arrêter MySQL automatiquement.

Si MySQL n'arrive pas à ouvrir assez de fichiers, ou à créer assez de connexions, il se peut que vous n'ayez pas configuré Linux pour qu'il gère assez de fichiers.

Dans Linux 2.2 ou plus, vous pouvez connaître le nombre de gestionnaires de fichiers alloués en faisant :

 
Sélectionnez
shell> cat /proc/sys/fs/file-max
shell> cat /proc/sys/fs/dquot-max
shell> cat /proc/sys/fs/super-max

Si vous avez plus de 16 Mo de mémoire, vous devez ajouter quelque chose comme ce qui suit dans vos scripts d'initialisation (/etc/init.d/boot.local sur SuSE Linux) :

 
Sélectionnez
echo 65536 > /proc/sys/fs/file-max
echo 8192 > /proc/sys/fs/dquot-max
echo 1024 > /proc/sys/fs/super-max

Vous pouvez aussi exécuter les commandes précédentes à partir de la ligne de commande en tant que root, mais les changements seront perdus au prochain redémarrage de l'ordinateur.

Vous pouvez sinon définir ces paramètres lors du démarrage de la machine en utilisant l'outil sysctl, qui est utilisé par plusieurs distributions Linux (SuSE l'a aussi ajouté, à partir de SuSE Linux 8.0). Ajoutez simplement les valeurs suivantes dans un fichier nommé /etc/sysctl.conf :

 
Sélectionnez
# Increase some values for MySQL
fs.file-max = 65536
fs.dquot-max = 8192
fs.super-max = 1024

Il est recommandé d'ajouter aussi la ligne suivante dans le fichier /etc/my.cnf :

 
Sélectionnez
[mysqld_safe]
open-files-limit=8192

Cela va autoriser le serveur à un maximum de 8192 connexions et fichiers ouverts simultanément.

La constante STACK_SIZE des LinuxThreads contrôle l'espacement des piles de threads dans l'espace d'adressage. Elle doit être assez grande pour qu'il y ait plusieurs chambres pour la pile de chaque thread individuel, mais assez petite pour empêcher les piles de certains threads d'agir sur les données globales de mysqld. Malheureusement, l'implémentation Linux de mmap(), comme nous l'avons découvert, va libérer une région réservée, si vous lui demandez de libérer une adresse déjà utilisée, détruisant les données de la page, au lieu de retourner une erreur. Donc, la sécurité de mysqld et des autres applications qui dépendent d'un comportement civil du code qui gère les threads. L'utilisateur doit s'assurer que le nombre de threads fonctionnant simultanément est suffisamment bas pour éviter d'entrer dans la pile globale. Avec mysqld, vous devez suivre cette règle de bon fonctionnement en donnant une valeur raisonnable à max_connections.

Si vous compilez MySQL vous-même, vous pouvez corriger LinuxThreads pour améliorer l'utilisation de la pile. Voir Section 2.8.1.3, « Notes sur la distribution source de Linux »2.8.1.3. Notes sur la distribution source de Linux. Si vous ne voulez pas corriger LinuxThreads, vous ne devez pas dépasser 500 pour la valeur de max_connections. Cela devrait même être moins si vous avez un tampon de clefs assez large, de grosses tables heap, ou d'autres choses qui peuvent faire allouer beaucoup de mémoire à mysqld, ou si vous utilisez un noyau 2.2 avec un patch 2G. Si vous utilisez notre binaire ou RPM 3.23.25 ou plus, vous pouvez mettre max_connections à 1500 sans problème, en supposant que vous n'avez ni de grosses tables heap ni grands tampons de clefs. Plus vous réduirez STACK_SIZE dans LinuxThreads plus les threads créés seront sûrs. Nous recommandons une valeur entre 128 ko et 256 ko.

Si vous utilisez beaucoup de connexions simultanées, vous pouvez souffrir d'une « fonctionnalité » du noyau 2.2, qui tente d'éviter les DOS par fork en pénalisant les processus qui forkent ou qui clonent des fils. Cela fait que MySQL ne se comporte pas bien si vous augmentez le nombre de clients simultanés. Sur les systèmes monoprocesseurs, nous avons vu des symptômes sous la forme de ralentissement : il prenait un très long temps pour se connecter (parfois une minute), et il fallait autant de temps pour terminer le processus. Sur les systèmes multiprocesseurs, nous avons observé une décroissance graduelle des performances des requêtes chez de nombreux clients. Durant nos recherches pour corriger le problème, nous avons reçu un patch d'un client qui prétendait avoir résolu le problème pour son site. Ce patch est disponible sur http://www.mysql.com/Downloads/Patches/linux-fork.patch. Nous avons maintenant fait des tests exhaustifs de ce patch en développement et en production. Il a amélioré significativement les performances sans causer de problèmes, et nous l'avons recommandé à nos utilisateurs qui fonctionnent avec des serveurs chargés et un noyau 2.2.

Ce problème a été réglé avec le noyau 2.4 : si vous n'êtes pas satisfait avec les performances courantes de votre système, au lieu de le corriger, passez donc votre noyau 2.2 en 2.4. Sur les systèmes multiprocesseurs, la mise à jour vous donnera d'ailleurs un regain de puissance, en plus de corriger le bogue.

Nous avons testé MySQL sur des noyaux 2.4 et sur des machines biprocesseurs, et nous avons trouvé que MySQL se comporte beaucoup mieux. Il n'y avait pratiquement pas de ralentissement de requêtes même avec 1000 client, et gain de puissance était de 180 % (calculé avec le ratio de vitesse maximale divisé par la vitesse moyenne d'un client). Nous avons observé des résultats similaires sur une machine quadriprocesseurs : virtuellement aucun ralentissement alors que le nombre de clients est monté jusqu'à 1000, et le gain de puissance a atteint 300 %. En se basant sur ces résultats, pour un serveur hautes performances multiprocesseur, nous vous recommandons de passer en noyau 2.4.

Nous avons découvert qu'il est essentiel de faire fonctionner les processus mysqld avec la priorité maximale sur le noyau 2.4 pour atteindre les meilleures performances. Cela peut se faire en ajoutant la commande renice -20 $$ dans mysqld_safe. Durant nos tests sur une machine quadriprocesseurs, augmenter la priorité a engendré 60 % d'amélioration avec 400 clients.

Nous essayons aussi de rassembler plus d'informations sur comment MySQL se comporte sur un système 2.4 quadri- ou octoprocesseurs. Si vous avez accès à de telles données, envoyez-nous un email à <> avec les résultats. Nous allons les étudier pour les inclure dans le manuel.

Si vous voyez un processus mysqld mort avec ps, c'est que vous avez découvert un bogue dans MySQL ou qu'une des tables est corrompue. Voir Section A.4.2, « Que faire si MySQL plante constamment ? »A.4.2. Que faire si MySQL plante constamment ?.

Pour obtenir un core dump sur Linux si mysqld se termine avec un signal SIGSEGV, vous pouvez lancer mysqld avec l'option --core-file. Notez que vous aurez probablement à augmenter la taille du fichier core en ajoutant la commande ulimit -c 1000000 à mysqld_safe ou en lançant mysqld_safe avec --core-file-size=1000000. Voir Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld »5.1.3. safe_mysqld, le script père de mysqld.

2-8-1-5. Notes relatives à Linux x86

MySQL requiert la version 5.4.12 de libc ou plus récente. Il est connu pour fonctionner avec libc 5.4.46. La version 2.0.6 de glibc ou plus récente devrait aussi fonctionner. Il y a eu quelques problèmes avec les RPM de glibc de Red Hat, et donc, si vous avez des problèmes, vérifiez s'il existe des mises à jour ! Les RPM de glibc 2.0.7-19 et 2.0.7-29 sont connus pour fonctionner.

Si vous utilisez gcc 3.0 ou plus récent pour compiler MySQL, vous devez installer la bibliothèque libstdc++v3 avant de compiler MySQL, si vous ne le faites pas vous obtiendrez une erreur à propos d'un symbole __cxa_pure_virtual manquant durant la liaison ! Pour corriger ce problème, lancez mysqld avec l'option --thread-stack=192K. Utilisez la syntaxe -O thread_stack=192K avant MySQL 4.) La taille de la pile est maintenant par défaut pour les versions MySQL 4.0.10 et plus récentes, alors vous ne devriez pas rencontrer de problème.

Si vous utilisez gcc 3.0 et plus récent pour compiler MySQL, vous devez installer la bibliothèque libstdc++v3 avant de compiler MySQL, si vous ne le faites pas, vous aurez des erreurs à propos de __cxa_pure_virtual qui manque, durant la résolution des symboles.

Sur quelques vieilles distributions de Linux, configure peut produire une erreur comme celle qui suit :

 
Sélectionnez
Syntax error in sched.h. Change _P to __P in the
/usr/include/sched.h file.
See the Installation chapter in the Reference Manual.

Faites ce que le message d'erreur dit et ajoutez un _ à la macro _P qui n'en a qu'un, puis essayez à nouveau.

Vous pouvez obtenir quelques avertissements en compilant ; ceux qui suivent peuvent être ignorés :

 
Sélectionnez
mysqld.cc -o objs-thread/mysqld.o
mysqld.cc: In function 'void init_signals()':
mysqld.cc:315: warning: assignment of negative value '-1' to
'long unsigned int'
mysqld.cc: In function 'void * signal_hand(void *)':
mysqld.cc:346: warning: assignment of negative value '-1' to
'long unsigned int'

Si mysqld provoque toujours un plantage au démarrage, le problème peut être que vous avez un vieux /lib/libc.a. Renommez-le, puis supprimez sql/mysqld et faites à nouveau un make install puis réessayez. Ce problème a été reporté sur quelques installations de Slackware.

Si vous obtenez l'erreur suivante en liant mysqld, cela signifie que votre libg++.a n'est pas installé correctement :

 
Sélectionnez
/usr/lib/libc.a(putc.o): In function '_IO_putc':
putc.o(.text+0x0): multiple definition of '_IO_putc'

Vous pouvez éviter d'utiliser libg++.a en exécutant configure comme suit :

 
Sélectionnez
shell> CXX=gcc ./configure

Si mysqld se plante immédiatement, et que vous utilisez Red Hat Version 5.0, avec une version de glibc plus ancienne que 2.0.7-5, il est recommandé d'installer les patchs glibc. Il y a beaucoup d'informations à ce sujet dans les archives courriel, disponibles sur http://lists.mysql.com/.

2-8-1-6. Notes relatives à Linux SPARC

Sur quelques implémentations, readdir_r() est cassé. Le symptôme est que SHOW DATABASES retourne toujours un résultat vide. Cela peut être corrigé en supprimant HAVE_READDIR_R de config.h après avoir configuré et avant de commencer à compiler.

2-8-1-7. Notes relatives à Linux Alpha

La version 3.23.12 de MySQL est la première version de MySQL à être testée sur Linux-Alpha. Si vous voulez utiliser MySQL sur Linux-Alpha, vous devez vous assurer d'avoir cette version ou une version plus récente.

Nous avons testé MySQL sur Alpha avec nos tests de performance et notre suite de tests : tout semble fonctionner correctement.

Nous construisons actuellement les paquets binaires de MySQL sur SuSE Linux 7.0 pour AXP, kernel 2.4.4-SMP, Compaq C compiler (V6.2-505) et Compaq C++ compiler (V6.3-006) sur une machine Compaq DS20 avec un processeur Alpha EV6.

Vous pouvez trouver les précédents compilateurs sur http://www.support.compaq.com/alpha-tools/). En utilisant ces compilateurs, au lieu de gcc, nous obtenons environ 9 à 14 % d'amélioration des performances avec MySQL.

Notez que jusqu'aux versions 3.23.52 et 4.0.2 de MySQL nous avons optimisé l'application pour le processeur courant seulement (en utilisant l'option de compilation -fast); cela signifiait que vous ne pouviez utiliser nos binaires si vous n'aviez pas un processeur Alpha EV6.

Avec les versions suivantes nous avons ajouté l'option -arch generic à nos options de compilation, ce qui assure que le binaire fonctionne sur tous les processeurs Alpha. Nous compilons aussi statiquement pour éviter les problèmes de bibliothèques.

 
Sélectionnez
CC=ccc CFLAGS="-fast -arch generic" CXX=cxx \
CXXFLAGS="-fast -arch generic -noexceptions -nortti" \
./configure --prefix=/usr/local/mysql --disable-shared \
--with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client \
--with-mysqld-ldflags=-non_shared --with-client-ldflags=-non_shared

Si vous voulez utiliser egcs la ligne de configuration suivante a fonctionné pour nous :

 
Sélectionnez
CFLAGS="-O3 -fomit-frame-pointer" CXX=gcc \
CXXFLAGS="-O3 -fomit-frame-pointer -felide-constructors \
-fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql \
--disable-shared

Quelques problèmes connus lors de l'utilisation de MySQL sur Linux-Alpha :

  • le débogage d'applications threadées comme MySQL ne fonctionnera pas avec gdb 4.18. Vous devez télécharger et utiliser gdb 5.1 à la place !

  • si vous essayez de lier statiquement mysqld en utilisant gcc, l'image résultante videra son noyau (core dump) au démarrage. En d'autres termes, n'utilisez pas --with-mysqld-ldflags=-all-static avec gcc.

2-8-1-8. Note relative à Linux PowerPC

MySQL devrait fonctionner sur MkLinux avec le dernier paquet glibc (testé avec glibc 2.0.7).

2-8-1-9. Notes relatives à Linux MIPS

Pour faire fonctionner MySQL sur Qube2, (Linux Mips), vous aurez besoin de la bibliothèque glibc la plus récente (glibc-2.0.7-29C2 est connue pour marcher). Vous devez aussi utiliser le compilateur egcs C++ (egcs-1.0.2-9, gcc 2.95.2 ou plus récent).

2-8-1-10. Notes relatives à Linux IA64

Pour pouvoir compiler MySQL sous Linux IA64, nous utilisons les lignes de compilation suivantes. En utilisant gcc-2.96 :

 
Sélectionnez
CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc \
CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors \
-fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql \
"--with-comment=Official MySQL binary" --with-extra-charsets=complex

Sur IA64 les binaires des clients MySQL utilisent des bibliothèques partagées. Cela signifie que si vous installez notre distribution binaire à un autre endroit que /usr/local/mysql vous devez modifier le fichier /etc/ld.so.conf ou ajouter le chemin vers le répertoire où vous avez libmysqlclient.so à la variable d'environnement LD_LIBRARY_PATH.

Voir Section A.3.1, « Problèmes lors de la liaison avec la bibliothèque du client MySQL »A.3.1. Problèmes lors de la liaison avec la bibliothèque du client MySQL.

2-8-2. Notes relatives à Mac OS X

Sous Mac OS X, tar ne sait pas gérer les noms de fichiers longs. Si vous avez besoin de décompresser la distribution .tar.gz, utilisez gnutar.

2-8-2-1. Mac OS X 10.x

MySQL devrait fonctionner sans problème avec les versions Mac OS X 10.x (Darwin). Vous n'avez pas besoin du patch pour les pthreads sur cet OS !

Cela s'applique aussi à Mac OS X 10.x Server. La compilation pour la plate-forme serveur est identique à la compilation pour la version client de Mac OS X. Toutefois, notez que MySQL est préinstallé sur la version Server !

Notre exécutable Mac OS X est compilé sous Darwin 6.3 avec les options de configure suivantes :

 
Sélectionnez
CC=gcc CFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer" CXX=gcc \
CXXFLAGS="-O3 -fno-omit-frame-pointer -felide-constructors \
-fno-exceptions -fno-rtti" ./configure --prefix=/usr/local/mysql \
--with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client \
--enable-local-infile --disable-shared

Voir Section 2.2.13, « Installer MySQL sur Mac OS X »2.2.13. Installer MySQL sur Mac OS X.

2-8-2-2. Mac OS X Server 1.2 (Rhapsody)

Avant d'essayer de configurer MySQL sur Mac OS X Server, vous devez d'abord installer le paquet pthread. Ce n'est plus nécessaire avec les versions récentes du serveur.

Voir Section 2.2.13, « Installer MySQL sur Mac OS X »2.2.13. Installer MySQL sur Mac OS X.

2-8-3. Notes pour Solaris

Sous Solaris, vous pouvez rencontrer des problèmes avant même d'avoir désarchivé la distribution MySQL ! Le programme tar de Solaris ne peut pas manipuler de noms de fichiers longs, provoquant les messages suivants quand vous décompressez MySQL :

 
Sélectionnez
x mysql-3.22.12-beta/bench/Results/ATIS-mysql_odbc-NT_4.0-cmp-db2,\
informix,ms-sql,mysql,oracle,solid,sybase, 0 bytes, 0 tape blocks
tar: directory checksum error

Dans ce cas, vous devez utiliser GNU tar (gtar) pour désarchiver la distribution. Vous pouvez en trouver une copie précompilée pour Solaris sur http://www.mysql.com/Downloads/.

La gestion native des threads Sun fonctionne uniquement depuis Solaris 2.5. Pour les versions 2.4 et antérieures, MySQL utilisera automatiquement les MIT-pthreads. Voir Section 2.4.5, « Notes relatives aux MIT-pthreads »2.4.5. Notes relatives aux MIT-pthreads.

Vous pouvez rencontrer les erreurs suivantes lors du configure :

 
Sélectionnez
checking for restartable system calls... configure: error can not run test
programs while cross compiling

Cela signifie que l'installation de votre compilateur est défectueuse ! Dans ce cas, vous devez mettre à jour votre compilateur en faveur d'une version plus récente. Vous pouvez aussi résoudre le problème en intégrant la ligne suivante dans le fichier config.cache :

 
Sélectionnez
ac_cv_sys_restartable_syscalls=${ac_cv_sys_restartable_syscalls='no'}

Si vous utilisez Solaris sur une architecture SPARC, nous recommandons gcc 2.95.2 comme compilateur. Vous pouvez le trouver sur http://gcc.gnu.org/. Notez que egcs 1.1.1 et gcc 2.8.1 ne fonctionnent pas correctement sur SPARC !

La ligne configure recommandée dans le cas de l'utilisation de gcc 2.95.2 est :

 
Sélectionnez
CC=gcc CFLAGS="-O3" \
CXX=gcc CXXFLAGS="-O3 -felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" \
./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-low-memory --enable-assembler

Si vous avez une machine UltraSPARC, vous pouvez gagner 4 % de performance supplémentaire en ajoutant "-mcpu=v8 -Wa,-xarch=v8plusa" à CFLAGS et CXXFLAGS.

Si vous utilisez le compilateur Forte 5.0 (et supérieur) de Sun, vous pouvez lancer configure de la façon suivante :

 
Sélectionnez
CC=cc CFLAGS="-Xa -fast -native -xstrconst -mt" \
CXX=CC CXXFLAGS="-noex -mt" \
./configure --prefix=/usr/local/mysql --enable-assembler

Vous pouvez créer un binaire 64 bits avec :

 
Sélectionnez
CC=cc CFLAGS="-Xa -fast -native -xstrconst -mt -xarch=v9" \
CXX=CC CXXFLAGS="-noex -mt -xarch=v9" \
./configure --prefix=/usr/local/mysql --enable-assembler

Lors de bancs de tests MySQL, nous avons gagné 4 % en vitesse sur une UltraSPARC en utilisant Forte 5.0 en mode 32 bits plutôt que gcc 3.2 avec les marqueurs -mcpu.

Si vous créez un binaire 64 bits, il est de 4 % plus lent que le binaire 32 bits, mais en contrepartie vous pouvez gérer davantage de treads et de mémoire.

Si vous rencontrez des problèmes avec fdatasync ou sched_yield, vous pouvez les résoudre en ajoutant LIBS=-lrt à la ligne configure.

Le paragraphe suivant ne s'applique qu'aux compilateurs plus anciens que WorkShop 5.3 :

vous pouvez avoir à modifier le script configure et changer la ligne :

 
Sélectionnez
#if !defined(__STDC__) || __STDC__ != 1

en :

 
Sélectionnez
#if !defined(__STDC__)

Si vous activez __STDC__ avec l'option -Xc, le compilateur Sun ne peut pas compiler avec le fichier d'entêtes pthread.h de Solaris. C'est un bogue de Sun (compilateur ou fichier d'inclusion défectueux).

Si mysqld génère les messages d'erreur suivants lorsque vous le lancez, cela est dû au fait que vous avez compilé MySQL avec le compilateur de Sun sans activer l'option multithreads (-mt) :

 
Sélectionnez
libc internal error: _rmutex_unlock: rmutex not held

Ajoutez -mt à CFLAGS et CXXFLAGS puis réessayez.

Si vous utilisez la version SFW de gcc (fournie avec Solaris 8), vous devez ajouter /opt/sfw/lib à la variable d'environnement LD_LIBRARY_PATH avant de lancer le configure.

Si vous utilisez le gcc disponible sur sunfreeware.com, vous pouvez rencontrer de nombreux problèmes. Vous devriez recompiler gcc et les GNU binutils sur la machine à partir de laquelle vous les utiliserez, afin d'éviter tout souci.

Si vous obtenez l'erreur suivante lorsque vous compilez MySQL avec gcc, cela signifie que votre gcc n'est pas configuré pour votre version de Solaris :

 
Sélectionnez
shell> gcc -O3 -g -O2 -DDBUG_OFF  -o thr_alarm ...
./thr_alarm.c: In function 'signal_hand':
./thr_alarm.c:556: too many arguments to function 'sigwait'

La meilleure chose à faire dans ce cas est d'obtenir la version la plus récente de gcc et de compiler avec votre gcc actuel ! Au moins pour Solaris 2.5, la plupart des versions binaires de gcc ont d'anciens fichiers d'inclusion inutilisables qui planteront les programmes qui utilisent les threads (ainsi probablement d'autres programmes) !

Solaris ne fournit pas de versions statiques de toutes les bibliothèques système (libpthreads et libdl), vous ne pouvez donc pas compiler MySQL avec --static. Si vous tentez de le faire, vous obtiendrez l'erreur :

 
Sélectionnez
ld: fatal: library -ldl: not found
undefined reference to 'dlopen'
cannot find -lrt

Si de nombreux processus essaient de se connecter très rapidement à mysqld, vous verrez cette erreur dans le journal MySQL :

 
Sélectionnez
Error in accept: Protocol error

Pour éviter cela, vous pouvez lancer le serveur avec l'option --set-variable back_log=50. Veuillez noter que --set-variable est déprécié depuis MySQL 4.0, utilisez uniquement --back_log=50.

Si vous liez votre propre client MySQL, vous pouvez avoir l'erreur suivante quand vous le lancez :

 
Sélectionnez
ld.so.1: ./my: fatal: libmysqlclient.so.#:
open failed: No such file or directory

Le problème peut être évité avec l'une des méthodes suivantes :

  • liez le client avec le marqueur suivant (à la place de -Lpath) : -Wl,r/full-path-to-libmysqlclient.so ;

  • copiez libmysqclient.so dans /usr/lib ;

  • ajoutez le chemin du répertoire où libmysqlclient.so est installé à la variable d'environnement LD_RUN_PATH avant de lancer votre client.

Si vous avez des soucis avec configure qui essaie de lier avec -lz et que vous n'avez pas installé zlib, vous avez deux solutions :

  • si vous voulez utiliser le protocole compressé de communication, vous devrez vous procurer et installer zlib sur ftp.gnu.org ;

  • configurez avec --with-named-z-libs=no.

Si vous utilisez gcc et rencontrez des problèmes en chargeant la fonction UDF dans MySQL, essayez d'ajouter -lgcc à la ligne de liaison de la fonction UDF.

Si vous voulez que MySQL se lance automatiquement, vous pouvez copier support-files/mysql.server dans /etc/init.d et créer un lien symbolique pointant dessus et s'appelant /etc/rc3.d/S99mysql.server.

Comme Solaris ne supporte pas les fichiers core pour les applications setuid(), vous ne pouvez pas obtenir un fichier core de mysqld si vous utilisez l'option --user.

2-8-3-1. Notes relatives à Solaris 2.7/2.8

Vous pouvez normalement utiliser les binaires Solaris 2.6 sur Solaris 2.7 et 2.8. La plupart des fonctionnalités de Solaris 2.6 s'appliquent aussi à Solaris 2.7 et 2.8.

Notez que la version 3.23.4 de MySQL et plus doivent être capables de détecter automatiquement les nouvelles versions de Solaris et d'activer les parades pour résoudre les problèmes suivants !

Solaris 2.7 / 2.8 ont quelques bogues dans les fichiers inclus. Vous verrez peut-être l'erreur suivante en utilisant gcc :

 
Sélectionnez
/usr/include/widec.h:42: warning: 'getwc' redefined
/usr/include/wchar.h:326: warning: this is the location of the previous definition

Si cela arrive, vous pouvez faire ce qui suit pour résoudre ce problème :

copiez /usr/include/widec.h vers .../lib/gcc-lib/os/gcc-version/include et changez la ligne 41 de :

 
Sélectionnez
#if     !defined(lint) && !defined(__lint)

en :

 
Sélectionnez
#if     !defined(lint) && !defined(__lint) && !defined(getwc)

Alternativement, vous pouvez éditer directement le fichier /usr/include/widec.h. De toute façon, après avoir apporté la correction, vous devez effacer config.cache et exécuter configure à nouveau !

Si vous obtenez des erreurs comme celles qui suivent quand vous exécutez make, c'est parce que configure n'a pas détecté le fichier curses.h (probablement à cause de l'erreur dans /usr/include/widec.h) :

 
Sélectionnez
In file included from mysql.cc:50:
/usr/include/term.h:1060: syntax error before ','
/usr/include/term.h:1081: syntax error before ';'

La solution est de faire l'une des choses qui suivent :

  • configurez avec CFLAGS=-DHAVE_CURSES_H CXXFLAGS=-DHAVE_CURSES_H ./configure ;

  • éditez /usr/include/widec.h comme indiqué plus haut et réexécutez configure ;

  • effacez la ligne #define HAVE_TERM du fichier config.h et exécutez make à nouveau.

Si vous obtenez une erreur disant que votre programme de liaison ne peut trouver -lz lors de la liaison du programme de votre client, le problème est probablement que votre fichier libz.so est installé dans /usr/local/lib. Vous pouvez corriger ceci en utilisant l'une des méthodes suivantes :

  • ajoutez /usr/local/lib à LD_LIBRARY_PATH ;

  • ajoutez un lien vers libz.so à partir de /lib ;

  • si vous utilisez Solaris 8, vous pouvez installer la zlib optionnelle à partir de votre CD Solaris 8 ;

  • configurez MySQL avec l'option --with-named-z-libs=no.

2-8-3-2. Remarques pour Solaris x86

Sous Solaris 2.8 sur x86, mysqld va crasher (core dump) si vous l'exécutez 'strip'.

Si vous utilisez gcc ou egcs sous Solaris x86 et que vous rencontrez des problèmes avec des coredumps, lorsqu'il y a de la charge, il est recommandé d'utiliser la commande de configure suivante :

 
Sélectionnez
CC=gcc CFLAGS="-O3 -fomit-frame-pointer -DHAVE_CURSES_H" \
CXX=gcc \
CXXFLAGS="-O3 -fomit-frame-pointer -felide-constructors -fno-exceptions \
-fno-rtti -DHAVE_CURSES_H" \
./configure --prefix=/usr/local/mysql

Cela va éviter les problèmes avec la bibliothèque libstdc++ et avec les exceptions C++.

Si cela ne vous aide pas, il est recommandé de compiler une version de débogage, et de l'exécuter avec un fichier de trace sous gdb. Voir Section D.1.3, « Déboguer mysqld sous gdb »D.1.3. Déboguer mysqld sous gdb.

2-8-4. Notes relatives à BSD

Cette section fournit des informations pour les différentes variétés de BSD, ainsi que les versions spécifiques de celles-ci.

2-8-4-1. Notes relatives à FreeBSD

FreeBSD 4.x est recommandé pour exécuter MySQL vu que le paquet des threads est plus intégré.

La façon la plus facile et la plus conseillée d'installer est d'utiliser les ports du serveur et du client MySQL disponibles sur http://www.freebsd.org/.

Les utiliser vous donnera :

  • un MySQL fonctionnant avec toutes les optimisations connues pour votre version active de FreeBSD ;

  • configuration et construction automatique ;

  • scripts de démarrage installés dans /usr/local/etc/rc.d ;

  • la possibilité de voir tous les fichiers installés avec pkg_info -L ;

  • la possibilité de les effacer tous avec pkg_delete si vous ne voulez plus de MySQL sur cette machine.

Il est recommandé d'utiliser les MIT-pthreads sur FreeBSD 2.x et les threads natifs sur les versions 3 et plus. Il est possible de faire fonctionner le tout avec les threads natifs sur les dernières versions 2.2.x, mais vous rencontrerez probablement des problèmes en coupant mysqld.

Malheureusement, certains appels systèmes sur FreeBSD ne sont pas encore totalement compatibles avec les threads. Le cas le plus notable est la fonction gethostbyname() qui est utilisée par MySQL pour convertir des noms d'hôtes en adresse IP. Dans certaines circonstances, le processus mysqld va soudainement prendre 100 % du processeur, et ne plus répondre. Si vous rencontrez cette situation, essayez de relancer MySQL avec l'option --skip-name-resolve.

Alternativement, vous pouvez compiler MySQL sur FreeBSD 4.x avec la bibliothèque LinuxThreads, qui évite les quelques problèmes que l'implémentation thread native de FreeBSD a. Pour une bonne comparaison entre LinuxThreads et les threads natifs, voyez l'article de Jeremy Zawodny FreeBSD or Linux for your MySQL Server ? à http://jeremy.zawodny.com/blog/archives/000697.html.

Un problème connu lors de l'utilisation des LinuxThreads sur FreeBSD est que wait_timeout ne fonctionne pas (probablement un problème de gestion des signaux sous FreeBSD/LinuxThreads). Cela devrait être corrigé en FreeBSD 5.0. Le symptôme est que les connexions persistantes vont rester bloquées très longtemps sans se refermer.

Le processus de compilation de MySQL requiert GNU make (gmake) pour fonctionner. Si vous voulez compiler MySQL vous devez d'abord installer GNU make.

La méthode recommandée pour compiler et installer MySQL sur FreeBSD avec gcc (2.95.2 et plus récents) est :

 
Sélectionnez
CC=gcc CFLAGS="-O2 -fno-strength-reduce" \
    CXX=gcc CXXFLAGS="-O2 -fno-rtti -fno-exceptions \
    -felide-constructors -fno-strength-reduce" \
    ./configure --prefix=/usr/local/mysql --enable-assembler
gmake
gmake install
cd /usr/local/mysql
bin/mysql_install_db --user=mysql
bin/mysqld_safe &

Si vous remarquez que configure va utiliser MIT-pthreads, il faut alors lire les notes MIT-pthreads. Voir Section 2.4.5, « Notes relatives aux MIT-pthreads »2.4.5. Notes relatives aux MIT-pthreads.

Si vous avez une erreur durant make install qui dit qu'il ne peut trouver /usr/include/pthreads, configure n'a pas détecté l'absence de MIT-pthreads. Pour corriger le problème, supprimez config.cache, puis relancez configure avec l'option --with-mit-threads.

Assurez-vous que votre configuration de la résolution des noms est bonne. Sinon, vous aurez peut-être quelques problèmes lors de la connexion à mysqld. Assurez-vous que l'entrée localhost dans le fichier /etc/hosts est correcte (sinon, vous aurez des problèmes pour vous connecter à la base de données). Le fichier doit commencer par une ligne similaire à :

 
Sélectionnez
127.0.0.1       localhost localhost.votre.domaine

FreeBSD est aussi connu pour avoir une petite limite de gestionnaires de fichiers par défaut. Voir Section A.2.17, « Fichier non trouvé »A.2.17. Fichier non trouvé. Décommentez la section ulimit -n dans safe_mysqld ou enlevez la limite pour l'utilisateur mysqld dans /etc/login.conf (et régénérez-le avec cap_mkdb). Assurez-vous aussi de définir la classe appropriée pour cet utilisateur dans le fichier des mots de passe si vous n'utilisez pas celui par défaut. (Utilisez : chpass nom-utilisateur-mysqld.) Voir Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld »5.1.3. safe_mysqld, le script père de mysqld.

Si vous avez beaucoup de mémoire, vous devriez penser à recompiler le noyau pour permettre à MySQL d'utiliser plus de 512 Mo de RAM. Regardez l'option MAXDSIZ dans le fichier de configuration de LINT pour plus d'informations.

Si vous avez des problèmes avec la date courante dans MySQL, configurer la variable d'environnement TZ aidera sûrement. Voir Annexe E, Variables d'environnementAnnexe E. Variables d'environnement.

Pour obtenir un système sécurisé et stable, vous ne devez utiliser que les noyaux FreeBSD marqués -RELEASE.

2-8-4-2. Notes concernant NetBSD

Pour compiler sur NetBSD vous aurez besoin de GNU make. Sinon, la compilation stoppera lorsque make essayera d'exécuter lint sur les fichiers C++.

2-8-4-3. Notes relatives à OpenBSD 2.5

Dans la version 2.5 d'OpenBSD, vous pouvez compiler MySQL avec les threads natifs avec les options suivantes :

 
Sélectionnez
CFLAGS=-pthread CXXFLAGS=-pthread ./configure --with-mit-threads=no
2-8-4-4. Notes relatives à OpenBSD 2.8

Nos utilisateurs nous ont informés qu'OpenBSD 2.8 comporte un bogue des threads qui pose quelques problèmes avec MySQL. Les développeurs d'OpenBSD ont résolu ce problème, mais depuis le 25 janvier 2001 ce n'est disponible que dans la branche « -current ». Les symptômes de ce bogue sont : réponses lentes, beaucoup de charge, grande utilisation du CPU, et crashes.

Si vous obtenez une erreur comme Error in accept:: Bad file descriptor ou erreur 9 en essayant d'ouvrir les tables ou les dossiers, le problème est probablement que vous n'avez pas alloué assez de descripteurs de fichiers à MySQL.

Dans ce cas, essayez de démarrer safe_mysqld en tant que root avec les options suivantes :

 
Sélectionnez
shell> mysqld_safe --user=mysql --open-files-limit=2048 &
2-8-4-5. Notes relatives aux versions 2.x de BSD/OS

Si vous obtenez l'erreur suivante lors de la compilation de MySQL, votre valeur de ulimit pour la mémoire virtuelle est trop petite :

 
Sélectionnez
item_func.h: In method 'Item_func_ge::Item_func_ge(const Item_func_ge &)':
item_func.h:28: virtual memory exhausted
make[2]: *** [item_func.o] Error 1

Essayez d'utiliser ulimit -v 80000 et exécutez make à nouveau. Si cela ne fonctionne pas et que vous utilisez bash, essayez de passer à csh ou sh; quelques utilisateurs de BSDI ont rapporté des problèmes avec bash et ulimit.

Si vous utilisez gcc, vous aurez peut-être aussi à utiliser l'option --with-low-memory de configure pour pouvoir compiler sql_yacc.cc.

Si vous avez des problèmes avec la date courante dans MySQL, configurer la variable TZ vous aidera probablement. Voir Annexe E, Variables d'environnementAnnexe E. Variables d'environnement.

2-8-4-6. Notes relatives aux versions 3.x de BSD/OS

Mettez à jour à la version 3.1 de BSD/OS. Si cela n'est pas possible, installez le patch BSDIpatch M300-038.

Utilisez la commande suivante lors de la configuration de MySQL :

 
Sélectionnez
shell> env CXX=shlicc++ CC=shlicc2 \
       ./configure \
           --prefix=/usr/local/mysql \
           --localstatedir=/var/mysql \
           --without-perl \
           --with-unix-socket-path=/var/mysql/mysql.sock

Ce qui suit fonctionne aussi :

 
Sélectionnez
shell> env CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 \
       ./configure \
           --prefix=/usr/local/mysql \
           --with-unix-socket-path=/var/mysql/mysql.sock

Vous pouvez changer les répertoires si vous voulez, ou utiliser les valeurs par défaut en ne spécifiant pas de chemin.

Si vous avez des problèmes de performance alors que la charge est petite, essayez d'utiliser l'option --skip-thread-priority de mysqld ! Cela exécutera tous les threads avec la même priorité. Sur la version 3.1 de BSDI, cela donne de meilleures performances (en attendant que BSDI corrige son gestionnaire de threads).

Si vous obtenez l'erreur virtual memory exhausted durant la compilation, vous devez essayer en utilisant ulimit -v 80000 et exécutant make à nouveau. Si cela ne fonctionne pas et que vous utilisez bash, essayez de passer à csh ou sh; quelques utilisateurs de BSDI ont rapporté des problèmes avec bash et ulimit.

2-8-4-7. Notes relatives aux versions 4.x de BSD/OS

Les versions 4.x de BSDI ont quelques bogues relatifs aux threads. Si vous voulez utiliser MySQL sur ce système, vous devez installer tous les patches liés aux threads. Vous devez au moins installer M400-023.

Sur quelques systèmes avec une version 4.x de BSDI, vous pouvez rencontrer des problèmes avec les bibliothèques partagées. Le symptôme est que vous ne pouvez utiliser aucun programme client, comme, mysqladmin. Dans ce cas, vous devez le reconfigurer pour qu'il n'utilise pas les bibliothèques partagées avec l'option --disable-shared de configure.

Quelques utilisateurs ont eu avec BSDI 4.0.1 un problème faisant qu'après un bout de temps, le binaire mysqld ne peut plus ouvrir de tables. Cela est dû au fait qu'un bogue relatif au système ou à la bibliothèque fait changer de répertoire à mysqld sans qu'on ne l'ait demandé !

La solution est soit de mettre à jour vers la version 3.23.34 ou de supprimer la ligne #define HAVE_REALPATH de config.h après avoir exécuté configure et avant d'exécuter make.

Notez que ce qui précède signifie que vous ne pouvez pas créer de lien symbolique sur un dossier de bases de données vers un autre dossier de bases de données ou lier une table symboliquement vers une autre base de données sur BSDI ! (Créer un lien symbolique vers un autre disque fonctionne).

2-8-5. Notes sur les autres Unix

2-8-5-1. Notes relatives à la version 10.20 de HP-UX

Il y a quelques petits problèmes que vous pourrez rencontrer lors de la compilation de MySQL sur HP-UX. Nous recommandons l'utilisation de gcc au lieu du compilateur natif de HP-UX, car gcc produit un meilleur code !

Nous recommandons l'utilisation de gcc 2.95 sur HP-UX. N'utilisez pas les options de haute optimisation (comme -O6), car cela pourrait ne pas être sûr sur HP-UX.

La ligne de configuration suivante devrait fonctionner avec gcc 2.95 :

 
Sélectionnez
CFLAGS="-I/opt/dce/include -fpic" \
CXXFLAGS="-I/opt/dce/include -felide-constructors -fno-exceptions \
-fno-rtti" CXX=gcc ./configure --with-pthread \
--with-named-thread-libs='-ldce' --prefix=/usr/local/mysql --disable-shared

La ligne de configuration suivante devrait fonctionner avec gcc 3.1 :

 
Sélectionnez
CFLAGS="-DHPUX -I/opt/dce/include -O3 -fPIC" CXX=gcc \
CXXFLAGS="-DHPUX -I/opt/dce/include -felide-constructors -fno-exceptions \
-fno-rtti -O3 -fPIC" ./configure --prefix=/usr/local/mysql \
--with-extra-charsets=complex --enable-thread-safe-client \
--enable-local-infile  --with-pthread \
--with-named-thread-libs=-ldce --with-lib-ccflags=-fPIC
--disable-shared
2-8-5-2. HP-UX Version 11.x Notes

Pour les versions 11.x de HP-UX nous recommandons MySQL 3.23.15 ou plus récent.

À cause de quelques bogues critiques dans les bibliothèques standard de HP-UX, vous devez installer les correctifs suivants avant d'essayer de faire fonctionner MySQL sous HP-UX 11.0 :

 
Sélectionnez
PHKL_22840 Streams cumulative
PHNE_22397 ARPA cumulative

Cela résoudra le problème de l'obtention de EWOULDBLOCK à partir de recv() et EBADF à partir de accept() dans les applications threadées.

Si vous utilisez gcc 2.95.1 sur un système HP-UX 11.x non corrigé, vous obtiendrez l'erreur :

 
Sélectionnez
In file included from /usr/include/unistd.h:11,
                 from ../include/global.h:125,
                 from mysql_priv.h:15,
                 from item.cc:19:
/usr/include/sys/unistd.h:184: declaration of C function ...
/usr/include/sys/pthread.h:440: previous declaration ...
In file included from item.h:306,
                 from mysql_priv.h:158,
                 from item.cc:19:

Le problème est que HP-UX ne définit pas pthreads_atfork() avec cohérence. Il possède des prototypes en conflit dans /usr/include/sys/unistd.h:184 et /usr/include/sys/pthread.h:440 (détails ci-dessous).

Une solution est de copier /usr/include/sys/unistd.h dans mysql/include et éditer unistd.h en le changeant pour qu'il corresponde à la définition dans pthread.h. Voici les modifications :

 
Sélectionnez
extern int pthread_atfork(void (*prepare)(), void (*parent)(),
                                          void (*child)());

est remplacée par

 
Sélectionnez
extern int pthread_atfork(void (*prepare)(void), void (*parent)(void),
                                          void (*child)(void));

Après cela, la ligne de configuration suivante devrait fonctionner :

 
Sélectionnez
CFLAGS="-fomit-frame-pointer -O3 -fpic" CXX=gcc \
CXXFLAGS="-felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti -O3" \
./configure --prefix=/usr/local/mysql --disable-shared

Si vous utilisez MySQL 4.0.5 avec le compilateur HP-UX, vous pouvez utiliser (testé avec cc B.11.11.04) :

 
Sélectionnez
CC=cc CXX=aCC CFLAGS=+DD64 CXXFLAGS=+DD64 ./configure --with-extra-character-set=complex

Vous pouvez ignorer toutes les erreurs de ce type :

 
Sélectionnez
aCC: warning 901: unknown option: '-3': use +help for online documentation

Si vous obtenez l'erreur suivante de configure :

 
Sélectionnez
checking for cc option to accept ANSI C... no
configure: error: MySQL requires a ANSI C compiler (and a C++ compiler).
Try gcc. See the Installation chapter in the Reference Manual.

Vérifiez que le chemin vers le compilateur K&R ne précède pas le chemin vers le compilateur C et C++ HP-UX.

Une autre raison qui pourrait vous empêcher de compiler, et le fait de n'avoir pas défini l'option +DD64 ci-dessus.

2-8-5-3. Notes relatives à IBM-AIX

La détection automatique de xlC est absente d'Autoconf, ce qui fait qu'une commande configure comme celle qui suit est requise lors de la compilation de MySQL (cet exemple utilise le compilateur IBM) :

 
Sélectionnez
export CC="xlc_r -ma -O3 -qstrict -qoptimize=3 -qmaxmem=8192 "
export CXX="xlC_r -ma -O3 -qstrict -qoptimize=3 -qmaxmem=8192"
export CFLAGS="-I /usr/local/include"
export LDFLAGS="-L /usr/local/lib"
export CPPFLAGS=$CFLAGS
export CXXFLAGS=$CFLAGS

./configure --prefix=/usr/local \
		--localstatedir=/var/mysql \
		--sysconfdir=/etc/mysql \
		--sbindir='/usr/local/bin' \
		--libexecdir='/usr/local/bin' \
		--enable-thread-safe-client \
		--enable-large-files

Ce sont les options utilisées pour compiler la distribution de MySQL qui peut être trouvée sur http://www-frec.bull.com/.

Si vous changez le -O3 en -O2 dans la ligne précédente, vous devez aussi enlever l'option -qstrict (c'est une limitation du compilateur IBM C).

Si vous utilisez gcc ou egcs pour compiler MySQL, vous devez utiliser l'option -fno-exceptions, vu que la gestion des exceptions de gcc/egcs n'est pas sûre pour les threads ! (Cela est testé avec egcs 1.1.) Il y a aussi quelques problèmes connus avec l'assembleur d'IBM, qui peuvent lui faire générer du mauvais code lors de son utilisation avec gcc.

Nous recommandons la ligne de configure suivante avec egcs et gcc 2.95 sur AIX :

 
Sélectionnez
CC="gcc -pipe -mcpu=power -Wa,-many" \
CXX="gcc -pipe -mcpu=power -Wa,-many" \
CXXFLAGS="-felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti" \
./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-low-memory

Le -Wa,-many est nécessaire pour que la compilation se passe sans problèmes. IBM est au courant de ce problème, mais n'est pas pressé de le corriger à cause de l'existence du palliatif. Nous ne savons pas si -fno-exceptions est requise avec gcc 2.95, mais comme MySQL n'utilise pas les exceptions et que l'option en question génère un code plus rapide, nous vous recommandons de toujours utiliser cette option avec egcs / gcc.

Si vous obtenez un problème avec le code de l'assembleur, essayez en changeant l'option -mcpu=xxx pour l'adapter à votre processeur. Le plus souvent, on a besoin de power2, power, ou powerpc, et sinon 604 ou 604e. Je ne suis pas positif, mais je pense que l'utilisation de "power" sera sûre la plupart du temps, même sur une machine power2.

Si vous ne savez pas quel est votre processeur, exécutez "uname -m", cela vous renverra une chaîne comme "000514676700", avec un format xxyyyyyymmss où xx et ss sont toujours des zéros, yyyyyy est un identifiant unique du système et mm est l'identifiant du CPU Planar. Une liste de ces valeurs peut être trouvée sur http://publib.boulder.ibm.com/doc_link/en_US/a_doc_lib/cmds/aixcmds5/uname.htm. Cela vous donnera un type et un modèle de machine que vous pouvez utiliser pour déterminer quel type de processeur vous avez.

Si vous avez des problèmes avec les signaux (MySQL se termine de manière imprévue lors des montées en charge), vous avez peut-être trouvé un bogue du système avec les threads et les signaux. Dans ce cas, vous pouvez demander à MySQL de ne pas utiliser les signaux en configuration avec :

 
Sélectionnez
shell> CFLAGS=-DDONT_USE_THR_ALARM CXX=gcc \
       CXXFLAGS="-felide-constructors -fno-exceptions -fno-rtti \
       -DDONT_USE_THR_ALARM" \
       ./configure --prefix=/usr/local/mysql --with-debug --with-low-memory

Cela n'affecte pas les performances de MySQL, mais comporte un effet secondaire faisant en sorte que vous ne pourrez tuer les clients en état « sleeping » sur une connexion avec mysqladmin kill ou mysqladmin shutdown. À la place, le client se terminera lorsqu'il émettra sa prochaine commande.

Sur quelques versions d'AIX, lier avec libbind.a fait vider son noyau à getservbyname (core dump). Il s'agit d'un bogue AIX et doit être remonté à IBM.

Pour AIX 4.2.1 et gcc vous devez apporter les modifications suivantes :

après la configuration, éditez config.h et include/my_config.h et changez la ligne qui comporte

 
Sélectionnez
#define HAVE_SNPRINTF 1

en

 
Sélectionnez
#undef HAVE_SNPRINTF

Et finalement, dans mysqld.cc vous devez ajouter un prototype pour initgroups.

 
Sélectionnez
#ifdef _AIX41
extern "C" int initgroups(const char *,int);
#endif

Si vous avez besoin d'allouer beaucoup de mémoire au processus mysqld, il ne suffit pas de configurer 'ulimit -d unlimited'. Vous aurez aussi à configurer dans mysqld_safe quelque chose comme :

 
Sélectionnez
export LDR_CNTRL='MAXDATA=0x80000000'

Vous trouverez plus d'informations sur l'utilisation d'une grande quantité de mémoire sur : http://publib16.boulder.ibm.com/pseries/en_US/aixprggd/genprogc/lrg_prg_support.htm.

2-8-5-4. Notes relatives à SunOS 4

Avec SunOS 4, les MIT-pthreads sont requis pour compiler MySQL, ce qui signifie que vous aurez besoin de GNU make.

Quelques systèmes SunOS 4 ont des problèmes avec les bibliothèques dynamiques et libtool. Vous pouvez utiliser la ligne suivante de configure pour éviter ce problème :

 
Sélectionnez
shell> ./configure --disable-shared --with-mysqld-ldflags=-all-static

Lors de la compilation de readline, vous pouvez obtenir des avertissements à propos de définitions dupliquées. Vous pouvez les ignorer.

Lors de la compilation de mysqld, il y aura quelques avertissements implicit declaration of function. Vous pouvez les ignorer.

2-8-5-5. Notes pour Alpha-DEC-UNIX (Tru64)

Si vous utilisez egcs 1.1.2 sur Digital Unix, vous devez passer à gcc 2.95.2, car egcs connaît de sérieux bogues sur DEC !

Lorsque vous compilez des programmes threadés sous Digital Unix, la documentation recommande l'utilisation de l'option -pthread avec cc et cxx et les bibliothèques -lmach -lexc (en plus de -lpthread). Vous devriez exécuter le script configure comme ceci :

 
Sélectionnez
CC="cc -pthread" CXX="cxx -pthread -O" \
./configure --with-named-thread-libs="-lpthread -lmach -lexc -lc"

Lorsque vous compilez mysqld, vous pouvez voir apparaître des alertes comme celles-ci :

 
Sélectionnez
mysqld.cc: In function void handle_connections()':
mysqld.cc:626: passing long unsigned int *' as argument 3 of
accept(int,sockadddr *, int *)'

Vous pouvez les ignorer tranquillement. Elles apparaissent, car configure ne peut détecter que des erreurs, et pas des alertes.

Si vous démarrez le serveur directement en ligne de commande, vous pouvez rencontrer des problèmes d'interruption si vous vous déconnectez. Lorsque vous vous déconnectez, les processus en cours reçoivent le signal SIGHUP. Si c'est le cas, essayez de démarrer le serveur comme ceci :

 
Sélectionnez
shell> nohup mysqld [options] &

nohup fait que la commande suivante va ignorer les signaux SIGHUP envoyés par le terminal. Alternativement, vous pouvez démarrer le serveur avec le script safe_mysqld, qui appelle le démon mysqld avec l'option nohup pour vous. Voir Section 5.1.3, « safe_mysqld, le script père de mysqld »5.1.3. safe_mysqld, le script père de mysqld.

Si vous avez des problèmes pour compiler mysys/get_opt.c, vous pouvez simplement supprimer la ligne #define _NO_PROTO au début du fichier !

Si vous utilisez le compilateur cc de Compaq, la ligne de configuration suivante devrait fonctionner :

 
Sélectionnez
CC="cc -pthread"
CFLAGS="-O4 -ansi_alias -ansi_args -fast -inline speed all -arch host"
CXX="cxx -pthread"
CXXFLAGS="-O4 -ansi_alias -ansi_args -fast -inline speed all -arch host \
-noexceptions -nortti"
export CC CFLAGS CXX CXXFLAGS
./configure \
--prefix=/usr/local/mysql \
--with-low-memory \
--enable-large-files \
--enable-shared=yes \
--with-named-thread-libs="-lpthread -lmach -lexc -lc"
gnumake

Si vous avez un problème avec libtool, lorsque vous compilez les bibliothèques partagées, ou lorsque vous compilez mysql, vous devriez pouvoir résoudre ce problème avec :

 
Sélectionnez
cd mysql
/bin/sh ../libtool --mode=link cxx -pthread  -O3 -DDBUG_OFF \
-O4 -ansi_alias -ansi_args -fast -inline speed \
-speculate all \ -arch host  -DUNDEF_HAVE_GETHOSTBYNAME_R \
-o mysql  mysql.o readline.o sql_string.o completion_hash.o \
../readline/libreadline.a -lcurses \
../libmysql/.libs/libmysqlclient.so  -lm
cd ..
gnumake
gnumake install
scripts/mysql_install_db
2-8-5-6. Notes pour Alpha-DEC-OSF/1

Si vous avez des problèmes de compilation et que le CC de DEC et gcc sont installés, essayez d'utiliser le script configure comme ceci :

 
Sélectionnez
CC=cc CFLAGS=-O CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 \
./configure --prefix=/usr/local/mysql

Si vous avez des problèmes avec le fichier c_asm.h, vous pouvez créer un fichier inerte c_asm.h avec :

 
Sélectionnez
touch include/c_asm.h
CC=gcc CFLAGS=-I./include \
CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 \
./configure --prefix=/usr/local/mysql

Notez que les problèmes suivants avec le programme ld peuvent être corrigés en téléchargeant le dernier kit de patch de DEC (Compaq) à : http://ftp.support.compaq.com/public/unix/.

Su OSF/1 V4.0D et avec le compilateur DEC C V5.6-071 on Digital Unix V4.0 (Rev. 878) le compilateur présente un comportement étrange (undefined asm symbols). /bin/ld apparaît aussi comme incorrect (problèmes avec des erreurs _exit undefined survenant lors du link de mysqld). Sur ce système, nous avons réussi à compiler MySQL avec le script configure suivant, après avoir remplacé /bin/ld par la version de OSF 4.0C :

 
Sélectionnez
CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 ./configure --prefix=/usr/local/mysql

Avec le compilateur Digital C++ V6.1-029, la ligne suivante doit fonctionner :

 
Sélectionnez
CC=cc -pthread
CFLAGS=-O4 -ansi_alias -ansi_args -fast -inline speed -speculate all \
       -arch host
CXX=cxx -pthread
CXXFLAGS=-O4 -ansi_alias -ansi_args -fast -inline speed -speculate all \
          -arch host -noexceptions -nortti
export CC CFLAGS CXX CXXFLAGS
./configure --prefix=/usr/mysql/mysql --with-mysqld-ldflags=-all-static \
            --disable-shared --with-named-thread-libs="-lmach -lexc -lc"

Avec certaines versions de OSF/1, la fonction alloca() est boguée. Corrigez cela en supprimant la ligne du fichier config.h qui définit 'HAVE_ALLOCA'.

La fonction alloca() a aussi un prototype incorrect dans /usr/include/alloca.h. L'alerte en résultant peut être ignorée.

Le script configure va utiliser automatiquement les bibliothèques de threads suivantes : --with-named-thread-libs="-lpthread -lmach -lexc -lc".

En utilisant gcc, vous pouvez aussi essayer le script configure avec ceci :

 
Sélectionnez
shell> CFLAGS=-D_PTHREAD_USE_D4 CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 ./configure ...

Si vous avez des problèmes avec les signaux (MySQL s'arrête inopinément sous forte charge), vous pouvez avoir rencontré un bogue de l'OS avec les threads, et les signaux. Dans ce cas, vous pouvez indiquer à MySQL de ne pas utiliser les signaux avec la configuration suivante :

 
Sélectionnez
shell> CFLAGS=-DDONT_USE_THR_ALARM \
       CXXFLAGS=-DDONT_USE_THR_ALARM \
       ./configure ...

Cela ne modifie pas les performances de MySQL, mais vous ne pourrez plus terminer les clients qui sont en mode « sleeping » sur une connexion avec la commande mysqladmin kill ou mysqladmin shutdown. Au lieu de cela, le client sera interrompu lorsqu'il émettra la prochaine commande.

Avec gcc 2.95.2, vous aurez probablement les problèmes de compilation suivants :

 
Sélectionnez
sql_acl.cc:1456: Internal compiler error in 'scan_region', at except.c:2566
Please submit a full bug report.

Pour corriger cela, vous devez aller dans le dossier sql et faire un « copier coller » de la dernière ligne gcc, tout en remplaçant le code -O3 par le code -O0 ou ajouter le code -O0 immédiatement après gcc si vous n'avez aucune option -O sur votre ligne de compilation). Après cela, vous pouvez retourner au niveau de la racine de MySQL, et tenter à nouveau un make.

2-8-5-7. Notes relatives à SGI Irix

Si vous utilisez la version 6.5.3 d'Irix ou plus récente, mysqld ne pourra créer de threads que si vous l'exécutez en tant qu'utilisateur possédant le privilège CAP_SCHED_MGT (comme root) ou que vous donnez au serveur mysqld ce privilège avec la commande suivante :

 
Sélectionnez
shell> chcap "CAP_SCHED_MGT+epi" /opt/mysql/libexec/mysqld

Vous devrez peut-être supprimer quelques définitions dans config.h après avoir exécuté configure et avant de compiler.

Sur quelques implémentations d'Irix, la fonction alloca() ne marche pas. Si le serveur mysqld se stoppe sur quelques requêtes SELECT, supprimez les lignes de config.h qui définissent HAVE_ALLOC et HAVE_ALLOCA_H. Si mysqladmin create ne fonctionne pas, supprimez la ligne qui définit HAVE_READDIR_R dans config.h. Vous devrez peut-être supprimer la ligne de HAVE_TERM_H aussi.

SGI recommande que vous installiez tous les patches de cette page : http://support.sgi.com/surfzone/patches/patchset/6.2_indigo.rps.html

Vous devrez, au moins, installer la dernière version du noyau, de rld et de libc.

Vous avez besoin de tous les patches POSIX sur cette page, pour le support des pthreads :

http://support.sgi.com/surfzone/patches/patchset/6.2_posix.rps.html

Si vous obtenez une erreur se rapprochant de la suivante lors de la compilation de mysql.cc:

 
Sélectionnez
"/usr/include/curses.h", line 82: error(1084): invalid combination of type

Tapez ce qui suit dans le répertoire racine de votre source MySQL :

 
Sélectionnez
shell> extra/replace bool curses_bool < /usr/include/curses.h \
> include/curses.h
shell> make

Un problème de planification a aussi été signalé. Si seul un thread est en cours, les choses ralentissent. Évitez cela en démarrant un autre client. Cela pourra accélérer l'exécution de l'autre thread de 2 à 10 fois. Ceci est un problème pas encore très clair avec les threads Irix, vous devrez improviser pour trouver des solutions en attendant que cela soit corrigé.

Si vous compilez avec gcc, vous pouvez utiliser la commande configure suivante :

 
Sélectionnez
CC=gcc CXX=gcc CXXFLAGS=-O3 \
./configure --prefix=/usr/local/mysql --enable-thread-safe-client \
--with-named-thread-libs=-lpthread

Sous Irix 6.5.11 avec les compilateurs natifs Irix C et C++ versions 7.3.1.2, ce qui suit est connu pour fonctionner :

 
Sélectionnez
CC=cc CXX=CC CFLAGS='-O3 -n32 -TARG:platform=IP22 -I/usr/local/include \
-L/usr/local/lib' CXXFLAGS='-O3 -n32 -TARG:platform=IP22 \
-I/usr/local/include -L/usr/local/lib' ./configure \
--prefix=/usr/local/mysql --with-innodb --with-berkeley-db \
--with-libwrap=/usr/local \
--with-named-curses-libs=/usr/local/lib/libncurses.a
2-8-5-8. Notes sur SCO

Le port actuel est testé uniquement sur les systèmes « sco3.2v5.0.5 », « sco3.2v5.0.6 » et « sco3.2v5.0.7 ». Il y a aussi eu des progrès sur le port vers « sco 3.2v4.2 ».

Pour le moment, le compilateur recommandé sur OpenServer est gcc 2.95.2. Avec lui, vous devriez être capable de compiler MySQL simplement avec :

 
Sélectionnez
CC=gcc CXX=gcc ./configure ... (options)
  1. Pour OpenServer 5.0.x, vous avez besoin de gcc-2.95.2p1 ou plus récent, de Skunkware. http://www.sco.com/skunkware/ puis recherchez dans les paquets OpenServer ou par FTP sur ftp2.caldera.com, dans le dossier pub/skunkware/osr5/devtools/gcc.

  2. Vous avez besoin de GCC 2.5.x pour ce produit, et du système de développement. Ils sont nécessaires sur cette version d'Unix SCO. Vous ne pouvez pas simplement utiliser GCC Dev.

  3. Vous devriez installer le paquet FSU Pthreads et l'installer. Il peut être trouvé à l'adresse : http://moss.csc.ncsu.edu/~mueller/ftp/pub/PART/pthreads.tar.gz. Vous pouvez aussi obtenir un paquet précompilé sur http://www.mysql.com/Downloads/SCO/FSU-threads-3.5c.tar.gz.

  4. Les FSU Pthreads peuvent être compilés sur SCO Unix 4.2 avec TCP/IP. Ou OpenServer 3.0 ou Open Desktop 3.0 (OS 3.0 ODT 3.0), avec le SCO Development System, installé avec le bon port de GCC 2.5.x ODT ou OS 3.0 avec le bon port de GCC 2.5.x Il y a beaucoup de problèmes si vous n'utilisez pas le bon port. Le port de ce produit requiert le SCO Unix Development. Sans cela, il vous manque des bibliothèques et le linker nécessaire.

  5. Pour compiler FSU Pthreads sur votre système, faites ceci :

    1. exécutez ./configure dans le dossier threads/src et sélectionnez l'option SCO OpenServer. Cette commande copie Makefile.SCO5 dans le fichier Makefile ;

    2. exécutez make ;

    3. pour installer le paquet dans le dossier par défaut /usr/include, identifiez-vous comme root, puis utilisez cd pour vous placer dans le dossier thread/src, et faites make install.

  6. N'oubliez pas d'utiliser GNU make lors de la compilation de MySQL.

  7. Si vous ne lancez pas mysqld_safe en tant que root, vous obtiendrez probablement un maximum de 110 fichiers ouverts par processus. mysqld vous le dira dans les logs.

  8. Avec SCO 3.2V5.0.5, il est recommandé d'utiliser FSU Pthreads version 3.5c ou plus récente. Il est recommandé d'utiliser gcc 2.95.2 ou plus récent !

    La commande configure devrait fonctionner :

     
    Sélectionnez
    shell> ./configure --prefix=/usr/local/mysql --disable-shared
  9. Avec SCO 3.2V4.2, il est recommandé d'utiliser FSU Pthreads version 3.5c ou plus récent. La commande configure devrait fonctionner :

     
    Sélectionnez
    shell> CFLAGS="-D_XOPEN_XPG4" CXX=gcc CXXFLAGS="-D_XOPEN_XPG4" \
           ./configure \
               --prefix=/usr/local/mysql \
               --with-named-thread-libs="-lgthreads -lsocket -lgen -lgthreads" \
               --with-named-curses-libs="-lcurses"

    Vous pourriez rencontrer des problèmes avec certains fichiers à inclure. Dans ce cas, vous pouvez trouver des fichiers spécifiques pour SCO à l'adresse http://www.mysql.com/Downloads/SCO/SCO-3.2v4.2-includes.tar.gz. Il suffit de décompresser le fichier dans le dossier include de votre dossier source MySQL.

Notes de développement SCO

  • MySQL doit automatiquement détecter le paquet FSU Pthreads et l'utiliser pour compiler mysqld avec -lgthreads -lsocket -lgthreads.

  • Les bibliothèques de développement SCO sont réentrantes avec les FSU Pthreads. SCO affirme que ses bibliothèques sont réentrantes, donc elles sont aussi réentrantes avec les FSU Pthreads. FSU Pthreads sur OpenServer essaie d'utiliser les concepts SCO pour rendre ses bibliothèques réentrantes.

  • FSU Pthreads (tout au moins, la version de http://www.mysql.com/) est livré avec GNU malloc. Si vous rencontrez des problèmes avec l'utilisation de la mémoire, assurez-vous que le fichier gmalloc.o est inclus dans libgthreads.a et libgthreads.so.

  • Avec les FSU Pthreads, les appels système suivants sont compatibles avec les pthreads : read(), write(), getmsg(), connect(), accept(), select() et wait().

  • Le patch CSSA-2001-SCO.35.2 (le patch est nommé erg711905-dscr_remap security patch (version 2.0.0)) bloque les FSU Pthreads et rend mysqld instable. Vous devez le supprimer si vous voulez faire fonctionner mysqld sur une machine OpenServer 5.0.6.

  • SCO fournit des patches pour son système d'exploitation à l'adresse ftp://ftp.sco.com/pub/openserver5 [ftp://ftp.sco.com/pub/openserver5] pour OpenServer 5.0.x

  • SCO fournit des patches de sécurités et la bibliothèque libsocket.so.2 à l'adresse ftp://ftp.sco.com/pub/security/OpenServer [ftp://ftp.sco.com/pub/security/OpenServer] et ftp://ftp.sco.com/pub/security/sse [ftp://ftp.sco.com/pub/security/sse] pour OpenServer 5.0.x

  • Patch de sécurité avant OSR506. De même, le patch telnetd de ftp://stage.caldera.com/pub/security/openserver/ [ftp://stage.caldera.com/pub/security/openserver/] ou ftp://stage.caldera.com/pub/security/openserver/CSSA-2001-SCO.10/ [ftp://stage.caldera.com/pub/security/openserver/CSSA-2001-SCO.10/] ainsi que libsocket.so.2 et libresolv.so.1 ont des instructions concernant leur installation sur un système pre-OSR506.

    C'est probablement une bonne idée que d'installer les patches de sécurité ci-dessus avant de compiler et d'utiliser MySQL.

2-8-5-9. Notes sur SCO UnixWare Version 7.1.x

Sur UnixWare 7.1.0, vous devez utiliser une version de MySQL au moins aussi récente que la 3.22.13 pour avoir les correctifs sur cet OS.

Nous avons réussi à compiler MySQL avec la commande de configuration suivante configure sur UnixWare Version 7.1.x :

 
Sélectionnez
CC=cc CXX=CC ./configure --prefix=/usr/local/mysql

Si vous voulez utiliser gcc, vous devez utiliser gcc 2.95.2 ou plus récent.

 
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CC=gcc CXX=g++ ./configure --prefix=/usr/local/mysql

SCO fournit des patches pour son OS à ftp://ftp.sco.com/pub/unixware7 [ftp://ftp.sco.com/pub/unixware7] pour UnixWare 7.1.1 et 7.1.3 et à ftp://ftp.sco.com/pub/openunix8 [ftp://ftp.sco.com/pub/openunix8] pour OpenUNIX 8.0.0.

SCO fournit des informations sur les correctifs de sécurité à ftp://ftp.sco.com/pub/security/OpenUNIX [ftp://ftp.sco.com/pub/security/OpenUNIX] pour OpenUNIX et à ftp://ftp.sco.com/pub/security/UnixWare [ftp://ftp.sco.com/pub/security/UnixWare] pour UnixWare.

2-8-6. Notes relatives à OS/2

MySQL utilise un certain nombre de fichiers ouverts. À cause de cela, vous devez ajouter une ligne se rapprochant de la suivante dans votre fichier CONFIG.SYS :

 
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SET EMXOPT=-c -n -h1024

Si vous ne le faites pas, vous obtiendrez probablement l'erreur :

 
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File 'xxxx' not found (Errcode: 24)

Lors de l'utilisation de MySQL avec OS/2 Warp 3, FixPack 29 ou plus est requis. Avec OS/2 Warp 4, FixPack 4 ou plus est requis. C'est un besoin de la bibliothèque des Pthreads. MySQL doit être installé sur une partition qui supporte les noms de fichiers longs, tel que HPFS, FAT32, etc.

Le script INSTALL.CMD doit être exécuté à partir du CMD.EXE d'OS/2 et ne fonctionnera probablement pas avec des substituts tels que 4OS2.EXE.

Le script scripts/mysql-install-db a été renommé. Il est maintenant nommé install.cmd et est un script REXX, qui mettra en place les configurations de sécurité par défaut de MySQL et créera les icônes WorkPlace Shell pour MySQL.

Le support des modules dynamiques est compilé, mais n'est pas assez testé. Les modules dynamiques doivent être compilés en utilisant la bibliothèque pthreads.

 
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gcc -Zdll -Zmt -Zcrtdll=pthrdrtl -I../include -I../regex -I.. \
    -o exemple udf_exemple.cc -L../lib -lmysqlclient udf_exemple.def
mv exemple.dll exemple.udf

Note : à cause des limitations d'OS/2, les noms des modules UDF ne doivent pas dépasser 8 caractères. Les modules sont stockés dans le répertoire /mysql2/udf; le script safe-mysqld.cmd placera ce répertoire dans la variable d'environnement BEGINLIBPATH. Lors de l'utilisation des modules UDF, les extensions spécifiées sont ignorées. Elle est supposée être .udf. Par exemple, sous Unix, le module partagé peut se nommer exemple.so et vous chargeriez une de ses fonctions de la façon suivante :

 
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mysql> CREATE FUNCTION metaphon RETURNS STRING SONAME "exemple.so";

Sous OS/2, le module s'appellera exemple.udf, mais vous n'aurez pas à spécifier son extension :

 
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mysql> CREATE FUNCTION metaphon RETURNS STRING SONAME "exemple";

2-8-7. Notes relatives à BeOS

Nous sommes vraiment intéressés par le port de MySQL sur BeOS, mais malheureusement, nous n'avons personne qui s'y connait en BeOS ou qui a le temps de s'en occuper.

Nous sommes intéressés par quelqu'un qui serait prêt à faire le port, et nous l'aiderions pour toutes les questions techniques qu'il pourrait se poser durant le processus.

Nous avons déjà eu des contacts avec des développeurs BeOS qui ont dit que MySQL était porté à 80 % sur BeOS, mais nous n'avons plus entendu parler d'eux depuis.

2-9. Commentaires sur l'installation de Perl

Le support MySQL par Perl est fourni grâce à l'interface DBI/DBD. Cette interface requiert Perl Version 5.6.0 ou plus récente. Elle ne fonctionnera pas si vous avez une autre version plus ancienne de Perl.

Si vous voulez utiliser les transactions avec Perl DBI, vous devez installer DBD::mysql version 1.2216 ou plus récente. La version 2.9003 ou plus récente est recommandée.

Notez que si vous utilisez la bibliothèque client MySQL 4.1, vous devrez utiliser DBD::mysql 2.9003 ou plus récent.

Depuis la version 3.22.8, le support de Perl n'est plus inclus dans les distributions de MySQL. Vous pouvez obtenir les modules requis sur le site http://search.cpan.org pour Unix, ou sur le site d'ActiveState (fichiers ppm) pour Windows. La section suivante décrit comment faire.

Le support de MySQL par Perl doit être installé si vous voulez exécuter les scripts de tests de performance. Voir Section 7.1.4, « La suite de tests MySQL »7.1.4. La suite de tests MySQL.

2-9-1. Installer Perl sur Unix

Le support Perl de MySQL requiert que vous ayez installé le support de programmation de clients pour MySQL. Si vous avez installé MySQL à partir de fichiers RPM, les programmes clients sont dans le RPM client, mais le support de la programmation de clients est dans le RPM des développeurs. Assurez-vous d'avoir installé le dernier RPM.

Si vous voulez installer le support Perl, les fichiers dont vous avez besoin sont disponibles sur la bibliothèque CPAN (Comprehensive Perl Archive Network) à http://search.cpan.org.

Le moyen le plus facile pour installer le module Unix de Perl est d'utiliser le module CPAN. Par exemple :

 
Sélectionnez
shell> perl -MCPAN -e shell
cpan> install DBI
cpan> install DBD::mysql

L'installation de DBD::mysql effectue de nombreux tests. Ces tests requièrent une connexion locale au serveur MySQL, en tant qu'utilisateur anonyme, sans mot de passe. Si vous avez supprimé l'accès anonyme, ou assigné des mots de passe, les tests échoueront. Vous pouvez utiliser force install DBD::mysql pour ignorer ces tests.

DBI requiert le module Data::Dumper. Il peut être déjà installé. Sinon, vous devez l'installer avant d'installer DBI.

Il est aussi possible de télécharger la distribution module sous la forme d'une archive tar compressée, et de compiler manuellement les modules. Par exemple, pour décompresser et construire la distribution DBI, utilisez la procédure qui suit.

  1. Décompressez la distribution dans le dossier courant :

     
    Sélectionnez
    shell> gunzip < Data-Dumper-VERSION.tar.gz | tar xvf -

    Cette commande crée un dossier appelé Data-Dumper-VERSION.

  2. Mettez-vous dans le répertoire racine de la distribution décompressée :

     
    Sélectionnez
    shell> cd DBI-VERSION
  3. Construisez la distribution et compilez tout :

     
    Sélectionnez
    shell> perl Makefile.PL
    shell> make
    shell> make test
    shell> make install

La commande make test est importante, car elle vérifie que le module fonctionne. Notez que quand vous exécutez cette commande durant l'installation de Msql-Mysql-modules pour tester le code de l'interface, le serveur MySQL doit être en marche sinon le test échouera.

Il est bon de reconstruire et réinstaller la distribution Msql-Mysql-modules à chaque fois que vous réinstallez une nouvelle version de MySQL, particulièrement si vous avez des problèmes avec vos scripts DBI après avoir mis à jour MySQL.

Si vous n'avez pas le droit d'installer des modules Perl dans le dossier système ou que vous voulez installer des modules locaux de Perl, la référence suivante pourra vous aider : http://www.iserver.com/support/contrib/perl5/modules.html

Regardez le paragraphe « Installing New Modules that Require Locally Installed Modules. »

2-9-2. Installer ActiveState Perl sur Windows

Pour installer le module DBD MySQL avec ActiveState Perl sous Windows, vous devez faire ce qui suit.

  • Obtenez ActiveState Perl à partir de http://www.activestate.com/Products/ActivePerl/ et installez-le.

  • Ouvrez un terminal DOS.

  • Si requis, définissez la variable HTTP_proxy. Par exemple, vous pouvez faire :

     
    Sélectionnez
    set HTTP_proxy=my.proxy.com:3128
  • Démarrez le programme PPM :

     
    Sélectionnez
    C:\> c:\perl\bin\ppm.pl
  • Installez DBI, si ce n'est pas déjà fait :

     
    Sélectionnez
    ppm> install DBI
  • Si cela fonctionne, exécutez la commande suivante :

     
    Sélectionnez
    install \
    ftp://ftp.de.uu.net/pub/CPAN/authors/id/JWIED/DBD-mysql-1.2212.x86.ppd

Ce qui suit devrait fonctionner avec la version 5.6 d'ActiveState Perl.

Si ce qui précède ne veut pas fonctionner, vous devez à la place installer le pilote MyODBC et vous connecter au serveur MySQL via ODBC :

 
Sélectionnez
use DBI;
$dbh= DBI->connect("DBI:ODBC:$dsn","$utilisateur","$motdepasse") ||
  die "Obtenu l'erreur $DBI::errstr lors de la connexion à $dsn\n";

2-9-3. Problèmes lors de l'utilisation des interfaces Perl DBI et DBD

Si Perl vous informe qu'il ne peut trouver le module ../mysql/mysql.so, il se trouve probablement que Perl n'arrive pas à trouver la bibliothèque partagée libmysqlclient.so.

Vous pouvez corriger cela en suivant l'une des méthodes suivantes :

  • compilez la distribution Msql-Mysql-modules avec perl Makefile.PL -static -config au lieu de perl Makefile.PL ;

  • copiez libmysqlclient.so dans le dossier où se situent vos autres bibliothèques partagées (souvent /usr/lib ou /lib) ;

  • modifiez l'option -L utilisée pour compiler DBD::mysql pour refléter le chemin correct de libmysqlclient.so ;

  • sous Linux vous pouvez ajouter le chemin vers le dossier dans lequel se trouve libmysqlclient.so au fichier /etc/ld.so.conf ;

  • ajoutez le chemin complet vers le dossier où se situe libmysqlclient.so à la variable d'environnement LD_RUN_PATH.

Notez que vous aurez aussi besoin de modifier les options -L s'il y a d'autres bibliothèques que le linker ne peut trouver. Par exemple, si le linker ne peut trouver libc comme il est dans /lib et que la commande de link spécifie -L/usr/lib, modifiez l'option -L en -L/lib ou ajoutez l'option -L/lib à la commande de link existante.

Si vous obtenez l'erreur suivante de DBD-mysql, vous utilisez probablement gcc (ou un vieux binaire compilé avec gcc) :

 
Sélectionnez
/usr/bin/perl: can't resolve symbol '__moddi3'
/usr/bin/perl: can't resolve symbol '__divdi3'

Ajoutez -L/usr/lib/gcc-lib/... -lgcc à la commande de liaison lorsque la bibliothèque mysql.so est construite (vérifiez l'affichage de make concernant mysql.so quand vous compilez le client Perl). L'option -L doit spécifier le chemin vers le dossier où se situe libgcc.a sur votre système.

Une autre cause du problème peut être que Perl et MySQL ne sont pas tous deux compilés avec gcc. Dans ce cas-là, vous devrez faire en sorte qu'ils le soient.

Si vous obtenez les erreurs suivantes de la part de Msql-Mysql-modules quand vous exécutez ces tests :

 
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t/00base............install_driver(mysql) failed:
Can't load '../blib/arch/auto/DBD/mysql/mysql.so' for module DBD::mysql:
../blib/arch/auto/DBD/mysql/mysql.so: undefined symbol:
uncompress at /usr/lib/perl5/5.00503/i586-linux/DynaLoader.pm line 169.

cela signifie que vous avez besoin d'inclure la bibliothèque dynamique, -lz, dans la ligne de liaison. Cela peut se faire en changeant ce qui suit dans lib/DBD/mysql/Install.pm :

 
Sélectionnez
$sysliblist .= " -lm";

en

 
Sélectionnez
$sysliblist .= " -lm -lz";

Après cela, vous devez exécuter 'make realclean' et reprendre l'installation dès le début.

Si vous voulez installer DBI sur SCO, vous devez éditer le fichier Makefile de DBI-xxx et chaque sous-dossier.

Notez que gcc doit être en version 2.95.2 ou plus récente :

 
Sélectionnez
ANCIEN:                               NOUVEAU:
CC = cc                               CC = gcc
CCCDLFLAGS = -KPIC -W1,-Bexport       CCCDLFLAGS = -fpic
CCDLFLAGS = -wl,-Bexport              CCDLFLAGS =

LD = ld                               LD = gcc -G -fpic
LDDLFLAGS = -G -L/usr/local/lib       LDDLFLAGS = -L/usr/local/lib
LDFLAGS = -belf -L/usr/local/lib      LDFLAGS = -L/usr/local/lib

LD = ld                               LD = gcc -G -fpic
OPTIMISE = -Od                        OPTIMISE = -O1

OLD:
CCCFLAGS = -belf -dy -w0 -U M_XENIX -DPERL_SCO5 -I/usr/local/include

NEW:
CCFLAGS = -U M_XENIX -DPERL_SCO5 -I/usr/local/include

Ceci est dû au fait que le chargeur dynamique de Perl ne va pas charger les modules DBI, s'ils sont compilés avec icc ou cc.

Si vous voulez utiliser le module de Perl sur un système qui ne supporte pas les liaisons dynamiques (comme Caldera/SCO) vous pouvez générer une version statique de Perl incluant DBI et DBD-mysql. L'approche est de générer une version de Perl avec le code de DBI lié et de l'installer au-dessus de votre Perl courant. Puis vous utilisez cette version pour en créer à nouveau une autre qui comporte le code de DBD lié et d'installer cette version-ci.

Sur Caldera (SCO), vous devez définir les variables d'environnement suivantes :

 
Sélectionnez
shell> LD_LIBRARY_PATH=/lib:/usr/lib:/usr/local/lib:/usr/progressive/lib

ou :

 
Sélectionnez
shell> LD_LIBRARY_PATH=/usr/lib:/lib:/usr/local/lib:/usr/ccs/lib:\
/usr/progressive/lib:/usr/skunk/lib
shell> LIBPATH=/usr/lib:/lib:/usr/local/lib:/usr/ccs/lib:\
/usr/progressive/lib:/usr/skunk/lib
shell> MANPATH=scohelp:/usr/man:/usr/local1/man:/usr/local/man:\
/usr/skunk/man:

D'abord, créez un Perl incluant un DBI lié statiquement en exécutant des commandes dans le dossier où se situe votre distribution DBI :

 
Sélectionnez
shell> perl Makefile.PL -static -config
shell> make
shell> make install
shell> make perl

Ensuite, vous devez installer le nouveau Perl. Les affichages de make perl vous indiqueront les commandes make exactes que vous aurez besoin d'exécuter pour faire l'installation. Sur Caldera (SCO), il s'agit de make -f Makefile.aperl inst_perl MAP_TARGET=perl.

Puis, utilisez le Perl qui vient d'être créé pour en créer un nouveau qui inclut un DBD::mysql lié statiquement en exécutant ces commandes dans le dossier où votre distribution de Msql-Mysql-modules se situe :

 
Sélectionnez
shell> perl Makefile.PL -static -config
shell> make
shell> make install
shell> make perl

Finalement, vous devez installer ce nouveau Perl. Une fois de plus, l'affichage de make perl vous indiquera la commande à utiliser.


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